• LE BILLET DE LA SEMAINE                                       (01/10)

    N°21


    La phrase de la semaine

    " Quand je vais à la télé, je vais aux putes et j'assume."

    (Eric Zemmour)


     L'image de la semaine

    Regardez bien ces deux photos ci-dessous. L'une a servi pour la presidentielle 2002 et l'autre illustre un livre de Strauss-Kahn sorti la même année. Rien ne vous choque ? Eh oui, les deux protagonistes adoptent la même pose, à quelques différences près. Qui a copié l'autre ?

     


    Le tour du PAF en audiences

    (sources : Satellifax, I mediasbiz, MSN, Le zapping du PAF)

    * Dimanche 24,

    En prime time,

     Les experts -> 8 465 060 (32,4%)

     FBI : Portés disparus -> 5 718 120 (21,8%)

     Zone Interdite  -> 3 419 660 (14,5%)

     Famille d'accueil -> 3 363 600 (13,2%)

     

    En seconde partie de soirée,

     Enquête exclusive-> 1 600 000 (20,9%)


    * Lundi 25,

    En prime time,

     Marie Besnard-> 11 604 420 (46,1%)

    dont 48,3% des femmes de moins de 50 ans.

     Le Boulet-> 4 204 500 (16,9%)

     Fusion-> 3 363 600 (14,6%)

     Madame la commissaire-> 2 074 220 (8,5%)

     

    En seconde partie de soirée,

     Grey's anatomy -> 1er épisode4,7 millions (38,8%) dont 55,6% sur les femmes de moins de 50 ans.

                                         2e épisode : 3,6 millions (48,1%) dont 68,2% auprès des femmes de moins de 50 ans.

     Un oeil sur la planète-> 1 009 080 (13,1%)

     Ce soir ou jamais-> 505 000 (7,3%)


    * Mardi 26,

    En prime time,

    Cyril Lignac

     Football : Losc Lille/AC Milan-> 5 381 760 (22,6%)

     93 rue Lauriston-> 5 269 640 (22,2%)

     Vive la cantine !-> 5 101 460 (21,8%)

     The Closer-> 4 428 740 (17,8%)

     Stagiaire à durée indeterminée-> 392 420 (1,6%)

     

    En seconde partie de soirée,

     Le Droit de Savoir-> 2 900 000 (32,7%)

     Les hommes de l'ombre-> 1 400 000 (17,9%)

     T'empêches tout le monde de dormir-> 1 300 000 (17,9%)

     Ce soir ou jamais-> 1 681 800 (12%) avant le Soir 3, et 336 360(5,4%) après le journal.


    * Mercredi 27,

     

    En prime time,

     L'homme de ta vie-> 6 502 960 (28%)

     Missing-> 4 316 620 (17,7%)

     Vie privée, vie publique-> 4 148 440 (18,5%)

     L'état de Grace-> echec ! 3 139 360 (12,9%)

     

    En seconde partie de soirée,

     Juste Cause -> 2 410 580 (20%)

     L'arêne de France -> 1 513 620 (25,3%)

     Ce soir ou jamais-> 392 420 (6%)


    * Jeudi 28,

    En prime time,

     Une femme d'honneur-> 8 745 360 (35,9%)

     Prison Break -> 5 325 700 (21,3%)

     Envoyé Special-> 3 924 200 (17,9%)

     Stupeur et tremblements -> 2 354 520 (9,2%)

     

    En seconde partie de soirée,

     La Methode Cauet -> 2 578 760 (31,1%)

     10eme chambre, instants d'audience-> 1,5 million (23,4%)

     Ce soir ou jamais-> 800 000 (6%) avant le Soir 3, et 448 480 (7,1%) après le journal. En moyenne, cette semaine, la nouvelle émission culturelle a réuni 616 000 personnes pour 7,8%.


    * Vendredi 29,

    En prime time,

     : Fin de soirée...

     Star Academy-> 6 783 260(33,1%).  Dans le détail : 41,8% sur les femmes de moins de cinquante ans, 40% sur les 15-24 ans et 41,9% sur les 15-34 ans. Pic d'audience à 21H50 avec 7 680 200 personnes.

     NCIS : enquêtes spéciales

    -> 5,8 millions (24,4%) dont 35,9% sur les moins de cinquante ans.

     Thalassa -> 4 millions

     Homicides -> 3,3 millions

     

    En seconde partie de soirée,

     Sans aucun doute-> 1 840 000 (39,3%)

     Numbers-> 3 700 000 (17%). L'audience supèrieure s'explique par la diffusion de cette série, qui commence plus tôt.



      La série

                                                                    (n°4)

    Retrouvez chaque semaine des extraits du dernier livre de Guy Carlier, 10 ans de chroniques.

     

    - Les Grosses Têtes, juillet 1996

    " Et j'oubliais Jacques Pradel... Pradel égal à lui-même, puisque dans Les Grosses Têtes, il emmène l'humour au même endroit que celui où il emmène l'emotion dans ses propres émissions. Le problème, c'est qu'il ne tire pas la chasse, Pradel. Résultat, à chaque fois, c'est nous qui ramassons la merde..."

     

    - I Television, novembre 1999

    " J'ai testé pour vous la nouvelle chaîne d'info, I Télévision. Pour vous donner une idée, ça ressemble au journal de Jean-Pierre Pernault, mais avec des incidents techniques de France 3 Regions. [...] Alors je vous explique le principe. Toute la journée, vous avez un présentateur dont ils ont collé le bureau juste devant la porte d'entrée de la chaîne. Donc, on voit les gens rentrer dans la station, les coursiers avec les pizzas, des types qui arrivent et se font la bise, "tiens, salut, ça va, ouais, qu'est-ce-que tu fous là, ben je viens postuler pour un emploi de journaliste-cameraman-preneur de son-monteur-chauffeur de camionnette de couleur atroce à 8000 francs par mois. Oui, parce que c'est ça le concept. "


