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     Jean-Michel Apathie, skizophrène ? (18/04)

    " Tout ceci est bien sûr très intéressant. Mais alors, si autant de gens ne savent rien au point qu'on ne puisse rien dire du résultat, comment donc que les institus nous pondent tous les jours de sondages péremptoires, Sarkozy en tête, Bayrou qui monte, Royal qui flageole, Le Pen qui embusque, Bové qui flageole, Besancenot qui décolle, Buffet qui patine, Voynet aux paquerettes et Schivardi au bistrot, sans oublier le vicomte dans les choux et Nihous dans les marécages? Comment donc avant autant d'indécis on arrive à savoir autant de choses? Comment donc dire le lundi: voilà le résultat, let le mardi, impossible de vous dire le résultat? Est-ce qu'on se moquerait de nous? Est-ce que les sondeurs se foutriraient de notre face? "

    Voici de que l'on peut lire sur le blog de Jean-Michel Apathie dans son billet du 8 avril. Or, avant-hier soir sur Canal +, lorsque Daniel Gluckstein, le directeur de campagne de Gerard Schivardi, lui a reproché d'avoir décrit son candidat comme étant au bistrot (et donc de sous-endendre qu'il forçait un peu trop sur la boisson), le journaliste politique a nié. Alors, amnésie temporaire ou malentendu ? En tous cas, les preuves sont là.


     Les Guignols en campagne

    (16/04)

    Télé Loisirs

    nous en apprend plus cette semaine sur la future soirée electorale des Guignols de l'Info, co-animée par Laurence Ferrari. Morceaux choisis.

    "Il a fallu trois semaines pour fabriquer Marie-Georges Buffet", explique Christine, la productrice. En revanche, Fréderic Nihous et Gerard Chivardi n'ont eu droit qu'à un raccord d'anonyme : on utilise une marionnette déjà existante à laquelle on change les implants capillaires ou la couleur des yeux !

    (...) Au total, 30 minutes de rire pour rallier les suffrages des plus jeunes téléspectateurs. (...) "Et nous aurons une séquence sur le vote des "people", tels Delarue, Bruel et Steevy, révèle Lionel Dutemple, l'un des auteurs. On voulait faire Arielle Dombasle allant voter nue jusqu'aux urnes (NDLR : ?!), mais techniquement, ce n'était pas très beau."

    Des réactions de la part des interessés ?

    "On a croisé Bayrou à la Fnac où on dédicaçait un livre, raconte l'un des auteurs. Il nous a dit que comme ses enfants l'aimaient en Guignol, il en déduisait que c'était bien pour son image. On aurait trouvé ça sympa et naturel... s'il ne l'avait pas dit devant les caméras."

    L'article se conclut par une interview délirante de PPD face à la marionnette de Chirac. Et ça balance !

    PPD

    : Comment imaginez vous votre avenir ?

    Chirac

    : J'aimerai bien essayer le travail, une fois, juste pour voir.

    (...)

    PPD

    : A votre avis, qui va s'installer à l'Elysée, Sarko ou Sego ?

    Chirac

    : Pour la fonction, il faut un grand homme. Donc ni l'un ni l'autre...

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  •   PRESIDENTIELLES 2007 - 1er tour

     

     22H17 : Les résultats avant l'heure ont eu du plomb dans l'aile

    Parmi les sites, seul celui de la télévision suisse romande (TSR) fonctionnait sans difficulté. Entre 18h et 20 heures  par contre, il était quasi impossible de se connecter sur le site du Temps, du Soir ou encore le site suisse tdg.

    A 18h30, le site du Temps précisait ainsi qu'il était l'objet d'une fréquentation très conséquente et ainsi sujet à de forts ralentissements, en renvoyant vers une page simple.

    Un peu plus tard, le même site livrait ses premières estimations, avec 30% d'intentions de vote pour Nicolas Sarkozy et 25,5% pour Ségolène royal.

    Même chose sur le site belge de la télévision RTL qui affiche ce message :  "Cette page est temporairement inaccessible! Vous êtes très nombreux à vous connecter sur le site de RTL.be".

    A 19h15, le Soir passait même un coup de téléphone pour demander à Libération.fr si son site tenait toujours. "Nous sommes complètement morts, mais on fait l'impossible pour redémarrer. A se demander si nous n'avons pas subi une attaque de hackers», précisait la rédaction du site.

