• Le monde est foot !

    CHRONIQUE

    Le monde est foot ?!

     

    Audience de la finale Italie-France : La victoire de l'Italie à l'issue de la séance des tirs au but (1-1, 5-3) a rassemblé  22.143.700  téléspectateurs. La part de marché est de 80.3%. Il s'agit de la deuxième meilleure audience depuis la création du Mediamat en 1989 derrière la demi-finale des Bleus face au Portugal.

    A noter qu'un pic d'audience à 25.002.700 téléspectateurs a été enregistré à 22h28, lors du coup de sifflet final. La part d'audience était alors de  88.7%. (source : Imedias)

    Mise à jour (10/07)

    France - Italie

    Lorsque j'ai débuté cette chronique, début juin, je ne pensais franchement pas qu'elle durerait aussi longtemps. Mon but était de donner mon sentiment sur les matches de l'Equipe de France, et au vu des premières performances, je me voyais déjà vous dire adieu et conclure cette parenthèse footballistique à l'issue des trois rencontres du premier tour. Mais voilà qu'un miracle est arriivé le soir de France-Togo. Alors que Zidane était absent pour cause de carton, la France a parfaitement rempli son contrat : gagner par deux buts d'écart. A partir de là, à chaque fois que nous avancions dans la competition, je me disais toujours que le match à venir était le dernier. Pas du tout. Que ce soit face à l'Espagne, au Brésil ou au Portugal (on a quand même eu chaud ce soir-là), nous n'avons jamais reculé. Etre en finale pour la deuxième fois en huit ans était donc une suite logique.

    Le plus amusant, les jours de finale, c'est de se balader dans les rues. On peut voir à cette occasion des drapeaux fleurir un peu partout. Comme si on ne se sentait comme partie intégrante d'un pays qu'en pareil cas. Cela contraste totalement avec les Etats-Unis, où les drapeaux font partie du paysage quotidien, et ne se limitent pas seulement aux édifices publics. Ajoutez à cela les regards complices entre inconnus, qui expriment tous la même pensée : "On est en finale !" et vous obtiendrez ce ce qui de ce jour un jour spécial. 20H. Le match commence. Le début est très etrange car en moins de cinq minutes, deux de nos joueurs se retrouvent à terre. Thierry Henry, surtout, met le plus longtemps à s'en remettre. Il lui faudra même sortir quelques instants. Bonne nouvelle à la 7", avec le désormais traditionnel penalty réussi de Zidane. Tout le monde met un peu de temps à réaliser que la France vient de marquer. Environ dix minutes plus tard, l'Italie égalise, à mon grand détriment, et ce, sur un petit corner. La fin de la première periode se déroule dans une grande tension. On a failli s'en prendre un ou deux de plus. Après deux minutes de prolongation, on respire enfin, c'est la mi-temps.

    Premier bilan, il ne faut jamais y croire trop vite. Alors que l'on était champion du Monde après seulement sept minutes, c'est le dur retour à la réalité. Esperons que Domenech adoptera un changement de tactique conséquent.

    Au retour des vestiares, on manque en marquer un deuxième. Mais c'est sans compter un bel arrêt du gardien italien. Par la suite, pas moyen de marquer. Pas même pendant les deux prolongations de 15 minutes chacune. Zidane s'est fait sortir sur un carton rouge, après avoir donné un coup de boule en plein dans le ventre d'un joueur italien. On se demande ce qui lui a pris. L'autre a sûrement dû l'insulter.

    La séance de tir au buts est donc inévitable..., et insupportable. Barthez rate de manière incompréhensible plusieurs buts. Et l'inévitable arrive... L'Italie gagne. Elle explose de joie, exulte.. Elle est championne du Monde, tant mieux pour elle. Vous allez dire que je suis mauvais joueur, mais je ne peux pas m'empêcher d'être déçu. Allez, en guise de consolation, dîtes-vous qu'au moins, Thierry Roland n'aura pas à courir à poil sur la Concorde... C'est déjà ça de gagné.


    Mise à jour (06/07)

    France - Portugal

    De la chance, du pot, du bol, tout ce que vous voulez, nous en avons eu. Oui, s'il n'y avait pas eu ce penalty accordé à la France suite à une faute sur Henry, nous n'aurions sans doute jamais marqué, et tout cela aurait fini par des tirs au but. Mais heureusement, ce scénario noir n'est pas arrivé.

    Comme je l'avais pronostiqué, nous affronterons l'Italie. Encore une fois, Zidane s'est brillamment illustré. Respect. Les portugais nous ont bien mis la pression, mais c'était sans compter la performance de Barthez, qui a su garder son sang froid.

    Ce soir, j'ai des frissons dans le dos. J'ai encore du mal à y croire. J'écris ces lignes alors que dans la rue les coups de klaxon, les clameurs populaires retentissent. Pour la deuxième fois de notre Histoire, nous sommes en finale !