    Lu dans la presse

    ALAIN REY : « La pensée UMP est dominante, il fallait que France Inter soit propre sur elle »
    (Sur l'ancien chroniqueur de France Inter Alain Rey) : Sur France Inter pour son 8 h 57, il arrivait tôt, s'asseyait, prenait un café et sortait de son cartable une petite feuille brouillonne lisible par lui seul. « Il y a eu chez lui une forme de dévoilement, puisqu'il s'est mis à parler en son nom propre. Et aussi une prise de risque puisqu'il est passé de l'écrit à l'oral », confie Danièle Morvan, collaboratrice du Robert depuis vingt-cinq ans. Il aimait cette démultiplication, ne se défendait pas d'un certain narcissisme, croisait ainsi le vivier de l'actualité au petit matin, comme ces hommes politiques qui voudraient ne heurter personne. « Un réseau d'interdits et de tabous pèse sur leur discours. Je ne sais pas comment ils arrivent à prononcer trois mots. C'est une performance linguistique remarquable qui aboutit à quelque chose qui ne peut pas être passionnant. » Il aime bien François Hollande, se sentait « assez proche » de Bourdieu, a clairement laissé entendre ce qu'il pense des aboiements de Sarkozy. « On lui disait souvent : "Tu es le plus subversif d'entre nous" », raconte le journaliste Vincent Josse. Et voilà comment un érudit, qui libéra ses convictions au gré des définitions, fut écarté des ondes de France Inter par le président Cluzel. « J'y vois deux raisons. Un, Cluzel ne supporte pas le vieillissement et la maladie, et je suis vieux. Deux, la pensée UMP est dominante, fallait que France Inter soit propre sur elle. » Un coup de la droite, puis trois mois plus tard, avec l'affaire coloniale, un coup de la gauche. « C'est un homme libre », dit Stéphane Paoli. [...]

    (Libération, mardi 26 septembre)

    * * *

    JT / SECURITE : les images orchestrées par Sarkozy font débat au sein des rédactions

    Deux images. Un visage tuméfié en gros plan qui rappelle celui de « papy Voise », diffusé en boucle à la veille de l'élection présidentielle de 2002. Et un coup de filet policier aux Tarterêts en forme de conférence de presse. Deux images orchestrées par (le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP) Nicolas Sarkozy qui relancent le débat sur le traitement médiatique de l'insécurité, le même qui avait agité l'après 21 avril 2002. La première, c'est celle du CRS tabassé aux Tarterêts, interviewé sur son lit d'hôpital. A l'occasion de la visite de Sarkozy à son chevet jeudi dernier, la Direction générale de la police nationale sélectionne quelques journalistes - Europe 1, l'AFP, LCI, France 2... qui mettent ensuite leurs images et leurs sons à disposition. L'interview du CRS fait l'ouverture des JT de 20 heures de TF1 et France 2. Sur France 3, quelques minutes avant le 19/20, la rédaction s'interroge. « Il y a eu un débat, raconte Jean-Marc Pitte, président de la Société des journalistes (SDJ). Nous avons décidé de ne pas passer les images, car nous n'avions pas le temps de les remettre dans leur contexte. » C'est chose faite dans le Soir 3, où le commentaire précise qu'il s'agit d'« une entrevue avec la presse organisée par le ministère de l'Intérieur ». Toutefois le SNJ-CGT de France 3 « appelle les journalistes à s'interroger sur leurs pratiques ». Rebelote lundi avec le coup de filet aux Tarterêts, grand ouvert aux médias par le ministère de l'Intérieur. Ce que ne précise pas TF1, ni à 13 heures, ni à 20 heures. En revanche, sur France 2 (à 20 heures seulement) et France 3, les journalistes soulignent que la descente s'est effectuée « sous les objectifs de nombreuses caméras ». Sur les rédactions, plane le soupçon d'une bonne vieille manip sarkozienne. Julien Dray, porte-parole du PS, qualifie, lui, l'opération de « police spectacle ». Pas si simple, répond-on à France 2 et France 3. « Il ne faut pas que Sarkozy cache la forêt, s'exclame Serge Cimino, du SNJ de France 3. Le problème est plus vaste. » [...]


    (Libération, mercredi 27 septembre)

     

     

    "Françaises, Français, blogueuses, blogueurs...", par Patrick Jarreau

     

    En 2002, déjà, tous les candidats avaient un site. La nouvelle mode, c'est le blog. Un homme ou une femme politique moderne se doit d'en avoir un. (...) Le propre de la communication par blog est en effet de ne pas être à sens unique. Le récepteur du message se veut tout aussi émetteur que celui ou celle dont il lit les textes. (...) Se constitue ainsi une "république des blogs", bannière sous laquelle quelque 80 blogueurs se sont réunis, mercredi 27 septembre, dans un café parisien.

    (...) Les journaux et les médias audiovisuels classiques s'inquiètent (la preuve) de ces circuits de communication qui s'établissent dans leur dos, voire sur leur dos.

    Dominique Voynet et François Bayrou sont passés saluer les blogueurs. Le président de l'UDF n'a pas de blog personnel, alors que la candidate des Verts a le sien (http://www.dominiquevoynet.net/blog/), mais il trouve ce nouvel instrument très intéressant. D'ailleurs, la liste des hommes politiques (et des rares femmes) qui tiennent leur journal électronique ne cesse de s'allonger. Jean-Pierre Raffarin, auquel son mandat de sénateur de la Vienne laisse des loisirs, vient d'ouvrir son "carnet" (http://www.carnetjpr.com/). Certains sont devenus des stars du blog politique : Dominique Strauss-Kahn à gauche, Alain Juppé à droite. Contrairement à ce qu'on croit parfois, Ségolène Royal, dont l'ascension doit beaucoup à l'Internet, n'a pas de blog. Son site, desirsdavenir.org, est un site classique, informant sur les positions et les activités de la candidate, mais agrémenté d'un forum "participatif", dont le contenu est "modéré", c'est-à-dire filtré, a priori.

    (...) Pour les responsables politiques, participer à la "blogosphère" est une cure de jouvence et une épreuve de réhabilitation. Non, ils ne sont pas lointains, hautains, repliés sur leur monde, incapables de tenir compte de ce que pensent les simples citoyens. Et puis, le blog leur permet de réaliser leur rêve de toujours : communiquer avec les électeurs sans l'intermédiaire de ces éternels gêneurs que sont les journalistes.

    (Le Monde, vendredi 29 septembre)


    votre commentaire
  • - épisode 207......."Sexe, voisins et vidéo" (titre original : "Color and Light/ I Must Be Dreaming")

    Guests : Joy Lauren (Danielle Van De Kamp), Mehcad Brooks (Matthew Applewhite), Brent Kinsman (Preston Scavo), Shane Kinsman (Porter Scavo), Zane Huett (Parker Scavo), Page Kennedy (Caleb), Roger Bart (George Williams), Larry Miller (Leonard Harper), Sam Lloyd (Dr Albert Goldfine), Meagen Fay (Norma Harper), Linda Dano (Francine Williams), Maree Cheatham (Ceal), Alec Mapa (Vern)

     

    Lynette est aux anges. Elle a enfin trouvé des compagnons de jeu pour ses enfants, aussi turbulent qu'eux. Elle connaît enfin la joie d'envoyer Porter et Preston chez des amis, laissant ainsi la maison vide. Tout aurait été parfait si Lynette n'était pas un jour tombé sur une vidéo assez hot de Norma et Leonard en plein dans leurs ébats amoureux. Ce sont leurs enfants qui ont apporté la vidéo pensant que c'était un film. Norma est mise au courant, et, extrèmement gênée, ne veut plus les voir. Quelques jours plus tard, Lynette tente d'arranger le coup avec Tom en signifiant au couple que ça ne leur pose aucun problème. Elle n'aurait pas dû... Norma et Ralph, revigorés par la nouvelle, décident de leur montrer la fameuse chambre équipée d'une caméra et de projecteurs. Ils leur proposent même de leur prêter la chambre si l'envie leur en dit. Eberlués, Lynette et Tom décident de couper tout contact avec eux, sans le leur dire directement.