    Un peu plus tôt, le fournisseur d'accès internet Free, constatait que «pour un dimanche soir, le trafic vers les sites belges, suisses et américains est particulièrement fort. Habituellement ils représentent 0,2% à 0,3% du trafic (chez les clients de Free) alors que ce dimanche vers 18H00 ils représentaient environ 30%». « Il y a une activité internet très importante aujourd'hui (dimanche). Les sites qui parlent de politique, les sites de bloggers ont des audiences qui sont énormes», indiquait-on également chez Noos.

    Finalement, c'est l'agence Reuters qui faisait le relais, en envoyant une dépêche à 18h54 annonçant le duel entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, citant les médias suisses.
     
    (source : Libération.fr)
     
     
     
     

    20H : Sarkozy/Royal, 2eme tour sans surprise

    (résultats réactualisés à 22H40)

     

    (source : 20minutes.fr)

    Taux de participation : entre 82,7 et 84,8%

     

     

    17 H : La mobilisation se confirme

    Le taux de participation atteint 73,87%, dimanche en métropole, pour le premier tour de l'élection présidentielle, contre 58,5% au premier tour de 2002, selon le ministère de l'Intérieur.
    En région Paca, le taux est de 73,65% (contre 56,83% en
     2002), tandis que dans les Bouches-du-Rhône, il est à 75,08% (contre 57,2% en 2002)
    En Gironde, la participation est de 74%.
    En Haute-Garonne, elle est de 74,75% (contre 64,66% en 2002) et en Midi-Pyrénées elle est de 76,63% (contre 69,30% en 2002).
    Première à Bordeaux : pendant la campagne, trois panneaux électoraux ont été volés, ce sont ceux de… Sarkozy.

    (source : 20 minutes.fr)


     

     13 H : Participation en nette hausse !

    C'est LE chiffre de cette mi-journée à retenir. A 12h, la participation était de 31,21%, un niveau jamais atteint depuis 1981 et ses 25,9%. Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas aller voter !

    La plupart des candidats s'est déjà rendue aux urnes. Seuls Olivier Besancenot et Dominique Voynet voteront en fin de journée.

     

     

     12 H : TV MANIA vote aussi

    Surprise, en me rendant dans le bureau de vote de ma petite ville (près de Marseille) : il y avait une file d'attente avant de pouvoir aller voter ! Même si c'est ma première présidentielle, j'ai déjà eu l'occasion de voter en 2004 (Régionales) et en 2005 (Réferendum) et je peux vous dire que l'affluence n'était pas aussi importante. Tout le monde s'en étonnait d'ailleurs dans la file. Une voisine me souhaitait "bon courage", et d'autres disaient qu'ils n'avaient jamais vu ça.

    Arrivé dans le bureau, je me suis saisi de plusieurs petits papiers, comme le veut la règle, et me suis dirigé vers l'isoloir. A l'intèrieur, un papier SARKOZY avait été laissé à l'abandon. Pour ma part, je n'ai pas vraiment hésité, et je peux vous le dire sans honte, j'ai voté pour Ségolène Royal, tout comme ma famille. Alors certes, elle n'a pas fait une campagne renversante, certes, ce n'est pas une grande oratrice, mais je veux quand même lui donner une chance. Son programme me séduit par certains points (allocation autonomie des jeunes...) et m'effraie sur quelques autres (un nouveau contrat pour les jeunes, qui annonce de grandes mobilisations de protestation s'il s'avère trop proche du CPE).

    Comme tous les sites français, je ne donnerai les résultats qu'à 20H. Il faut savoir respecter les règles et ne pas mettre en danger la bonne tenue du scrutin.

    Un petit mot pour terminer : dans mon bureau de vote, à 11H, la participation s'élevait déjà à 30 %. Et chez vous ?


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  •  Tibert et Nicole en exclu sur TV MANIA

    Tibert et Nicole

    Il est 10H45 en ce vendredi matin lorsque la sonnerie du téléphone retentit. A l'autre bout du fil, M6. «Nous allons vous passer Tibert et Nicole. Pourrez-vous nous envoyer votre interview ? C'est pour notre dossier presse.» Un peu étonné par cette requête, j'acquiesce néanmoins. C'est parti pour une demi-heure d'interview.




    TV MANIA : Qu'est-ce qui vous a donné envie de participer à l'aventure ?