    Maintenant, je n'espère plus qu'une chose : voir une deuxième étoile s'afficher sur le maillot de l'Equipe de France. Nous ne sommes plus qu'à une marche du sommet. Il faut y croire et profiter de la magie de ces prochains jours. Une parenthèse enchantée qui nous ramène huit ans en arrière.

    Et pour prolonger la bonne humeur, je vous propose un petit compte-rendu du journal de Pernault de la veille, spécial Coupe du Monde. Inimitable !

      Pathétique est le mot le plus approprié pour qualifier le journal de Jean-Pierre Pernault hier. L'homme a ouvert son journal par un superbe lapsus : "Personne n'y a cru...", bien vite remplacé par un "Personne ne s'y attendait vraiment". Pour ajouter au ridicule, Jean-Pierre était en direct d'une brasserie "datant du dix-septième siècle" a-t-il précisé. Très interessant. 99% du journal était consacré à des variantes autour de l'Equipe de France, dignes de la série des Martine : "La France : c'était pas gagné", "La France : son ennemi", "La France : les supporteurs"... La série étant encore bien longue, je vous épargne le reste.

    Derrière JPP, on pouvait voir une foule de supporteurs français de plus en plus nombreux, dont Clément (le summum du beauf) et son célèbre coq. Clément s'est même trouvé une vocation de voyant : son coq ayant chanté deux fois, c'est sûr, la France gagnera par deux buts d'écart. D'accord.

    Mais ce dont vous ne vous doutiez pas, c'est que Jean-Pierre est un kamikaze. Oui, vous avez bien lu. Avec sa collaboratrice, il a eu l'infime honneur de fouler la pelouse du stade de ce soir et même de jouer avec le ballon du match ! Et comme cela ne lui suffisait pas, JPP a osé touché les cages des buts. "Normalement c'est interdit, mais ne le répétez à personne", confie-t-il devant près de 50 % du public présent devant son téléviseur.

    En fin de journal, Jean-Pierre ayant peut-être des remords, le "reste" de l'acualité a été abordé. D'abord par les intempéries ("Vous avez vu la taille des grelons ma bonne dame ?") et ces pauvres hères de la campagne, qui se retrouvent sans foyer. Puis, trente secondes sur les essais nucléaires de la Corée du Nord. Pas grave, un déjanté aux lunettes triple foyer qui nargue le monde entier vaut moins de place que la Coupe du Monde.

    A l'heure de la conclusion, c'est l'apothéose. Et voilà que je te ressers deux reportages de foot en plus. Il ne s'agit pas non plus de faire déprimer les "temps de cerveau disponbile"... Puis, JPP est debout, en compagnie de sa collaboratrice muette (censée faire de la concurrence à Estelle Denis; pour l'instant, pas de crainte) et de... PPDA ! Patrick nous annonce que le journal du soir sera du même acabit, cette fois en direct du stade. Ca promet. Clément est au milieu et essaie de mettre son coq sur la tête de Jean-Pierre ou de Patrick, c'est au choix. Un autre, déjà saoul, met un chapeau mexicain sur la tête de PPDA, qui l'enlève bien vite. C'est du grand n'importe quoi. Pour rester dans cette logique, on nous lance un générique des meilleurs moments de la Coupe sur fond de "Douce France", censé être l'hymne officiel de ce Mondial.


    (03/07)

     

    L'équipe de France n'en finit pas de m'étonner. Rendez-vous compte, nous avons battu le Brésil, tenant du titre en 2002 et grand favori ! Le score est certes moins humiliant qu'en 1998, mais l'effet n'en est pas moins le même. Nous sommes donc en demi-finale...

    Mardi, nous serons tous devant nos écrans pour voir la France affronter le terrible Portugal. L'adversaire est aussi motivé que nous, sinon plus, et est à ce qu'il paraît, champion des cartons (rouges, jaunes...).

    Maintenant que le Brésil est derrière nous, je me dis que tout est possible. Et je me prends déjà à rêver d'une finale France-Italie. Ca aurait de la gueule, non ?

     


    Victoire des Bleus face à l'Espagne.AFP PHOTO/MICHAEL URBAN

    (28/06)

     De mieux en mieux. Tel était mon sentiment hier à l'issue du match. Pour tout vous dire, c'était la première fois que je prenais plaisir à regarder la France jouer.

    Depuis le début de la competition, nous ne cessons de nous améliorer. D'abord 0 but face à la Suisse, puis un but avec la Corée du Sud, avant deux buts contre le Togo, et cette fois trois buts face à une Espagne qui se disait plus determinée que jamais. TF1 aussi bat des records d'audience, avec hier un pic jusqu'à 24 millions de téléspectateurs !