    Après sa deception amoureuse, Susan a la joie de constater que rien ne va plus entre Karl et Eddie. En effet, ils en viennent à rompre après qu'Eddie ait découvert une photo de Susan sous leur lit. Pour se consoler, Karl passe le soir chez Susan et tous deux noient leur tristesse dans l'alcool. Mais l'on connaît bien les effets ravageurs de cette boisson... C'est ainsi que les deux anciens époux passent la nuit ensemble et sont réveillés par la réaction de Julie. De toute manière, Susan compte en rester là. Karl est embêté car il s'imaginait de nouveau en couple, mais il finit par se consoler bien vite. Eddie et lui se remettent ensemble. Au détour d'une scène, on verra néanmoins qu'il continue à garder secrètement une photo de son ex-femme, cachée dans un livre cette fois.

    Bree de son côté, est prise de vitesse par l'enthousiasme de George. Ce dernier la présente à sa famille et la demande en mariage. Elle se sent forcée de dire oui, et confie ses peines à son psychiatre, le Dr Goldfein. Il lui conseille de prendre son temps, comme le dit elle-même Bree à George. Apprenant que le psy est son conseiller et qu'il l'empêche d'aller plus loin, le pharmacien n'hésite pas à s'en débarrasser en le jetant d'un pont, non sans avoir pris soin de lui écraser la figure contre une pierre. George a désormais le champ libre.

    Gabrielle, est accaparée par la venue de ses trois amies mannequins. Elle ne tient pas à ce qu'elles remarquent qu'elle est enceinte et passe donc toute la journée à essayer d'entrer dans du 36. Le soir venu, la première chose que remarquent ses amies est sa prochaine maternité. C'est peine perdue, d'autant plus que Gabrielle passe une soirée detestable, se demandant encore comment elle a pu nouer des liens d'amitié avec ces femmes superficielles en tous points.

    Pendant ce temps, chez Betty, c'est la panique. Caleb a disparu. Mais il n'est pas loin. Chez Gabrielle plus exactement. Quand la femme de Carlos regagne son appartement et qu'elle tombe sur lui au premier étage, elle cherche à s'enfuir et roule la tête la première dans l'escalier. Caleb ne lui fait rien et se contente de partir.

    Par chance, si l'on peut parler de chance, Bree devait venir voir Gabrielle pour la sortir de sa robe, et prévient immédiatement les secours. Signe que quelque chose a changé : Gabrielle tient à partir avec la photo de son futur bébé, en espérant qu'il n'a pas été mis trop à mal par la chute.

    * * *

    Les phrases --> - " Ne vous inquiétez pas, je l'ai arrêté juste avant que vous n'enleviez votre soutien gorge." (Tom essaie de rassurer Norma au sujet de la cassette. C'est tout le contraire qu'il parvient à obtenir.)

                            " - Bree, mes amies sont mannequins. Elles ne sont jamais heureuses pour personne." (Gabrielle)

    La scène à ne pas rater -> Les enfants de Norma ainsi que Parker regardent sans broncher la cassette "olé olé". Lynette, prise de panique, met plusieurs secondes à l'arrêter et est même choquée par ce qu'elle voit.

    BONUS --> - Gabrielle est enceinte de trois mois et veut par tous les moyens rentrer dans du 36. Elle se prive même de manger pendant deux jours.

                     - Rex est mort il y a deux mois.

                     - La semaine dernière, Bree est allée voir Aïda à l'opéra avec George. Ils en ont pleuré tous les deux.

     


    - épisode 208......."L'ex femme de sa vie" (titre original : "The Sun Won't Set")

    Guests : Joy Lauren (Danielle Van De Kamp), Mehcad Brooks (Matthew Applewhite), Brent Kinsman (Preston Scavo), Shane Kinsman (Porter Scavo), Nashawn Kearse (Caleb Applewhite), Roger Bart (George Williams), Kathryn Joosten (Mme McCluskey), Paul Dooley (Addison Prudy), Danny Trejo (Hector Ramos), Mia Wesley (Leila Mitzman), John Bradley (Ty Grant), Lesley Ann Warren (Sophie Bremmer), Bob Newhart (Morty Flickman)

     

    Tout Wisteria Lane est en émoi après l'agression de Gabrielle. Bizarrement, la riche mexicaine prend tout cela à la légère. Avoir perdu son bébé ne semble pas la troubler outre mesure. Tout le contraire de Carlos, littéralement effondré. Devant la froideur de sa femme, il décide donc d'engager un ancien détenu, Hector Ramos, pour la surveiller. Mais il se lasse vite de la voir aller tous les jours faire du shopping. C'est pourquoi un jour sous pretexte d'aller déposer le chèque que vient de lui faire Gabrielle à la banque, il l'emmène avec lui et bloque les portes de la voiture. Arrivé dans un parc, il la laisse sortir et elle en profite pour s'enfuir. Mais il ne veut pas la tuer, bien au contraire. En réalité, s'il a été engagé par Carlos c'est pour l'aider à faire le deuil de son enfant, symbolisé ici par un ballon gonflé à l'hélium. Tout cela semble ridicule à Gabrielle, qui se prête cependant peu à peu au jeu, avant d'être réellement touchée par ce geste au demeurant anodin. Le ballon qu'elle laisse s'envoler après plusieurs minutes l'aide à accepter le deuil de ce bébé.

    Lynette, depuis l'agression, a peur pour ses enfants. Un soir, elle trouve même les jumeaux jouant dehors sans surveillance. Tom prend cela avec philosophie et la convainct qu'il n'y a aucun danger. La preuve, il a longuement formé ses enfants pour qu'ils ne suivent aucun étranger. Voulant montrer à son mari que son plan n'est pas si parfait, Lynette demande à Stu, l'assistant du bureau, d'enlever ses enfants. Le jour convenu, elle invite son mari à se placer face à la fenêtre et à regarder. Porter et Preston ne resistent pas longtemps à la tentation et montent à bord de la voiture de Stu. Mais la vieille voisine, qui observait la scène de loin, intervient aussitôt et le paralyse à l'aide de son arme qui envoie des rayons éléctriques. Stu est bon pour quelques jours de repos et Tom n'a plus qu'à revoir toute sa stratégie.