    Tibert (derrière lui, Nicole écoute et apporte des précisions quand il le faut) : L'année dernière, nous sommes tombés par hasard sur l'émission. Cela faisait une semaine que ça avait commencé. Nicole a tout de suite adhéré et nous avons posé notre candidature.



    TV MANIA : Aviez-vous une équipe favorite ?

    Tibert : Paul et Louis, naturellement. Je les ai même trouvé meilleurs que nous.



    TV MANIA : Comment a réagi votre entourage à l'annonce de votre participation ?

    Tibert : Nos enfants ont étés ravis et nous ont encouragé. Ils ont étés fiers que nous soyons retenus. Il faut dire aussi que nous avons l'habitude des voyages. Nous ne sommes pas le genre à dormir dans des cinq étoiles.



    TV MANIA : Et dans la rue, après la diffusion de l'émission ?

    Tibert : Nous vivons dans un gros village de 4000 habitants. Nombreux sont ceux qui nous ont témoigné leur sympathie. Quelques personnes nous ont interpellé, des ados voulaient savoir comment ça s'était passé...



    TV MANIA : Quand avez-vous su exactement que vous partiriez ?

    Tibert : Début septembre, le 9 pour être plus précis. Et nous nous sommes envolés à la mi-octobre. Ce n'est qu'à l'aéroport que nous avons su que nous partions pour PEKIN. Mais il faut dire que nous nous en doutions un peu.



    TV MANIA : Un des épisodes marquants de votre aventure est sans aucun doute celui du taxi. Les journaux en ont en tout cas beaucoup parlé. Sans revenir trop en détail sur ce qu'il s'est passé, j'aimerai savoir si la production a dû intervenir.

    Tibert : Vous savez, depuis que cela a été diffusé, on ne nous jette pas des pierres dans la rue ! C'est surtout notre périple à Hong-Kong qui a marqué les gens. Pour le taxi, le chauffeur était au courant que nous n'avions pas d'argent. Elle a mis son compteur en route après avoir passé quelques coups de téléphone. De toute manière, elle voyait bien que c'était un jeu puisque nous étions accompagné d'un caméraman et qu'une voiture de la prod' nous suivait. Je pense qu'elle avait une arrière-pensée. Et le fait qu'elle se soit trompée de route nous a énérvé. Nicole criait, mais ne l'a pas insultée, contrairement à ce que l'on a pu dire. Avec le recul, je me dis que nous n'aurions pas dû agir comme ça. Après qu'elle m'ait enfin lâché, nous ne nous sommes pas retourné. Je ne sais donc pas si la production est intervenue. En tout cas, nous n'avons pas eu la moindre remontrance.



    «Vous n'avez pas vu 1% de tout ce qui s'est passé.»



    TV MANIA : Vous parliez il y a quelques instants du caméraman présent à vos côtés. Diriez-vous que c'est un avantage ou un handicap ?

    Tibert : Nous sommes filmés de 6H à 20H et pourtant à l'antenne, vous n'avez pas vu 1% de tout ce qui s'est passé. Le caméraman était là uniquement pour filmer. Il ne nous est jamais venu en aide. Dans certaines situations, comme dans la campagne chinoise, c'était plutôt un handicap car il faisait fuir les habitants.


    TV MANIA : Que pensez-vous des critiques des téléspectateurs sur votre comportement et sur celui des candidats en général ?

    Tibert : Il ne faut pas sortir les éléments de leur contexte. La course était fatiguante. Alors, certes, cela n'excuse pas tout, mais il faut savoir prendre du recul. PEKIN EXPRESS est avant tout un divertissement. A mon sens, c'est exagéré. Qui n'a pas fait un doigt à Paris au milieu de la circulation ? Qui n'a jamais proféré d'insultes ? On ne va pas organiser de pendaison sur la place publique tout de même ! Il y a des choses plus graves.



    TV MANIA : Quel est votre souvenir le plus marquant ?

    Tibert : Tout le mois qu'on a passé ensemble. Il y aussi nos victoires dans les jeux, la course dans Hong Kong, le passeport pour le Népal... Aucun point négatif dans l'ensemble. A notre âge, vivre cette aventure, c'était inespéré. Ce qui nous a le plus étonné est l'hospitalité des locaux, en Chine comme au Népal. Ca m'a mis le cul par terre de voir tant de gentillesse.



