Une fois n'est pas coutume, et c'est un engagement de Patrick de Carolis, l'été n'est plus censé rimer avec "rediffusions", "programmes sans intérêt"... Dancing Show fait partie de ces nouveaux produits. Alors certes, l'audience du premier prime a frôlé le bide, mais cela ne veut pas dire pour autant que cette émission animée par Anthony Kavanagh soit dénuée d'intérêt.

Pour vous résumer le concept, sachez que le Dancing Show n'est autre que la Nouvelle Star de la danse. Le but ? Elire le meilleur couple, qui aura alors la chance de pouvoir se produire sur une grande scène parisienne, en l'occurence, le Casino de Paris. Soumis à un jury impitoyable, qui frôle une fois de plus la caricature (le méchant jamais content, l'espagnole de service, enceinte de surcroît...), les couples sont jugés sur chacune de leurs prestations. Les notes attribuées par ces professionnels comptent pour moitié. Il faut ajouter à cela l'autre moitié, la plus interessante pour la chaîne, c'est-à-dire les traditionnels votes de telespectateurs.

Pendant toute l'émission, le réalisateur, Jerôme Revon, a usé et abusé de son nouvel effet spécial, à savoir l'effet Matrix. Les caméras tournent à 180°C en images quasi figées, autour des candidats. Le seul problème, c'est que cela n'est pas tout à fait encore au point. On ne voit malheureusement que des vues prises du dessus, qui ne vont pas jusqu'au 360° et n'apportent pas grand chose, si ce n'est de la frime.

Bref, il faut prendre Dancing Show comme une mise en bouche avant la sixième saison de la Star Academy sur TF1. C'est tout à fait dans le même genre (la vie en collectivité en moins), c'est frais, pas prise de tête et l'ensemble se laisse regarder avec plaisir.