    A l'occasion du mariage de sa mère, Susan se pose des questions sur son père, surtout depuis qu'elle a appris de la bouche de Mike que la marine marchande n'avait jamais combattu au Vietnam (pretexte trouvé par sa mère). Le futur marié lui avoue qu'elle a eu une relation avec un homme dont elle n'est pas très fière. Et la vérité éclate enfin le jour du mariage : le vrai père de Susan était en fait son patron, qui l'a quitté quand elle était enceinte. Il s'agit du gérant de l'épicerie du coin. Susan n'en croit pas ses oreilles.

    Bree manque s'étouffer lorsqu'elle découvre un matin dans le journal local l'annonce de ses fiancailles avec George. Le pharmacien, confus, s'excuse et prétend ne pas avoir eu le temps de la retirer. En fait, il ne cherche qu'à lui forcer la main. Bree est un peu rassurée par le fait que le même jour, le journal faisait ses gros titres sur une inondation au Sri Lanka. Selon elle, les gens ne liront donc pas les annonces. Il n'empêche quelques-uns les lisent. Leila Mitzman fait partie de ces personnes. Etant sortie quelques mois avec George, elle met engarde Bree contre lui et lui affirme qu'il est fou. Aveuglée par l'amour, la mère d'Andrew se refuse à le croire. Pour la convaincre davantage, George prétend que c'est elle qui est folle et lui montre les médicaments qu'elle consomme. Convaincue, Bree repart. Elle ne sait pas que les médicaments montrés par George n'ont jamais été consommés par Leila, mais elle enlève malgré tout sa bague de fiancailles.

    Un coup fatal est porté à leur relation un soir au restaurant. Bree tombe sur l'un de ses anciens petits amis de fac, Ty Grant. George lui annonce d'emblée qu'ils sont fiancés. Outrée, Bree entend lui faire payer cette audace en invitant Ty à danser. George ne le supporte pas bien longtemps et interrompt la danse en assénant un coup de poing à Ty. Pour Bree, c'est l'assurance qu'il y a quelque chose qui cloche chez cet homme. Elle décide de mettre fin à leur relation. Pour se venger, George vole la voiture de Ty et y met le feu.

    Séquence fin -> Alors que la nuit est tombée sur Wisteria Lane, le chien de Mike se comporte anormalement. Il a detecté une présence étrangère dans la rue. Mike sort et voit un colosse noir. Il parvient à le maîtriser et à faire appeler la police. Ce dernier n'est autre que Caleb, le fils de Betty. Inquiète, elle fait discrètement signe à son fils de ne pas parler...

    * * *

    La phrase -->" - On ne va pas donner un nom à un truc de la taille d'une noix !..." (Gabrielle, qui explique à son mari pourquoi elle n'a pas cherché de nom pour leur bébé.)

    La scène à ne pas rater -> - le pseudo enlèvement des enfants de Lynette et l'arroreur arrosé.

                                           - Gabrielle et le ballon, scène très émouvante.

    BONUS --> - Sophie, la mère de Susan est sorti avec son patron, marié et âgé de 33 ans. Son nom est Addison Prudy.

                     - Rex est mort depuis sept semaines.

                     - Gabrielle aurait appelé son enfant Charlie (pour un garçon) ou Aurora (si c'était une fille).

                     - Matthew, malgré la vigilance de sa mère, continue à voir Danielle, la fille de Bree, pour laquelle il a eu le coup de foudre lors de l'épisode précédent, alors qu'il cherchait son frère.

                     - George a voulu épouser Leila six mois seulement après qu'ils aient commencé à sortir ensemble. Lorsqu'elle a accepté, il s'est montré possessif et a brûlé la voiture de l'ex de sa future femme qui vivait dans la même rue. Et une fois, il l'a giflé parce qu'elle avait osé parler à un homme dans un bar.


    votre commentaire
  • - épisode 110

    ... (titre original : "Sleight of Hand")

    Première diffusion

    : 7 novembre 2005 (FOX) vu par 10.6 millions de télespectateurs.

    Diffusion française

    : 28 septembre 2006 (M6) vu par

    Guests

    : Muse Watson (Charles Westmoreland), Frank Grillo (Nick Sarvinn), Danny McCarthy (Agent Danny Hale), Peter Reinemann (Gus), Al Sapienza (Philly Falzone), Holly Valance (le femme au téléphone), Michael Gaston (Quinn), Anthony Starke (Sebastian), Patricia Wettig (Caroline Reynolds)

     

    Mickaël et son équipe voient d'un très mauvais oeil les prisonniers s'activer dans la Reserve. Signe que le temps presse : non seulement nous ne sommes plus qu'à 10 jours de l'execution de Lincoln, mais la pose de la moquette dans la salle de pause est prévue dans les prochaines 24 heures. Pour Abruzzi, il n'y a qu'une seule solution : retrouver le pouvoir. Et pour cela, il faut livrer Fibonacci. Contre toute attente, Scofield accepte, et ne se démonte pas face à un puissant de la mafia. Après une guerre psychologique face à un Falzone qui ne se laisse pas troubler le moins du monde, Mickaël livre l'adresse, à contre-coeur. C'est aussi et surtout parce qu'Abruzzi a explicitement menacé d'attenter à la vie de Veronica.

    Fibonnaci se trouverait donc au Canada. Rappelons que s'il pose problème, c'est parce qu'il a été témoin du meurtre d'un certain Nicky auquel ont participé Abruzzi et Phily Falzone, les deux patrons de l'entrepôt pour lesquels il travaillait à l'époque, avant de tout dire à la police et d'être placé dans le programme de protection des témoins, avec sa famille. Un soir donc, Falzone et ses hommes sont au Canada, prêts à abattre le témoin génant. Mais au moment où ils se préparent à entrer dans la maison, ils tombent dans une embuscade orchestrée par la police, et sont arrêtés. En réalité, ce plan a été monté de toutes pièces par Mickaël et Abruzzi. Accusé de port illégal d'armes à l'étranger et de liberté conditionnelle enfreinte, Falzone est à l'ombre pour longtemps et John peut récupérer sa place de tout-puissant de la mafia à Fox River. Néanmoins, il n'abandonne pas l'idée que Mickaël lui livre vraiment Fibonacci à leur sortie de prison. Pour s'en assurer, il garde la photo de Veronica et la menace vraiment cette fois, le cas échéant.