    TV MANIA : Les nuits n'ont pas étés trop difficiles ?

    Tibert : Nous avons dormi quatre fois dehors. La production ne nous a pas aidé pas à trouver d'abri, mais savait où nous nous trouvions. En cas de danger, nous étions également équipés d'un téléphone satellitaire, que nous n'avons jamais utilisé.



    TV MANIA : Etiez-vous proches de certains candidats ?

    Tibert : Tout le monde a été sympa avec nous. Vous avez pu le constater lors de notre élimination, ils étaient tous attristés. On ne pourra se revoir qu'à l'issue de la finale. J'ai hâte que cela finisse. J'en profite d'ailleurs pour dire bonjour à tous nos compagnons.

     



    TV MANIA : Y a-t-il eu des moments où vous avez été tenté d'abandonner ?

    Tibert : Jamais. Nous avons déjà vaincu un cancer, alors...



    TV MANIA : Qu'est-ce qui vous a le plus manqué ?

    Tibert : Rien, mis à part le manque d'hygiène. Nous avons pu prendre des douches chez l'habitant, mais c'était rare.



    TV MANIA : Avez-vous gardé des contacts avec les autochtones ?

    Tibert : Seulement avec une famille de Hong Kong, qui nous a envoyé des photos dernièrement.



    «On a un peu trop mis en avant les engueulades..



    TV MANIA : Regardez-vous les émissions en famille ? Que pensez-vous du montage ? Est-il fidèle à la réalité que vous avez vécu ?

    Tibert : Nous regardons PEKIN EXPRESS tous les deux. Mes enfants habitent à Paris et à chaque coupure pub, nous nous téléphonons pour échanger nos impressions. A chaque fois, c'est avec beaucoup d'émotion.

    Quant au montage, je n'ai rien à redire, si ce n'est qu'on a un peu trop mis en avant les engueulades au détriment des contacts avec les différentes familles.

    Dans l'ensemble, l'émission nous a encore plus plu que l'année dernière. L'épisode du taxi nous a même fait sourire.

     



    TV MANIA : Quelle est votre plus grande fierté après ces 26 jours ? PEKIN EXPRESS a-t-il changé quelque chose dans votre vie ?

    Tibert : Nous sommes fiers d'avoir été jusque-là. Nous avons maintenant de nouveaux amis. Autrement, rien n'a changé. Nous étions des gens simples avant de partir et nous le sommes toujours.



    TV MANIA : Avez-vous étés beaucoup sollicités par les médias ?

    Tibert : Ni plus ni moins que les autres candidats. La presse locale nous a interrogé : Sud Ouest, La Depêche, un hebdo local...



    TV MANIA : Que pensez-vous des magazines qui annoncent déjà le nom des gagnants ?

    Tibert : Ce n'est pas le journal qui publie cette info qui n'est pas très honorable, c'est celui qui la donne. Mais je me pose des questions car un ami qui a lu l'article m'a raconté quelques éléments qui n'étaient pas exacts.



    TV MANIA : Par exemple ?

    Tibert : Quand il est écrit que la production fait ce qu'elle veut et nous a donné l'avantage pour l'étape qui précédait Hong Kong.



    TV MANIA : Cette aventure est maintenant terminée pour vous depuis quelques mois. Avez-vous envie de vous inscrire à d'autres jeux ?

    Tibert : Nous n'avons pas fait cela pour passer à la télévision. C'est surtout le concept qui nous plaisait.



    «Questions pour un champion et L'île de la tentation ? Pourquoi pas..



    TV MANIA : Vous n'êtes pas tenté par Koh-Lanta ?

    Tibert : Je ne suis pas sûr que cela me plairait. Rester 40 jours au même endroit... Je dis toujours qu'on ne participera à rien mis à part à Questions pour un champion et à L'île de la tentation (rires) !



    TV MANIA : Pekin Express était votre première expérience télé ?

    Tibert : Non. Il y a longtemps, j'ai été candidat dans Jeopardy, et Nicole a participé à une émission de Jean-Luc Delarue, La Grande Famille.



    TV MANIA : Avez-vous pu rapporter un souvenir de votre périple ?

    Tibert : Nous avons seulement pu acheter un tee-shrt. Mais des amis qui reviennent du Népal nous ont apporté quelques souvenirs.



