Dans le numéro de Télé 7 Jours à paraître le lundi 16 juin, le directeur de la rédaction va à contre-courant de l'émotion générale suscitée par le départ forcé de PPDA. Et après lecture de ses arguments, on se dit qu'il n'a pas forcément tort. Extraits.

" [Cela] a quelque chose d'indécent... Tout d'abord parce qu'au-delà de la personne qui incarne à l'écran le JT le plus regardé de France, il y a une équipe, une rédaction : plusieurs dizaines de journalistes, qui, tous les jours, fournissent en images  et en reportages ces trente-cinq minutes d'infos... ces mêmes trente-cinq minutes quotidiennes qui rapportent autant de gloire médiatique au présentateur.

Entre celui qui est entré clandestinement en Birmanie, en Colombie ou ailleurs, pour rapporter des images volées au risque de sa liberté, et celui qui choisit les sujets et rédige confortablement installé dans son bureau un lancement de quelques phrases, qui paye le plus de sa personne ? Qui est le rouage le plus essentiel de cette belle mécanique ? "

Rappelons que Melissa Theuriau avait refusé le 20H de TF1 pour les mêmes raisons : elle désirait être sur le terrain. A chacun sa propre conception du journalisme.

<script src="http://www.google-analytics.com/urchin.js" type=text/javascript></script> <script type=text/javascript> _uacct = "UA-316984-8"; urchinTracker(); </script>  

Il y a quelques jours, sur M6, dans 100% Mag, on pouvait voir un reportage sur cette parisienne, mariée à un fonctionnaire, et obligée de faire les poubelles pour pouvoir manger.

Surprise, ce soir, devant mon poste : 66 minutes consacré au pouvoir d'achat nous a propose de faire connaissance avec cette même dame ! On a donc eu droit à dix minutes de sujet déjà diffusé, présenté comme quelque chose d'inédit. Pour faire illusion, à M6 ils nous ont mis une autre voix-off, et inversé certaines images. Par exemple, quand dans 100% Mag on pouvait voir cette femme prendre quelque chose dans son frigo situé à la droite de l'écran, il était cette fois à gauche, et ce pour exactement la même scène ! Rebelote pour la séquence dans le supermarché. Enfin, ils ont seulement ajouté à tout cela quelques secondes d'images inédites. Bof, bof.

Même si tous les autres portraits de 66 minutes sont inédits ce soir, je trouve cette démarche malhonnête de la part de M6.

 

 

 

 

<script type=text/javascript>OAS_AD('Left');</script> <script type=text/javascript>OAS_AD('Left');</script> <script type=text/javascript>OAS_AD('Left');</script>

Ici Paris est une véritable mine d'informations... complètement inutiles. C'est pourquoi je vous en propose une petite sélection. ;)

* Dans les derniers mois de sa vie, Pascal Sevran tenait un blog, réservé à une poignée de fans et d'intimes. On apprend donc que son dernier post remonte au 11 avril. "Et puis qu'on cesse de se demander où je suis, je suis là et c'est déjà bien. Je préfererai être avec vous", peut-on y lire notamment. Le magazine apporte cette précision cruciale : "Sa rage est aussi une force, mais ses propos sont sans haine, et il a terminé toutes ses lettres par "Je vous embrasse". "

 

* Arthur et Estelle se donnent une seconde chance. "L'amour a été le plus fort. (...) Le 9 mai, ils déjeunaient au Club 55. (...) Le 11, ils fêtaient l'anniversaire d'Estelle."

 

* Plus loin, un gros titre attire notre attention : "Jean Dujardin, l'inévitable rupture". On se dit alors tout de suite qu'il a cassé avec Alexandra. D'ailleurs, l'hebdo joue à fond sur l'ambiguité. Comme on peut en juger avec l'intro : "Ils étaient ensemble depuis plus de dix ans, mais leur complicité n'aura pas suffi." La réponse arrive au bout de quelques lignes : "Annabel Karouby était comme sa moitié, son âme damnée, (...) celle que l'on surnommait l'agent historique tant elle avait été de tous les combats."

 

* Attention, c'est du lourd ! Sur TF1, le 30 mai prochain, une émission au titre original (hum...), Nord/Sud  verra s'opposer amicalement Christophe Dechavanne à Jean-Pierre Pernaut. Un quizz permettra à deux équipes, une du Nord, et une du Sud, de tester leurs connaissances sur les régions. Un Intervilles à la sauce Questions pour un champion, en somme...

 

* Virginie est-elle enceinte ? C'est la question que se pose Ici Paris au sujet de la présentatrice de Nouvelle Star. "Plus le temps passe, et plus Virginie Efira semble avoir de jolies formes qui lui dessinent un petit ventre replet... (...) Elle est en tout cas très consciente de son état car abandonnant ces tenues moulantes qui faisaient le bohneur de la gent masculine, elle opte de plus en plus pour des robes très amples." Moi j'ai envie de dire, et si elle avait tout simplement envie de changer de style ?

Toujours dans Le Parisien, un article s'interesse ce samedi aux candidats des jeux TV. Hervé Hubert, produteur de jeux, n'hésite par exemple pas à affirmer que "On sait en dix secondes qui va perdre". Jacques Antoine, autre producteur, raconte cette anecdote étonnante :

"On garde même des liens avec certains d'entre eux, et ça peut mener loin. Pierre Launay, un dentiste qui avait participé à la Famille en or, est revenu me voir bien après son élimination avec une idée, une petite intuition sur un jeu de rôle qu'il fallait développer. Il m'a tellement mis la pression pour en faire un programme que ça a donné Fort Boyard, sur lequel il touche des droits..."

Et l'article revient bien sûr sur l'incroyable parcours de Mathieu Dosset, le champion imbattable de Tout le monde veut prendre sa place, sur France 2. Quelques chiffres : Mathieu, qui a enfin cédé sa place le 10 mai, était le 92e gagnant de l'émission. Il est reparti avec 93 500 euros, au bout de 73 victoires. Enfin, le jeu de Nagui a connu une part de marché exceptionnelle, mardi dernier : 27,1% !

J'aime beaucoup le portrait de Pascal Sevran que brosse Pierre Vavasseur, du Parisien, dans l'édition de samedi. Petit extrait.

" France 2 avait détourné ses projecteurs de l'animateur de la célèbre Chance aux chansons, puis de Chanter la vie. [...]

Sur l'écran, des jeunes gens brushés, vêtus de chemises rose bonbon, chantaient avec conviction des romances à fort taux de cholestérol tandis que des figurants dodelinaient de la tête en sirotant un soda. Sevran les annonçait et les désannonçait avec un sérieux de porte-parole à l'heure d'un remaniement ministériel.

[...]

Sevran semblait n'aimer personne, et surtout pas ces bataillons de vieilles dames énamourées qui se posaient en essaim sur son stand. Quel non-gendre idéal reconnaissaient-elles donc dans cette machine à potins, homosexuel déclaré, abasourdi par la mort de son compagnon disparu à 35 ans en 1998 ? "