    Dans la cour de la prison, C-note, intrigué par le comportement des complices les jours précédents, a fait en sorte d'intégrer la nouvelle équipe de la Reserve. Ce qu'il a découvert a confirmé ses doutes : ils tentent de s'évader ! Le premier contact avec Mickaël est un échec, ce dernier faisant mine de ne pas savoir de quoi il en retourne.

    Durant sa visite quotidienne à l'infirmerie, Scofield découvre une Sarah contrariée. C'est aujourd'hui son anniversaire, et comme à son habitude, son père s'est contenté de lui envoyer des fleurs. En vrai gentleman, Mickaël dépose une rose sur son bureau avant de partir.

    Son frère, lui, bouillonne dans sa cellule et relit pour la centième fois le message codé de son fils, reçu hier et lui disant que tout va bien. Mais le moral n'y est pas. Pour preuve, il accepte finalement de remplir la fiche qui stipule le dernier repas qu'il souhaite recevoir. Ce seront des pancakes à la myrtille. Chacun ses goûts.

    A l'extèrieur, les agents secrets sont déchargés monentanément de l'affaire Burrows au profit d'un nouveau venu, Quinn. Cet homme est redoutable car sous ses airs d'incorrigible maladroit se cache en fait un individu prêt à tout pour arriver à ses fins. Kelermann en fait la douloureuse expèrience puisqu'en voulant s'opposer, il se retrouve avec deux phalanges cassées. Mais cela ne se passera pas comme ça... Kellermann va voir la vice-présidente en personne pour lui signifier qu'il ne lâchera pas le dossier.

    Poursuivant son objectif, à savoir la mort de Veronica et Nick, Quinn se rend chez l'ex de l'avocate, Sebastian Balfour. Il lui annonce la mort supposée de Veronica et en profite pour rentrer chez lui histoire de prolonger la conversation. Mais la mort attend Sebastian à l'iintèrieur. Grâce à cela, Quinn accède à la messagerie de l'ancien compagnon et peut communiquer en direct avec Veronica. Etonnée d'avoir un message de Sebastian, elle reste prudente et met rapidement un terme à la conversation, sans préciser où elle se trouve. Peu importe pour Quinn, qui avait tout prévu. Un système lui permet de la localiser précisément.

    Séquence fin

    -> C-note y va au culot et affirme à Bellick qu'il travaille avec les autres à la Reserve. Face à eux, il ne leur laisse pas le choix, en se dirigeant intentionnellement sur le trou. Et voilà un nouveau futur évadé qui s'ajoute !

    Au même moment, à la campagne, Veronica et Nick réalisent que tout l'argent qui transitait dans la société Ecofield n'avait qu'un but : financer la campagne présidentielle de la vice-présidente actuelle. En effet, les multiples subventions federales reçues par Ecofield pour la recherche d'une énergie alternative n'avaient abouti à rien. Il s'agissait d'une simple couverture pour Mme Reynolds. A quelques mètres de l'avocate et de son associé pour l'occasion se trouve Quinn, prêt à surgir dans la maison...

    * * *

    Les phrases

    --> -" Tu as fait une bonne chose, John. Je crois que je vais devoir rappeler les gens que j'avais engagé pour t'éventrer..." (Falzone et ses blagues de mauvais goût)

                            - " C'est Darwin qui gagne à l'intèrieur de ces murs. Pas Einstein." (C-note, à Mickaël)

    BONUS -->

    - La photo de Veronica que possède Mickaël a été prise dans un camping.

                     - C-Note travaille en cuisine depuis 8 mois et en a assez. Il propose jusqu'à 150 $ au chef de l'IP d'alors (désormais surnommé "le pirate") pour travailler avec eux.

                     - Le slogan de campagne de Reynolds : "One nation, countless dreams"; autrement dit, "Une nation, des rêves infinis".

                     - Mickaël envisage de s'enfuir au Panama avec son frère sitôt sorti de Fox River.

                     - Fibonacci se trouve en réalité au Kansas. Et comme Falzone a payé Bellick la veille de son arrestation, cela laisse à Abruzzi le temps de se remettre à flot.

                      - L'adresse où est censé se trouver Fibo, au Canada : 345, Hamilton Avenue, Thunder Bay, Ontario. C'est une complice de Mickaël qui a alerté les forces de l'ordre sur place. Une fois de plus, il avait tout prévu.

                      - Bellick avoue gagner 40 000 $ par an. Mais la seule raison qui le fait tenir est la substentielle prime versée par Abruzzi chaque premier du mois. En échange, ce dernier bénéficie de privilèges, tels que diriger l'IP et choisir ses co-équipiers.

     


    - épisode 111

    ... (titre original : "And Then, There Were 7")

    Première diffusion

    : 14 novembre 2005 (FOX) vu par

    Diffusion française

    : 28 septembre 2006 (M6) vu par

    Guests

    : Muse Watson (Charles Westmoreland), Frank Grillo (Nick Sarvinn), Danny McCarthy (Agent Danny Hale), Lane Garrison (David 'Tweener' Apolskis), Holly Valance (Nika), Michael Gaston (Quinn), Matt DeCaro (Jerry), Stacy Keach (Warden Pope)

     

    L'évènement du jour est la visite de Mme Scofield à Fox River. Tout le monde en reste bouche bée, même Bellick qui est persuadé de l'avoir déjà vue quelque part. Mais Nika n'est pas vraiment sa femme. Il s'agit d'une complice, originaire de Republique Tchèque et que Mickaël a aidé à s'installer en Amérique. Elle vient lui apporter une carte de crédit ! Cette carte a son importance. Elle lui permet d'acccéder à la salle contenant toutes les affaires des prisonniers à leur entrée, et de récupérer les siennes. Dans le lot, ce qui l'interesse avant tout, c'est sa montre en or. Seul hic, elle manque à l'appel. Charles confirme à Scofield que c'est une pratique courante. Les gardiens se servent dans les effets personnels de leurs détenus. Mickaël, en voyant le nouveau compagnon de cellule de Charles, qui n'est autre que le jeune d'hier, de son vrai nom David, a une idée. Il va user de ses talents de pick-pocket pour subtiliser sa montre reperée sur un gardien. Le jeune Tweener fait mine d'avoir une crise d'epillepsie ou quelque chose du même genre, et prend la montre sans difficulté. En échange, Mickaël étudiera la possibilité pour lui d'intégrer l'équipe des IP.