    TV MANIA : Envisagez-vous de faire un Pekin Express à vous tout seul ? J'ai lu récemment que Laurent et Mehdy (éliminés lors de la première étape, NDLR) sont partis à l'aventure en Algérie.

    Tibert : Plus modestement, nous allons prochainement faire le tour du bassin d'Arcachon, ce qui répresente une bonne marche de 100 km. Et le souhait de Nicole serait de partir sur le chemin de St Jean de Compostelle.



    TV MANIA : Quel conseil donneriez-vous à ceux qui nous lisent et qui souhaiteraient postuler pour la troisième saison ?

    Tibert : Physiquement, il faut tenir le coup. Mais tout le monde peut gagner. Il y a beaucoup de facteur chance. Georges, Nicole et moi avons démontré que c'était possible. Nous espérons avoir donné envie aux séniors de prendre part à l'aventure.



    TV MANIA : Une dernière question... Avez-vous signé un contrat de confidentialité avec la production ? Est-il vrai que vous recevrez une indemnité en cas de respect de cet engagement ?

    Tibert : Oui, j'ai lu ça dans la presse. La production nous l'a fait signer.



    TV MANIA : A combien s'élève cette indemnité ?

    Tibert : On ne nous l'a pas dit, mais je pense que ça ne va pas chercher loin...





    (Merci à Léonie Bert et à Emmanuel Fouenant de M6, sans qui cette interview n'aurait pas été possible, et bien sûr à Tibert et Nicole pour leur disponibilité.)





    TV MANIA 2007


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  •  Etape 7

    NEPAL

    [24e jour]

    Cette étape se déroule entièrement au Népal, petit pays aux multiples particularités, comme celle de comprendre 8 des 10 plus grands sommets du monde.

    Point de départ, Katmandou. La première épreuve se joue dans cette ville, en plusieurs parties. Pour faire simple, il s'agit de ramener une offrande à des prêtres dans deux temples différents, pour recevoir quelque chose en échange, le dernier temple étant celui de SWAYANBUINATH. C'est le plus ancien lieu saint de la vallée de Katmandou (Ve siècle). Il est également surnommé le temple du Singe. Pour y parvenir, les candidats doivent gravir pas moins de 365 marches. Tout le monde souffre. Fabien n'hésite pas à engager gracieusement un porteur. Nadine, elle, fait du stop dans les escaliers. Chacun sa méthode.

    Au final, deux équipes parviennent à remplir les objectifs demandés : Thomas/Elie et Nadine/Sylvie. Ils auront donc l'honneur de monter à bord d'un hélicoptère pour découvrir l'Himalaya. Les autres devront continuer leur route. A bord de l'engin, les deux équipes n'ont guère le temps de profiter du paysage. En effet, une tempête de neige survient, obligeant le pilote à atterrir en urgence. S'ensuit une randonnée pour rejoindre le campement. Une épreuve physique de haute volée puisque pas moins de 7500 marches sont à gravir ! Des sherpas sont malgré tout chargés de porter leurs sacs. En route, Nadine est à deux doigts de s'évanouir, avant de reprendre le dessus. L'ascension dure pas moins de trois heures.

    BALISE

    La course est arrêtée pour la journée. Pour les autres, il s'agit de trouver un endroit où passer la nuit. L'un des avantages est que les habitants parlent tous anglais. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur les coutumes des indiens. Ils mangent par exemple uniquement avec la main droite, qui est pour eux le symbole de la main de Dieu. Pour l'hygiène, on repassera.

    Rosalyne et Candice distraient leurs hôtes avec leur fameux spectacle du feu, qui leur avait valu de se faire expulser en Chine.

    Sur l'Himalaya, les privilégiés ont pour ordre de refaire les équipes, en vue de l'épreuve de demaiin. En 2006, la production avait décidé elle-même qui irait avec qui.

     

     

    Voir les inédits de Pekin express

    [25e jour]

    La fameuse épreuve a le mérite de l'originalité : du polo à dos d'éléphant. Les équipes sont partagées en deux couleurs distinctes : ROUGE et BLEU. Un seul candidat peut monter sur le pachyderme, son co-équipier devant se contenter de l'encourager. La première manche dure dix minutes, au cours desquelles il faut marquer le plus de points possibles. A ce petit jeu-là, Thomas excelle puisqu'il marque à lui seul les deux seuls buts de la partie, ralentis à l'appui.

