Je ne garde que de lointains souvenirs de La roue de la fortune, animée par Christian Morin et Annie Pujol. A l'époque, je ne devais pas avoir plus de dix ans. Aussi, c'est avec curiosité que j'ai regardé la version des années 2000, présentée cette fois par l'intenable Christophe Dechavanne et une Pujol version blonde du nom de Victoria (dont le nom de famille n'est même pas mentionné. Tout le monde s'en fout ? Qui a dit oui ?)

D'ailleurs, j'ai pu remarquer qu'avant le générique, Christophe est intervenu aux côtés de sa belle. Pas pour faire des déclarations inoubliables, simplement pour bien aguicher le telespectateur, sans doute plus interessé par Victoria que par les lettres qu'elle fait semblant de révéler. Pour l'aspect comique, certaines mimiques de Victoria m'ont fait penser au sketch culte de Garcia et De Caunnes, lorsque le premier imitait un top model dans ses poses. Les actions du mannequin consistent à dire "bonjour" et aurevoir", à soulever sa robe à l'approche de la pub, à se frotter au présentateur quelques fois et à applaudir presque tout le temps.

Durant le jeu, Dechavanne ne nous a pas epargné ses blagues lourdes du style "C'est à vous de jouer, poil au nez !". Il est accompagné en permanence de son chien, ce qui fait plutôt mauvais effet. Côté candidats, c'était du lourd, avec une Christelle que tout le monde surnomme "Zezette" au travail ("seulement au travail ?", s'est empressé de demander Dechavanne) car elle est toujours accompagné d'un chariot. Jean-Marc, celui qui est arrivé en finale, a une peur bleue des moustiques; et Samantha n'arrive malheureusement pas à bouger son nez comme dans la série.

Le décor de La roue de la fortune se veut moderne, c'est-à-dire sobre (finies les paillettes des années 90). Cela m'a même rappelé l'ambiance de Qui veut gagner des millions, avec quelques watts d'éclairage en plus. C'est avec plaisir que j'ai entendu le son de la roue lorsqu'elle tourne, le même que dans la première version.

Je dois avouer n'avoir pas saisi toutes les règles mais le but ultime est bien la vitrine, que le candidat peut remporter en partie en fonction de ses résultats. Le finaliste de ce soir est reparti bredouille.

Bref, pour cette première, pas grand chose à reprocher. On aime ou on n'aime pas. Personnellement, je me contenterai de cette unique emission et vaquerai à d'autres occupations entre 19H et 20H.

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