    Dans le même temps, Charles est convoqué chez Pope, qui a une bien triste nouvelle à lui apprendre. Sa fille, est gravement malade, atteinte d'un cancer à l'oesophage. Les médecins ne lui donnent que quelques semaines à vivre. Mais Pope n'a pas pu lui obtenir un droit de sortie pour se rendre à son chevet... Il en aura la possibilité à son décès mais cela ne l'interesse pas. Il tient à voir sa fille en vie pendant qu'il en est encore temps. Voilà pourquoi il décide de tout avouer à Mickaël pour faire partie de l'équipe d'évasion. Oui, il est bien le légendaire DB Cooper. Non, lors du vol de la voiture, ce n'était pas lui qui était en prison, mais son père, qui porte le même nom. Scofield étant difficile à convaicre, Charles achève sa plaidoirie en glissant dans une Bible un des billets du braquage.

    Mickaël met à profit sa journée pour cacher le dispositif construit quelques heures plus tôt, et qui se compose d'une montre et d'un magnetophone. Il le dissimule sous la fenêtre de l'infirmerie, et attend toute la nuit. Bellick profite de ce que le travail soit terminé pour se rendre dans son night-club favori et assiste au début du spectacle de Jasmine, alias Nika. La menaçant de contacter le bureau de l'Immgration, elle lui apprend que Mickaël désirait une carte de crédit. Cela laisse Bellick sur sa faim mais il ne pourra pas en tirer davantage.

    Le lendemain, Mickaël récupère l'ensemble et l'écoute avec Fernando. Au bout d'une vingtaine de minutes, il a enfin la réponse à sa question : les gardes passent toutes les 18 minutes sous la fenêtre de l'infirmerie. Ils auront donc ce laps de temps pour s'échapper. Sarah pour sa part est mécontente de voir que Mickaël s'est servi d'elle avec un plan drague très élaboré, alors qu'il était marié. Désormais, leurs relations seront uniquement de docteur à patient.

    Dans leur cabane de campagne, Nick et Veronica tombent dans le piège tendu par Quinn. L'agent pretexte avoir été victime d'un accident de voiture pour pénétrer à l'intèrieur. Une fois Nick retourné, il lui tire une balle dans le dos, ce qui l'affaiblit considérablement. Puis l'avocate et celui qui aurait pu être son beau-fils sont attachés et retenus séparément. Les interrogatoires menés par Quinn ne donnent rien. Profitant d'une abscence, Veronica défait ses liens et lui fracasse une chaise sur la tête. Pas le temps de s'enfuir en voiture, ils courent en forêt, laissant Nick derrière eux. Veronica, au bout de quelques minutes, semble être prise au piège. C'est sans compter sur l'arrivée surprise de Lincoln Junior, par derrière, qui le précipite dans un puits. Les deux s'en vont ensuite rejoindre Nick sans demander leur reste.

    Quinn, muni de son portable, contacte les deux agents secrets, Kellermann et Danny. Mais le premier a la dent dure contre le nouveau et au lieu de le sauver, bouche le puits, le laissant mourir à petit feu d'autant plus que maintenant son portable est à plat.

    Séquence fin ->

    Mickaël est contrarié. Il confie à son frère que vu le laps de temps qui leur est imparti pour s'échapper, ils sont trop nombreux. Certains vont devoir quitter l'aventure d'une manière ou d'une autre.

    * * *

    Les phrases

    --> Dialogue entre David et Mickaël : - "19 cents de l'heure ? C'est de l'esclavage, yo !"

                                                                         - " C'est la prison, yo."

    - "Veronica et LJ ne t'aiment pas beaucoup, ou alors ils confiance en ton système cardio-vasculaire..." (Quinn, paix à son âme, met la pression sur Nick)

    - " Sergent Sodomie, c'est à toi !" (Abruzzi, intimant à T-Bag l'ordre de creuser.)

    BONUS

    --> Malgré les émeutes, les budgets alloués aux soins médicaux et à la prévention sont en baisse (10 et 35%).

                   - David Apolskis est emprisonné pour avoir frappé un policier en civil.

                   - Mickaël a épousé Nika un jour avant son braquage de banque. Elle vivait dans un hôtel à 69$ la chambre (shampoing gratuit), près de l'aéroport.

                   - Bellick a un ami dans la police de Chicago.

                   - La montre de Mickaël est une Remedi datant de 2003.

                   - La fille de Charles est hospitalisée à l'hôpital du Sacré-Coeur, à Indianapolis.

    - Les affaires de Mike à son entrée en prison : un costume noir, une paire de chaussettes, des lacets, un magnetophone et une montre en or.


    votre commentaire
  •  L'ETAT DE GRACE

    Etant un inconditionnel de séries télé, j'ai toujours regretté le manque d'audace de la fiction française, souvent remplie de bons sentiments et ininteressante au possible. Alors, pensez-bien, quand j'ai appris que France 2 diffusait ce mercredi une fiction enfin innovante, je n'ai pas manqué de la regarder. L'Etat de Grace frappe fort pour une première. Oser mettre en scène une femme présidente de la Republique, il fallait y penser !

    Après avoir visionné les deux premiers épisodes, mon impression est plutôt bonne. En résumé, on aurait pu s'attendre à bien pire. Bien sûr, L'Etat de Grace n'a rien de comparable avec son équivalent américain Commander in Chief. Ici on est dans le registre de la comédie, même si l'on ne s'interdit pas quelques instants d'émotion.

    La grande force de la série est de multiplier les clins d'oeil et ne pas hésiter à anticiper. On s'amuse ainsi à repertorier ces petites allusions. Parmi les clins d'oeil, le premier ministre, qui voue une haine féroce à Grace, tente de la descendre dans les médias. Pour cela, il veut organiser un débat chez Marc-Olivier Fogiel en affirmant " Il nous doit bien ça...". Ce premier ministre étant de droite, toute coincidence avec les préférences politiques de Marco ne serait pas purement fortuite.

    Autre exemple, Grace refuse d'apparaître dans les émissions grand public telles celle de Drucker, qu'elle nomme, car elle ne souhaite pas déverser des flots de banalité.

    En vrac, on aura pu assister aux premiers pas de Christophe Barbier (journaliste du Point et de LCI) dans la fiction. Il joue un rôle de composition, puisque journaliste politique, mais sous le nom de Christophe Hatier. De même, Paris Match est l'hebdo choisi par la présidente pour s'afficher avec son mari. Et c'est un bon point de cette fiction, tous les titres de journaux cités existent, contrairement aux partis politiques qui ont des noms inventés de toutes pièces, afin d'éviter tout problème juridique. Le parti de la droite a le nom de Union de la droite, et Grace Bellanger est sans étiquette, issue du monde associatif.

    Avec cet élément, on touche aussi au côté irréaliste de la fiction. Même s'il s'agit d'une comédie, on pourra regretter certaines scènes trop loufoques. Pour vous citer deux cas, au cours d'un dîner, le mari de la présidente arrive en jupe écossaise, évitant de peu l'incident diplomatique. Ou encore, la présidente de la Republique sort plus souvent qu'à son tour dans la rue, incognito, sans le moindre service de sécurité. Inenvisageable réellement.