    Comme il faisait partie des ROUGE, la deuxième manche oppose les membres de cette équipe, avec une séquence de tirs aux buts. Personne n'est vraiment doué, sauf Thomas, une nouvelle fois. Il fait ainsi coup double. En plus d'être assuré de l'immunité, il pourra rester avec Elie.

    Pour les autres, l'heure est venue de se séparer. Chaque binôme comprend un pousseur, dont le but est de gagner; et un ralentisseur, qui doit tout faire pour entraver son avancée. Voici la nouvelle composition des équipes.

    - Rosalyne/Denis

    - Nelly/Nadine

    - Tibert/Candice

    - Geoffroy/Fabien

    - Sylvie/Nicole

     

    Chaque ralentisseur a sa méthode pour mener à bien sa fonction. Fabien s'en grille une chez l'un de ses hôtes de la veille, Nadine fait du shopping, et Nicole cherche à manger. Idem pour Candice, ce qui a le don d'énerver Tibert. La jeune femme ne veut cependant pas pousser le bouchon trop loin, attendrie par l'attention que lui porte le mari de Nicole.

     

    17H

    La course est terminée pour aujourd'hui. Pas de problème majeur pour trouver un abri : les népalais sont un peuple très accueillant. A sa famille, Sylvie fait croire que Nicole est sa mère, pour éviter de se perdre en explications sur le jeu. Cela ne dérange pas la doyenne. Elle ne le sait pas, mais Tibert est dans le même cas avec Candice. Nicole confie également à la caméra qu'elle va pouvoir bien dormir cette nuit. Son mari a la facheuse habitude de ronfler, et pour une fois qu'il n'est pas là...

     

     

    Voir les photos de Pekin express

    [26e jour]

    A un quart d'heure du début de la course, Nadine et Nelly prennent le temps d'aller visiter une école. Un choc par rapport à la France : les classes sont par exemple à ciel ouvert. Mais pas le temps d'aller protester contre le ministre de l'éducation nationale du Népal car le top départ est lancé.

    Avec Nelly, Nadine multiplie les arrêts pour des "besoins urgents". En réalité, elle n'a aucune envie pressante, et ne s'en cache pas. Nicole de son côté participe au stop. Une voiture a le malheur de ne pas vouloir s'arrêter, et la menace surgit : "Tu vas crever toi avec ta bagnole !"

    Nelly et Nadine, toujours elles, se retrouvent au coeur d'une grève de conducteurs de bus assez violente, les obligeant à quitter leur moyen de transport.

    Denis, lui, décide carrément de ne plus bouger tant qu'il n'aura pas vu Geoffroy passer devant eux. Pour éviter de rester bloqué des heures, Rosalyne ruse. Elle envoie Denis acheter de l'eau, et pendant qu'il a le dos tourné, prétend avoir vu passer en trombe Geoffroy. En fait, il n'en est rien.

    Persuadé de ne pas pouvoir être éliminé, Denis met donc du coeur à l'ouvrage jusqu'à l'arrivée, si bien qu'ils arrivent premiers. Après s'être rendu compte de la supercherie, il prétend qu'il n'aurait jamais été aussi loin s'il avait été dans cette situation.

    Tous les autres arrivent peu à peu. Le classement peut être enfin révélé.

    2/ Sylvie/Nicole

    3/ Nelly/Nadine

    4/ Geoffroy/Fabien

     

    Tibert et Nicole

    Tibert et Nicole

    sont éliminés. Ils remettent l'amulette gagnée précedemment à leurs "petits-enfants", Thomas et Elie. D'après leurs dires, ils ne regrettent rien.

     

    NB Merci de ne pas utiliser le langage SMS dans vos commentaires ! Ils ne seront pas publiés dans ce cas-là.


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  • QUI CONNAIT M. SARKOZY ?

     

    On y apprend tout d'abord que le fameux ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale a crée des remous jusque chez nos voisins européens. L'extrème-droite autrichienne a même dénoncé les "nauséens relents" de ce futur ministère. "Le personnage fait peur", affirme Marianne.

    Et il a des raisons. "C'est d'"enculés" que se font traiter les confrères d'une radio qui lui ont apparemment tapé sur les nerfs... qu'il a sensibles. Il soupçonne un journaliste d'être favorable à François Bayrou. "Ilsa couchent ensemble", commente-t-il. Evoquant certains de ses adversaires, il prévient, carnassier : "Je vais tous les niquer, les niquer !". Plus macho, tu ouvres un harem. Parlant de Michèle Alliot-Marie, quil soupçonnait, à tort, d'avoir joué un rôle trouble dans l'affaire Clearstream, ne l'appelle-t-il pas "la salope ?".