    Le quart de finale de samedi a déjà des allures de finale. Nous serons face au Brésil, une des grandes favorites pour le titre suprême. Et l'on se prend déjà à rêver de faire pareil sinon mieux qu'en 1998. Dans ce cas-là, la chanson demanderait à être remise au goût du jour. Cela donnerait "Et un, et deux, et trois, et quatre zéro !". Je m'emballe peut-être un peu trop vite, mais après le match d'hier, je me dis que nous avons toutes nos chances.

    Et puis sachez qu'en 1986, la France avait déjà battu le Brésil en quart de finale. Impossible n'est plus français..


    (24/06) 

    Vieira et Makélélé exultent. TF1 aussi.

     Nous sommes en huitième de finale ! Le match d'hier était plaisant à regarder. Alors, certes, les esprits chagrins pourront toujours dire que l'équipe en face de nous n'était que le Togo (dont la plupart des joueurs évoluent dans des divisions jamais vues en Coupe du Monde jusque-là), mais c'est le résultat qui compte après tout.

    Raymond Domenech a sauvé sa peau pour encore quelques jours. Les sponsors peuvent rester tranquilles, tout comme TF1 qui a à nouveau battu un record d'audience avec plus de 18 millions de français devant leur poste. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais seul Canal a eu la primeur d'interviewer l'entraîneur à l'issue du match. Notre ami Raymond a la dent dure contre TF1...

    Le match de mardi s'annonce assez rude, face à une Espagne en très grande forme. Mais qu'importe si nous perdons ce jour-là (encore que...), nous aurons déjà fait mieux qu'en Corée en 2002.


    (19/06)

    Il faut bien reconnaître que l'equipe de France était en meilleure condition physique hier soir. J'ai surtout suivi la première mi-temps et le but un peu trop facile dans les vingt premières minutes. Nous aurions pu nous voir accorder un second but, si la visibilité de l'arbirtre avait été meilleure. Le comble, c'est que tout le monde a vu que le ballon était rentré, sauf lui ! A quand l'arbitrage vidéo ?

    Je vous avouerai que je n'ai pas regardé la seconde mi-temps et je n'ai peut-être pas eu tort. La France, fatiguée de nouveau, s'est faite rattraper et nous avons fini avec un match nul. Du coup, il faudra accomplir des miracles pour se qualifier en vue des huitièmes de finale.

    Le malaise est en tout cas perceptible dans l'equipe de France. Zidane et Domenech ne se regardent plus, les joueurs se fatiguent vite... Pour ne rien faciliter, la presse et les supporteurs se déchaînent.

    Verdict final vendredi prochain lors d'un France/Togo qui, même s'il ne fera pas le poids côté performances sportives, battra à n'en pas douter de nouveaux records d'audience. N'étant pas fan de foot, c'est après tout ce qui m'interesse le plus.

    Petite note d'espoir pour terminer, donnée dans le journal de Jean-Pierre Pernault : en 1982, l'Italie avait elle aussi mal commencé avec des matchs nuls uniquement, jusqu'à ce qu'elle se ressaisisse et devienne championne du Monde la même année.


    (14/06)

    Raymond Domenech et Köbi Kuhn: à nouveau dos à dos

    "Des bleus bien pâles", "(F)rance", "La France manque de coffre"... N'en jetez plus. Le premier match de l'équipe de France est une déception. Mais est-ce vraiment une surprise ? Côté equipe de France, on aura beau trouver tous les pretextes du monde (pelouse sèche, chaleur, chiffre 13...), le résultat n'en est pas moins là.

    Depuis 2002, à chaque fois, le rituel est immuable. Tout le pays croit aux chances de l'équipe de France et s'en retrouve déçu. A-t-on déjà oublié à quel point nous avons eu du mal à nous qualifier pour la Coupe du Monde ?

    Le match d'hier était tel que l'on pouvait s'y attendre, poussif, sans rythme... Mais, portés par l'engouement des médias (ouais, Zidane est revenu !, super ! Ribery est titularisé !), nous nous sommes une fois de plus mis des oeillères.

    D'ailleurs, les médias, avant même la fin du match, avaient déjà changé leur fusil d'épaule. Eugène Sacomano, sur RTL : "avec cette équipe-là, nous n'avons aucune chance..."

    Dans cette affaire, seul Thierry Roland a été pragmatique, affirmant que les chances d'aller en finale étaient nulles. D'où la raison de son pari fou : courir nu sur la place de la Concorde, en cas de victoire le 9 juillet !

    Mais je vous entend déjà maugréer : "tu n'es pas en train d'enterrer l'équipe de France toi aussi ?". Certes, je vous l'accorde bien volontiers. Sachez cependant que la première rencontre d'une telle competition s'avère souvent décisive pour la suite.

    Prochain match dimanche 18. En bon patriote, je me brancherai bien entendu sur TF1, sans trop me faire d'illusions cette fois. Comme la plupart des français...


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