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    Le désespoir au féminin débarque sur Canal+

     « Je suis une femme  au foyer désespérée! » Ce cri du cœur a été poussé en mai dernier par Laura Bush,   lors d’un dîner de gala à la Maison Blanche. L a  First Lady   a- t- elle pété les plombs ? Non, elle rendait hommage au phénomène cathodique de la saison : « Desperate Housewives » . Une série qui étrille le modèle américain, ses ménagères bien pensantes et ses banlieues étincelantes. Après avoir conquis 22 millions de téléspectateurs en moyenne le dimanche soir sur ABC, elle débarque en France, ce soir à 20h55 sur Canal +.
       A Wisteria Lane, opulent quartier résidentiel, les pelouses sont bien taillées, les maisons luxueuses. Mais les secrets débordent des placards. Dans le premier épisode, Mary- Alice Young, mère et épouse apparemment exemplaire, se suicide.
       Puis commente, en voix off, les agissements de ses examies, sur fond d’enquête criminelle. « Un jour, je regardais un reportage sur une Texane, tellement à bout qu’elle avait noyé ses cinq enfants, explique Marc  Cherry, créateur de la série.
       Ma mère m’a avoué qu’elle la comprenait parfaitement. » De cette révélation naît une idée : inventer ces quatre personnages de femmes accros au mythe de la mère épanouie. De Lynette ( Felicity Huffman), qui regrette d’avoir sacrifié sa carrière pour ses quatre enfants, à Susan ( Teri Hatcher), célibataire gaffeuse dont la fille est plus mûre qu’elle.
       « Il est très facile de s’identifier à ces femmes, assure Ginny Powers, correspondante de  Newsweek  à Paris.
       J’ai été élevée dans une de ces banlieues chics. Les ménagères qui s’ennuient,  l’alcoolisme, les cachotteries y sont une réalité. » Mais la série ne captive pas seulement les femmes blanches.
       « Elle séduit à la fois les amateurs de soap operas, leurs maris qui aiment les polars et le public plus pointu de “ Six Feet Under” ou “ Sex and the City”, qui l’ont inspiré » , estime Didier Allouch, correspondant de Canal+ et auteur d’un docu sur le phénomène. « Ce programme brise un tabou, décrypte Sandra Ouaiss, directrice des acquisitions de fictions de la chaîne. Il atteste qu’être mère, cela peut être aussi ennuyeux et épuisant. »  

    [article paru dans 20 minutes du 8 septembre 2005]

     

     


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