    (...) On s'interroge donc : outre ses très fortes accointances avec les grands patrons des groupes médias, est-ce la crainte qu'il suscite, la peur des représailles s'il est élu, qui expliquent cette relative impunité dont bénéficie Sarkozy quand il tient des propos ou prend des initiatives qui, venant de Le Pen ou de Ségolène Royal, provoqueraient une irruption réprobatrice dans le landernau ?"

    La presse étrangère

    semble bien être la seule à ne pas l'épargner. Un quotidien allemand lui décerne le prix de "l'homme politique le plus ambitieux et le plus impitoyable d'Europe qui n'a pas de vraie conviction, mais s'aligne sur l'humeur du peuple."

    On apprend également que Nadine Morano, qui était l'une de ses porte-parole, est passée à la trappe pour avoir osé s'adresser avec franchise à son héros. "Elle s'était en outre inquiétée de sa tendance à s'immerger compulsivement dans les sondages qui lui renvoyaient constamment sa propre image. Résultat : out ! "Cramée", disent les bonnes camarades de la pêcheresse. Il fait peur."

    "Il commande tellement de sondages qu'il est devenu le meilleur client de certains instituts

    , qui, du coup, ont quelques scrupules à ne pas satisfaire son contentement de soi. Il a même réussi à inspirer à l'Ifop des sondages dont les questions sont quasi systématiquement rédigées par son entourage (sur l'affaire de Cachan ou sur la polémique avec les juges) et ne permettaient pas d'autres réponses que celles qui le plebiscitaient."

    Jacques Chirac aurait dit de lui: "Lui confier le pouvoir, c'est comme organiser un barbecue partie en plein été dans l'Esterel."

     

    Dans un souci d'objectivité

    , Marianne aborde la part de responsabilité que porte la gauche. "Sans doute s'attaque-t-elle à Sarkozy, parfois même avec outrance et mauvaise foi. Mais que lui reproche-t-elle ? D'être de droite, ou même, stigmatisation suprême, une sorte de "néoconservateur américain à passeport français", comme le clamait Eric Besson, avant de retourner sa veste. Est-ce un crime ?"

    (...) "Etrange atmosphère que celle qui fait que, dans cette campagne éléctorale, ce qui se dit obsède peu, mais ce qui obsède énormément ne se dit pas ; que ce dont on parle au sein des médias et chez les politiques, les médias, précisément, et les politiques n'en parlent pas !"

    Un député UMP, issu de l'UDF, confie à l"hebdo : "Sarko est une sorte d'aveugle au monde extèrieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intèrieur. Il se voit, il se voit même constamment mais il ne voit plus que ça." Même le très pacifique Michel Drucker n'en revient pas. "Sur un vélo, même quand il s'agit d'une promenade, il se défonce comme s'il devait constamment battre un record."

     

    Enfin, petit florilège de ses bonnes phrases : "Maintenant, dans les réunions publiques, c'est moi qui fais les questions et les réponses, et, à la sortie, les gens ont l'impression qu'on s'est vraiment parlé." (Le Figaro, mai 2005)

    ou encore : "Si je ne faisais pas attention, tous les jours je serais à la télévision jusqu'à ce que les téléspectateurs en aient la nausée." (1995)

    Quel visionnaire !

    Marianne

    , lui, conclut en ces termes. "Voter Sarkozy n'est pas un crime. C'est même un droit. Nous ne dirons pas, nous, que ce candidat représente la fraude, la délinquance, l'anti-France et la faillite morale. Nous voudrions simplement qu'on se souvienne plus tard (...) qu'il représente pour la conception que nous nous faisons de la démocratie et de la République un formidable danger."

     

     

    [Dossier complet à retrouver pages 14 à 25 dans Marianne n°521 du 14 avril 2007. L'hebdo nous promet les mêmes révélations pour celui ou celle qui accèdera au second tour, c'est-à-dire François Bayrou et Ségolène Royal. On peut remarquer en ce sens que l'hypothèse Le Pen est éliminée d'emblée. Attention aux mauvaises surprises...]


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