    L'autre raison pour laquelle j'ai apprécié L'Etat de Grace est, comme je vous le disais, sa tendance à anticiper. Poussant l'audace jusqu'au bout, les scénaristes ont imaginé que les Etats-Unis feraient le grand saut également. La présidente a établi une grande complicité avec une certaine Hillary Clinton ! Complicité qui autorise malgré tout quelques piques envers le pays de l'oncle Sam. Lors de la scène où la présidente française apprend que la CIA s'est procurée son test de grossesse (eh oui, car non contente d'être la première femme à acceder à la fonction suprême, voilà qu'elle va se retrouver avec un marmot sur les bras !) et n'en a pas informé son homologue américain, elle pense que c'est pour éviter la formation d'un nouvel "axe du Mal" de la solidarité féminine (référence à peine voilée aux pays figurant sur la liste noire de Bush) , une "Internationale des Amazones" ajoute-t-elle.

    Dans le domaine de la politique-fiction, quelques éléments interessants à noter : Grace annonce lors d'un discours à la tribune de l'ONU qu'elle souhaite un élargissement du Conseil de sécurité et un bulletin radio nous informe que l'Iran a effectué un tir de missile visant Israël.

    L'Etat de Grace

    mélange donc avec talent humour et petites critiques de la société, saupoudrées d'une dose d'anticipation. Un vent nouveau souffle désormais sur la fiction française, déjà initiée par Clara Scheller (sur la même chaîne l'année dernière). On ne peut qu'espérer que l'expèrience ne s'arrêtera pas après les six épisodes de ce programme et que d'autres chaînes lui emboîteront le pas.

     le chien, Jean-Paul (!)

     

    BONUS --> Le téléphone portable est l'un des ressorts comiques de cette fiction. A chaque appel, le numéro de l'interlocuteur apparaît tel qu'il a été nommé dans le répertoire de la personne jointe. C'est ainsi que l'on voit le premier ministre surnommé "ballon de baudruche". Allusion à une scène dans laquelle Victor Tage, chef du gouvernement, compare Grace Bellanger à un ballon de baudruche qui va rapidement se dégonfler. Rancunière, la présidente ? A peine...


    votre commentaire
  • - épisode 205......." On n'enterre que deux fois " (titre original : "They Asked Me Why I Believe In You")

    Guests : Mehcad Brooks (Matthew Applewhite), Page Kennedy (Caleb), Adrian Pasdar (David Bradley), Joely Fisher (Nina Fletcher), Wallace Shawn (Lonny Moon), Scott Allan Campbell (Dét. Sloan), Kurt Fuller (Dét. Barton), Nicki Micheaux (Dét. Schroeder), James Shanklin (Dét. Morgan)

     

    En ce début de semaine, Susan a la surprise de recevoir la visite de Loony Moon, son agent littéraire. C'est un homme très proche d'elle, son confident. Il vient la voir pour lui faire part d'une grande nouvelle : il va monter sa propre maison littéraire et lui demande de le rejoindre dans cette nouvelle aventure. Susan accepte par principe, avant de découvir que Loony est dans une situation déplorable. Il a en réalité été viré de sa maison d'édition, pour cause de détournements de fonds; détournements qui ont concerné en premier lieu les dividendes de Susan. L'écrivain découvre également que Loony a des sentiments pour elle et pensait que c'était réciproque. Après ces nouveaux éléments, il n'est plus question de lui faire confiance. Néanmoins, il continuera à être son ami.

    Lynette, elle, est préoccupée par l'humeur execrable de sa patronne. Pour la dérider, elle l'emmene un soir au O'Connell un bar branché spécialisé dans les rencontres, et l'introduit auprès d'hommes. Nina passe une première nuit de folie et arrive au bureau complètement détendue le lendemain. Et elle ne compte pas s'en arrêter là. Lynette est bonne pour l'accompagner tous les soirs de la semaine, sous la menace d'être releguée le cas échéant à des tâches subalternes. Le vendredi, qui marque pour elle son cinquième jour consécutif d'entremetteuse, elle se fait ouvertement draguer par un homme marié. C'est le déclic. Un tour dans les toilettes pour femmes et la voilà transformée en reine de la nuit ! Les hommes n'ont d'yeux que pour elle. Nina se retrouve ainsi assise, à garder son sac. Les virées entre "amies" sont belles et bien finies.

    De son côté, Gabrielle présente à Carlos le nouvel avocat. Mais le latino ne l'apprécie pas du tout et craint d'être cocu une seconde fois. Il ordonne donc à sa femme d'en trouver un autre, ce qu'elle ne fait pas. De fait, elle se présente le lendemain de nouveau en sa compagnie. David y va cette fois au culot en affirmant mourir d'envie de coucher avec sa femme pendant qu'il se morfond en prison. Carlos apprécie ce franc parler et en fait son avocat, au grand étonnement de Gabrielle.

    Bree a la surprise de pouvoir récupérer le corps de son mari, grâce à la galanterie de l'inspecteur Barton. Mais tout ceci n'avait qu'un but : la piéger. En effet, le jour où Bree vient récupérer le corps, Barton lui fait part du dernier message laissé par son mari, l'accusant ouvertement d'empoisonnement. Bree a du mal à y croire et entre dans une colère folle contre Rex. C'est ainsi que le jour de son deuxième enterrement, auquel sont conviées ses amies les plus proches, elle refus que son mari réintègre la tombe qui lui était destinée. A la place, elle le met dans la fosse commune, et jette son alliance par la même occasion.

    Enfin, aux informations, la nouvelle du jour défile en boucle : le corps de Mélanie Foster, 17 ans, vient d'être retrouvé dans les environs de son lycée, enterré. Un coupable a même été arrêté. Mais, dans son fort intèrieur, Betty sait bien qu'ils ont arrêté la mauvaise personne. Le vrai coupable est enfermé dans sa cave et ce n'est autre que Caleb, son fils un peu attardé. Elle ne le fera sortir de cet endroit que lorsqu'il aura pris conscience de la gravité de son acte. Dans le même temps, elle écrit une lettre anonyme à la police de Chicago pour leur affirmer qu'ils ont arrêté la mauvaise personne. La lettre est prise au sèrieux car Betty ne manque pas de faire mention à la hâche dont son fils s'est servi pour le meurtre. Le mystère Applewhite commence à s'eclaircir...

    Séquence fin -> Où l'on voit Paul Young ouvrir une lettre. Serait-il de retour ?

    * * *

    Les phrases --> - " Le facteur a eu une attaque. On a de la chance qu'il ne bave pas sur les enveloppes." (Eddie, à Betty)

                            - " Il y a des centaines d'avocats gros et chauves et elle prend celui qui ressemble à un mannequin pour sous-vêtements !" (Carlos)

    Les scènes à ne pas rater -> - la thérapie de couple en prison, avec Gabrielle et Carlos

                                              - Lynette en reine de la nuit au O'Connell

                                              - Bree pète les plombs au cimetière. Du coup, le poème prévu ne sera jamais lu.

    BONUS --> - Mike a trouvé un travail près de Greenwood.

                     - Loony Moon était présent aux côtés de Susan au moment de la naissance de Julie; à la sortie de son premier livre; et après son divorce, où il l'a emmené au Mexique pour la consoler.

                     - La femme de Loony se prénomme Jeannie et est partie avec les enfants devant la situation catastrophique de son mari.

                     - Parker déteste les peperonnis.

                     - Mélanie Foster avait disparu depuis quatre mois.

                     - Rex est enterré un vendredi.

                     - Pour détendre sa patronne, Lynette a tout essayé : les vagues apaisantes, les bougies parfumées...


     

    - épisode 206......." Not in the mood for love " (titre original : "I Wish I Could Forget You")

    Guests : Lesley Ann Warren (Sophie Bremmer), Roger Bart (George Williams), Adrian Pasdar (David Bradley), Joely Fisher (Nina Fletcher), Sam Lloyd (Dr Albert Goldfine), Robert Clendenin (Louis), Scott Atkinson (le policier #1), Richard Jenik (le policier #2)

     

    Le fait marquant du jour n'est autre que le retour de Paul Young, que tout le monde soupçonne du meurtre de Martha Huber. Lorsque les quatre voisines l'aperçoivent, elles appelent la police aussitôt. Mais il n'y a aucun mandat d'arrêt à son encontre, et Mike affirme qu'il ne sait rien sur lui, contrairement à ce qu'il ce qu'il avait confié à Susan. Plus tard, il lui expliquera que tout dire à la police l'aurait conduit tout droit en prison. Il a en effet obtenu des aveux sous la contrainte et violé sa liberté conditionnelle en agissant de la sorte.

    Bree et George veulent franchir une nouvelle étape dans leur relation. Mais à chaque fois que la situation semble aller plus loin que les simples baisers, Bree est victime d'une crise d'urticaire. Pour son médecin, c'est avant tout psychosomatique. Refusant de se l'avouer de prime abord, elle doit bien se rendre à l'évidence. Elle pense donc que la situation reviendra à la normale en partant en week-end avec George dans un hôtel. Là-bas aussi, même blocage. Ce n'est qu'avec la menace implicite de George qui laisse entendre qu'il ne pourra pas attendre éternellement, que Bree prend sur elle. Ils couchent alors ensemble pour la première fois. Peut-être est-ce un peu trop rapide pour celle qui n'a pas encore fait le deuil de son mari.

    Au tribunal, Gabrielle tente d'obtenir la libération de son mari, aidée de l'avocat David Bradley. Malheureusement, un fou tire sur l'avocat pour une affaire antèrieure dont le verdict ne lui convient pas. David est touché à l'épaule et les deux individus se rapprochent à cette occasion, à tel point que David est incapable de plaider pour la libération de Carlos, tant il est amoureux. Voulant à tout prix sortir, le mari donne son consentement à Gabrielle pour qu'elle puisse le convaincre grâce à ses atouts naturels. D'abord réticent, l'avocat accepte ensuite le principe de n'avoir qu'une partie de jambes en l'air de temps en temps. Cela stoppe net Gabrielle. S'il l'aimait autant, il n'aurait pas accepté ce principe. Partant de ce constat, elle l'oblige à plaider pour son mari, au risque de se voir radié du barreau pour harcèlement sexuel. Bien joué.

    Lynette, apèrs avoir joué les entremetteuses, subit une nouvelle humiliation au travail. Cette fois, ce sont ses vêtements qui ne vont pas : ils sont soit laids, soit tâchés. Piquée au vif, Lynette dévalise les boutiques, au grand dam de son mari. Pour Tom, il faut savoir faire des sacrifices, et donc tout rendre. Mais, le jour de la réunion, voyant que tout le monde est bien habillé, Lynette ne résiste pas à l'envie de mettre pour quelques heures l'un des tailleurs qu'elle devait rendre. Elle prend bien soin de dissimuler l'étiquette de sa veste. Pas de chance, car au cours de la présentation, une autre étiquette, celle de sa jupe, dépasse. Nina prend un malin plaisir à l'arracher, en sachant très bien que Lynette comptait le rendre. De retour à la maison, Lynette rivalise d'imagination pour convaincre son mari que le fait de garder le tailleur n'est pas si catastrophique. Elle lui offre des clubs de golf de haute qualité. Tom ne peut pas résister bien longtemps.

    Séquence fin -> Après que Paul ait appris par Susan qu'elle avait envoyé Zach dans l'Utah, ce dernier en informe Mike au détour d'une conversation. Furieux, le plombier se rend directement chez la principale concernée. Susan est en train d'essayer la robe de mariée de sa mère. Elle est persuadée qu'il va la demander en mariage. Que nenni. Il veut seulement avoir confirmation de ce que lui a dit le voisin. Susan acquiese. Mike s'en va donc, non sans avoir signifié à Susan que tout était finit entre eux. S'ensuit une scène déchirante au cours de laquelle Susan court après Mike en robe de mariée. Celui-ci s'en va en voiture. Les amies de Susan sortent pour la consoler.

    * * *

    La phrase --> - " Il faut bien que quelqu'un le dise : "Qu'est-ce que tu as fumé Susan ?..." (Edie, après que Mike ait affirmé n'avoir rien à reprocher à Paul.)

    La scène à ne pas rater -> - Lorsque Susan revient des courses et qu'elle voit Paul, elle en laisse tomber ses paquets. Paul ramasse une compote qui roule jusqu'à lui, et Susan lui dit d'une voix tremblotante : "Posez cette compote... Doucement...". Parodie des scènes où le bandit à une arme en main et est sommé par les forces de l'ordre de la poser au sol.

    BONUS --> - George a une langue plus grande que les autres.

                     - Lynette a fait des folies : 3000 $ au total de shopping, dont 900$ pour son superbe costume blanc. Cela faisait six ans qu'elle ne s'était plus achetée d'habits. Devant ses collègues, elle devait assurer la présentation de la campagne de pub pour la vodka Kamarov.

                     - Zach est à Bountiful, dans l'Utah.

                     - Carlos risque jusqu'à huit ans de prison.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires