• PREMIER EPISODE

    Nos candidats sont d'entrée confrontés à une épreuve pour déterminer lequel d'entre eux sera le Roi. Ils son attachés à un poteau duquel ils doivent se détacher en résolvant un cass-tête chinois. Tous n'ont pas la même patience. Claude détruit son poteau, ce qui est bien sûr interdit. Il est disqualifié. Frédéric est près du but mais est pris de vitesse par Mohammed.

    Ce dernier est donc le Roi du Royaume. Il doit choisir trois candidats pour intégrer sa cour. Comme aucun ne se connaît, il se base plutôt sur le physique. Audrey est choisie pour sa beauté, Odile pour sa fragilité et Franck pour son sèrieux.

    Franck se prend tout de suite au jeu. Selon lui, il faudra veiller à combler les pauvres dans les jours qui suivront. Il ne tient pas à subir une Révolution. Le Roi ne tarde d'ailleurs pas à aller rendre visite à son peuple. Et au Royaume, lorsque les sujets se trouvent devant leur roi, ils doivent mettre un genou à terre en signe de respect. Toute personne ne répondant pas à ces exigences peut s'exposer au courroux du chef des lieux.

    Claude a le malheur de vouloir s'adresser directement au Roi, mais est bien vite rappelé à l'ordre par Franck. Frédérique, elle, le trouve prétentieux. Certains le surnomment déjà "Mohammed 16" et espèrent qu'il connaîtra la même fin que son illustre prédecesseur.

     

    2 e jour -6H du matin

    Claude est le premier debout. Son métier d'agriculteur l'oblige à une certaine discipline quant au respect des horraires.

    Très vite, le premier défi se présente. Guillaume informe le Roi qu'il doit choisir parmi les gueux l'un d'entre eux. Il devra accomplir une mission pour son compte. Si il échoue, il affrontera le Roi dans un duel au cours duquel sa courronne sera remise en jeu.

    Franck lui conseille de prendre un homme, moins fourbe selon lui qu'une femme. Tous les manants sont convoqués. Genou à terre de rigueur. Mais Mohammed fait durer le plaisir et aime les voir dans cette position humiliante. Frédérique, grande gueule, en a assez, elle lance discrètement un "Quand tu veux, hein", qui ne sied pas du tout aux oreilles du Roi. Il veut que le responsble de cette effronterie se dénonce. Personne ne pipe un mot. Fréderique finit pourtant par se lever. Le Roi réfléchira plus tard à la sanction à infliger. Pour l'heure, c'est l'épreuve qui l'interresse. Il désigne Frédéric comme émissaire. La mission est la suivante : réparer la roue d'une charrette et mener celle-ci dans la cour intèrieure du château.

    Cela s'avère vite être mission impossible. Au Moyen-Age, le charron était chargé de ce genre de tâche, mais la voix-off nous informe avec dessaroi que le métier n'existe plus. Frédéric a une idée sur tout. Il n'est pas très apprécié du groupe. Claude, finalement parvint à réparer la charette, qui est menée à l'endroit prévu. Les pauvres attendent la réaction du Roi qui se fait exprès attendre. Au bout de dix minutes, sur une initiative de Frédéric, ils décident de rentrer chez eux boire un verre. Le candidat commence déjà à en avoir assez.

    Guillaume convoque une nouvelle fois Mohammed. Il faut récompenser les manants. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le Roi les félicite et leur annonce de la nourriture à venir en remerciement. Au Royaume, une autre règle indique en effet que les pauvres doivent cultiver le jardin de leur monarque, mais ne peuvent pas en profiter.

    Des gardes se saisissent ensuite de Frédérique pour la punir. Lorsque celle-ci s'aperçoit qu'une cage l'attend, elle s'enfuit. Frédérique peut s'estimer heureuse, car le Roi avait auparavant songé à la mettre dans un puits ! La cage a été choisie comme la meilleure solution car selon, Odile, on pourra faire vomir la malheureuse en balançant la cage de tous les côtés. Belle solidarité féminine !

    Le Roi ne pouvant tolérer cela, il fait saisir Frédéric et le met au pilori. Il y restera tant que la vraie coupable ne se montrera pas. Apprenant cela, Frédérque se rend, en tentant de rester le plus digne possible. Mohammed jouit de la voir en cage. Il vient même lui faire la morale et finit par se faire traiter de "merdeux" par la principale interressée.

    Le Roi se rend ensuite dans la tour où Guillaume l'attend. Demain, il devra désigner un seigneur pour qu'il se batte en son nom, et qu'il puisse ainsi conserver sa place au château. Il en fait part à ses fidèles sujets. Odile se porte volontaire sur un coup de tête. L'émissaire des pauvres, Frédéric, est convoqué par le Roi. Il lui incombe de choisir parmi les pauvres une personne qui devra se confronter à Odile. Pour l'heure, il ne souhaite rien manger, par égard pour ses collègues. Le Roi, dans un élan de générosité, lui offre une carafe de vin, avant de faire libérer Frédérique.

    De retour dans la hutte, Frédéric relate aux autres son expèrience. Le château est splendide. Son choix se porte sur Evelyne, pour affronter Odile.

     

    3 e jour

    Le grand jour est arrivé. Odile qui réalise à peine l'erreur monumentale qu'elle a faîte en acceptant de prendre part au duel, n'arrête pas de pleurer. La Cour essaie de la motiver tant bien que mal. L'épreuve se déroule au grand air. Chaque candidate est attachée sur une grande roue, qui plonge dans l'eau froide à intervalles réguliers. Elles doivent ramener de l'eau des pièces de puzzle destinées à être posées sur un tableau face à elle. Top départ.

    Evelyne est infiniment plus douée que sa concurrente. La preuve, à la dernière plongée, Odile fait tomber toutes les pièces dans l'eau et remonte sans rien. Elle a donc perdu.

    L'épisode se termine par une séquence au cours de laquelle Guillaume retire des cartes représentant les candidats, celle d'Odile. Le jeu est terminé pour elle.

     

    © TV MANIA 2006


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  • LE JEU

    Présenté par Guillaume Zublena, inconnu au bataillon, Le royaume voit s'affronter quatorze candidats dont le but est de devenir Roi ou Reine. Le monarque a tous les pouvoirs. Il est entouré d'une cour de trois fidèles qu'il choisi parmi les candidats. Les autres doivent loger dans des conditions misérables et attendre le bon vouloir du Roi pour se nourrir. Dans chaque émission, il confie une mission à un des pauvres. S'il la réussit, il est récompensé. Le cas échéant, il est puni (mis en cage, aux oubliettes, au pilori...). Le trône est également remis en jeu dans chaque partie.

    S'il s'agit d'un nouveau roi (ou nouvelle reine), il devra choisir sa nouvelle Cour. Le rôle de ceux-ci est de le conseiller dans ses choix et de prendre du bon temps. Le dernier à être Roi remportera la somme de 100000€.

    Diffusion : tous les samedi sur TF1 à 20H50 (deux épisodes par semaine)

    Durée : 52 minutes

    Lancement : le 18 fevrier 2006 avec 4 403 200 téléspectateurs et 19,6% de PDM.

     

     

     

     

     

     

    LES CANDIDATS

     

    Mohammed

    26 ans

    barman

    Signe particulier

    : c'est une fashion victim. Il aime être entouré de filles, qu'il appelle son "harem". Le premier à être devenu roi.

     

     

     

    Franck

    40 ans

    entraîneur de football amateur

    Vaucluse

    Signe particulier

    : ce candidat s'est pris au jeu dès le départ. Il est très étrange et fait même peur. Il fut dès le début le conseiller du roi, un rôle qui lui va à ravir.

     

     

    Audrey

    26 ans

    mannequin

    Genève

    Signe particulier

    : une jolie tête mais pas grand chose à l'intèrieur. Favorite du roi dès le départ.

     

     

     

    Odile

    48 ans

    directrice d'hôtel

    Signe particulier

    : une femme très autoritaire qui ne s'en laisse pas compter. Très franche, ce défaut peut lui jouer de mauvais tours.

    ELIMINEE

     

     

     

     

    Evelyne

    41 ans

    formatrice

    Signe particulier

    : militante feministe mariée avec un grec. Elle aime aider les gens en difficulté.

     

     

     

    Frédéric

    31 ans

    coiffeur

    Marseille

    Signe particulier

    : c'est la grande gueule du jeu. Au bout de quelques heures, il songe déjà à abandonner.

                               ELIMINE

     

     

     

    Aurélie

    26 ans

    secrétaire médicale

    Est

    Signe particulier

    : double personnalité. Son métier exige de la rigueur mais en dehors, elle se défoule et se met des tenues provocantes.

                               ELIMINEE

     

     

    Maxx

    24 ans

    transformiste

    Paris

    Signe particulier

    : c'est la touche gay du jeu.

     

     

     

    Vanessa

    23 ans

    hôtesse d'accueil

    Paris

    Signe particulier

    : complètement transparente pour le moment.

     

     

     

    Barbara

    37 ans

    restauratrice

    Signe particulier

    : elle a quitté l'Italie sur un coup de tête.

    ELIMINEE

     

     

     

     

    Antoine

    44 ans

    décorateur d'intèrieur

    Paris

    Signe particulier

    : il devrait bien s'entendre avec Maxx.

     

     

     

    Claude

    55 ans

    agriculteur

    Allier

    Signe particulier

    : c'est la figure paternelle du jeu.

                               ELIMINE

     

     

     

     

    Frédérique

    44 ans

    mère au foyer

    Rhône

    Signe particulier

    : Cette femme est le portrait craché d'Abby, l'héroïne d'Urgences ! Mis à part cela, elle peut se montrer redoutable.

     

     

     

    Benoît

    27 ans

    moniteur de ski

    Haute Savoie

    Signe particulier

    : timide mais fin stratège.

     

     

     

    Barbara

    27 ans

    architecte d'intèrieur

    Hauts de Seine

    Signe particulier : la franchise est son point fort.

     

     

    Cyril

                     27 ans

                     artisan en confection

                     Paris

    Signe particulier : il est tellement resté peu de temps qu'il n'a pas droit à sa photo ni à son descriptif sur le site de TF1. A part cela, il n'aime pas recevoir d'ordres dans la vie, et il l'a bien prouvé ce soir.

    ELIMINE

     

     

    Matthieu

    28 ans

    rugbyman professionnel

    Bordeaux

    Signe particulier : une irresistible envie de manger.

     


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  • Tout le monde connaît la célèbre rengaine : "Qui a peur du grand méchant loup ? C'est pas nous, c'est pas nous...".

    Eh bien cette semaine, celle-ci a en quelque sorte été remise au goût du jour, en y répondant par l'affirmative, du moins en ce qui concerne les médias et les fameux "éclopés" de la tv-réalité.

    Pour les premiers, l'épouvantail a refait son apparition en la personne du très controversé Frtitz Bolkenstein, auteur de la directive du même nom. Elle était de nouveau examinée ces jours-ci par le Parlement européen. Et nos amis journalistes ont visiblement tout oublié. Rappelez-vous, Frtiz avait tout spécialement fait le déplacement en France quelques semaines avant le référendum sur la Constitution européenne. Il avait alors expliqué devant un parterre de journalistes tantôt amusés, tantôt sceptiques, le bien-fondé de sa directive. Surtout, il en avait profité au passage pour préciser que son nom ne se prononçait pas "Bolkechtagneu", avec un accent nordique (ce qui résonnait tout de suite comme quelque chose de froid et de désagréable, à l'image de sa directive), mais "Bolkestine". Qui mieux que lui pour savoir comment prononcer son nom ?

    Dans les jours qui suivirent, les médias ont fait mine de retenir la leçon, avant que la directive ne retombe monentanément dans l'oubli. Et voilà que depuis ce début de semaine, Fritz Bolkenstein est de nouveau sous les feux de l'actualité. Et voilà que les médias se remettent à prononcer des "Bolkeschtayneu" à l'envie. C'est à désesperer.

    Le grand méchant loup, pour les éclopés de la télé-réalité, n'est autre qu'Endemol. Plusieurs d'entre eux, épaulés par maître Collard (qui n'en est plus à une affaire ridicule près), ont intenté une action en justice à l'encontre de la société de John de Mol. Quels sont les griefs ? La plupart portent sur les conditions de tournage, voire même, sur les techniques appliquées. Par exemple, pour prendre le cas le plus significatif, une participante à Super Nanny se plaint de ce que Cathy (la nounou de choc du programme) ait maltraité "physiquement et moralement" ses deux filles. En effet, l'une a été "tirée" de force en direction de l'école par Cathy, et l'autre a été traumatisé par la remarque de cette dernière sur le fait que sa mère s'occupe moins d'elle. Atterrant.

    Ces plaintes cachent difficilement l'envie de gagner de l'argent facile. Cela illustre de plus un mal qui ronge notre société actuelle : la judiciarisation ambiante. Nonobstant cela, Gilbert Collard réclame que ces familles puissent voir l'émission avant sa diffusion, ainsi que le droit de garder les rushes. Sans oublier l'engagement à dedommager les participants désabusés. Pourquoi ne pas, à ce compte-là, confier la production et la réalisation des émissions incriminées aux familles ? Maître Collard semble oublier que des contrats sont signés, exposant les obligations inhérentes au programme, ce qui signifie que ces personnes participent au programme en connaissance de cause.

    On en arrive donc à la conclusion suivante : lorsque les médias auront la mémoire moins courte (on pourrait ajouter à leur décharge que l'affaire du bagagiste de Roissy, injustement accusé de terrorisme, ne les a pas empêché de reitérer avec les inoccentés d'Outreau) et que les familles renonceront à considérer la télé-réalité comme une vache à lait, un grand pas aura déjà été fait.


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    - épisode 375... (Lundi 13 fevrier 2006)

    Guests : Alice (Mathilde Lebrequier), Nicolas (Nicolas Herman), Gilles (Jean-Luc Borras), Samia (Fabienne Carat), Gali Adou (Jean-Luc Joseph), Guillaume (Virgile Bayle) et Mélissa (Mélanie

     

    Alice n'a pas abandonné son idée du week-end dernier. Elle annonce à François qu'elle a réservé une villa dans les Alpes-Maritimes et veut absolument partir ce soir. François ne met pas longtemps à se laisser convaincre.

    Son fils est une fois de plus dans la chambre de Nadine au Select, en compagnie de Mirta et Nicolas. Ses flashs recommencent. On peut voir une chambre en désordre avec des vêtements éparpillés sur le sol. En se concentrant davantage, Lucas aperçoit par la fenêtre une palette de journaux dans une cour. Mais l'effort est trop intense. Lucas tombe en syncope. Guillaume doit venir en urgence. Le jeune homme se rétablit peu à peu mais son état necessite un passage à l'hôpital. Nicolas n'en mène pas large, surtout quand François apprend la nouvelle, dans le bureau de Léo.

    Au bar du Mistral, c'est le grand chambardement. Roland et Thomas ne savent plus où donner de la tête depuis le départ de Mélanie. Rachel les convainct de recruter une nouvelle serveuse. L'idée de faire appel à une agence d'interim est vite abandonnée au profit d'une petite annonce placée à l'entrée. On se bouscule au portillon pour postuler. Mais les différentes candidates ne conviennent jamais au patron. Celle-ci n'est pas assez dégourdie, l'autre n'est pas souriante... Six personnes passent ainsi. Thomas souligne le ridicule de la situtation. Il convient avec son père d'un marché. La prochaine personne qui rentrera sera prise, à condition d'être suffisamment qualifiée. Quelques secondes plus tard, une charmante jeune fille fait son entrée. Roland croit qu'il s'agit d'une cliente, mais elle vient bien pour la place. Mélissa, c'est son nom, apprend avec Roland les bases. Ce dernier ne cesse de faire référence à son ancienne serveuse. Malik, venu boire un verre, la confond avec Mélanie. Il faut dire que depuis ce matin, l'avocat est assez troublé. Il s'en veut d'avoir laissé partir Mélanie. Roland s'approche et le lui reproche à son tour. Après tout, les habitants du Mistral ne sont que des victimes de l'inaction de Malik.

    Juliette et Ninon baladent dans le parc Borély. La question du mariage blanc refait surface. De retour chez elle, Juliette expose ses arguments à Gali, mais essuie le même refus. Pourtant, coup de théâtre quelques heures plus tard lorsque Ninon croise le couple qui sort de la mairie. Ils ont entrepris les démarches pour le mariage. Dans moins d'un mois, Juliette Frémont deviendra Juliette Adoum. Elle a déjà décidé que Ninon et Samia seraient témoins.

    François, avant de se rendre à l'hôpital, vient dire à Alice qu'ils ne peuvent plus partir. On ne sait pas ce qu'il peut arriver à Lucas. De plus, il lui apprend que son fils a donné à la police de nombreux indices sur la planque de Gilles. Alice ne le laisse pas paraître, mais elle songe intèrieurement que son plan d'assassinat commence à sentir le roussi.

    A la Timone, François et Blanche se retrouvent pour aller chercher son fils. Il va beaucoup mieux que ce matin. Ses parents trouvent quand même le moyen de se disputer sur de sombres histoires de coucheries.

    La discussion au Mistral a semblé avoir convaincu Malik. Malgré sa nervosité, il va partir à la Réunion essayer de reconquérir Mélanie. Samia tente de l'apaiser.

    Séquence suspense (fin)

    -> Alice revient dans la planque de Gilles. Changement de plan. Puisque Gilles est un incapable, elle se chargera de tuer François elle-même. Mais François ne sera pas le seul à y passer. La veuve a décidé, selon ses mots, d'éliminer les quatre assassins de Nadine : David, François, Laurent et... Gilles. Sortant une arme de son sac, elle la pointe en direction de celui qui, il y a quelques minutes encore était son complice. Gilles va être tué "comme tous les autres".

    Bonus

    --> - Alice a réservé la maison dans les Alpes-Maritimes sous le nom de M. et Mme Sauveur.

    - Au plus fort de sa syncope, le pouls de Lucas est passé en-dessous de 6, pour remonter ensuite à 11,8.

    - Losque Roland montre à Mélissa où se trouvent les différentes bouteilles, il fait allusion à une petit compartiment derrière le bar, qui lui est reservé. On peut donc se poser la question : qu'est-ce-qui se cache à l'intèrieur ?

     


    - épisode 376... (Mardi 14 fevrier 2006)

    Guests : Alice (Mathilde Lebrequier), Nicolas (Nicolas Herman), Gilles (Jean-Luc Borras), Samia (Fabienne Carat), Guillaume (Virgile Bayle) et Mélissa (Mélanie

    Alice pointe toujours son arme sur Gilles mais ne parvient pas à tirer. Le meurtrier la nargue à ce sujet. Soudain, le coup part. Quelques minutes plus tard, Léo et François font leur traditionnelle partie de belote lorsque vient Alice. Elle tient à parler à François en privé. Demande accordée, mais pas plus de cinq minutes. Le nouvel argument de la veuve est le suivant : Nadine l'a contacté pour la prévenir qu'il était en danger de mort. Il faut donc partir sur le champ. François avance une nouvelle fois que Lucas a des problèmes.

    En ce jour de St Valentin, Luna déprime. Elle hait cette fête qu'elle qualofoe de commerciale, au même titre qu'Halloween, Noël... C'est Roland qui lui offre des fleurs. La honte pour Guillaume, qui ne semble pas le moins du monde gêné. Il est trop accaparé par son métier de médecin. En balade avec Christelle au parc Borély, elle confie la raison de son mal-être. Tout le monde autour d'elle a trouvé sa voix. En ce qui la concerne, son métier d'actrice n'avance pas. Depuis Noël, plus aucune proposition ne lui a été faîte (et encore, c'était grâce à un certain père Noël).

    François, lui, a pris sa décision. Il va quitter la ville avec Alice ce soir. Pour cela, il en informe ses enfants, qui sont bien sûr contre. Etonnament, Lucas lui donne raison.

    Au bar du Mistral, Mélissa fait ses premiers pas et applique à la lettre les consignes de Roland. Le seul problème est qu'elle confond les habitants. Le pauvre Vincent se voit refuser sa bière sous prétexte qu'il est policier ! Autre cas, Ninon et Juliette se font presque expulser du bar car Melissa doit faire la mise en place pour le midi. De plus, lorsque Ninon lui demande si elle peut la payer plus tard, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Juliette est obligée de rester en signe de garantie. Et ce qui devait arriver arriva. Roland fait le point. La jeune serveuse, soit-disant habituée aux grands restaurants, ne se fait pas à l'ambiance du Mistral. Mélissa plaide l'inexpérience. En réalité, son CV est faux. Elle n'a jamais travaillé dans la restauration. Touché par la confession, Roland décide de lui accorder une seconde chance.

    Pendant ce temps, Johanna, restée seule chez elle, va ouvrir la porte. Surprise, ça n'est pas un admirateur caché mais Gilles, en fuite. Il menace la jeune fille d'un couteau. Ensemble, ils vont attendre Blanche. Celle-ci est chez Lucas, venue s'assurer de son état.

    La soir, Vincent et Charlotte se retrouvent pour un apéritif en compagnie de Guillaume et Luna. Ils iront ensuite manger dans deux restaurants différents. Mais décidemment, ça n'est pas le jour de Luna. Guillaume est appelé en urgence car l'état de Lucien (son patient) s'est aggravé. Le plan resto tombe à l'eau. Luna refuse pourtant de gâcher à son tour la soirée d'un autre couple et refuse de la passer avec Vincent et sa compagne. Elle erre donc dans le quartier et finit par tomber sur Christelle. L'adolescente se rend à une soirée d'anniversaire sur le vieux port. Après une hésitation pour la forme, Luna se joint à elle.

    Léo et François, eux, reprennent leur partie de belote. Profitant d'un changement de jeu, François glisse un somnifère dans le verre du policier. Ainsi, il pourra tranquillement prendre la fuite avec Alice.

    Séquence suspense (fin)

    -> Blanche est accueillie par un Gilles qui tient sa fille en otage. Il a besoin d'argent. Tout de suite. Rien de moins que 10000 €. En échange de cela, il donnera à Blanche le nom du meurtrier de David et Laurent.

    BONUS

    -- > - On apprend grâce à Roland que Rachel prend un thé le matin, et un verre de vodka sur le coup de 17H.

    - Selon son CV, Mélissa a travaillé dans les plus grands restaurants de Cannes, Nice, Monaco et Juan-les-Pins.

    - En ce soir de Saint-Valentin, les restaurants choisis par Vincent et Guillaume sont respectivement la Côte Bleue et le Bandol.

     


     

    - épisode 377... (Mercredi 15 fevrier 2006)

    Guests : Alice (Mathilde Lebrequier), Nicolas (Nicolas Herman), Gilles (Jean-Luc Borras), Guillaume (Virgile Bayle), Mélissa (Mélanie ) et Picmal (Richard Guedj).

    François et Alice plient bagage. Pendant ce temps, Blanche est toujours confrontée à Gilles. la somme réclamée est conséquente. Elle a donc besoin de la signature de François pour effectuer un tel retrait. Gilles lui donne l'autorisation de partir à sa recherche. Au Select, pas de traces de lui. Léo émerge à peine de son sommeil forcé dû au somnifère. C'est à une station d'essence que le mari de Blanche se trouve. Elle le contacte sur son portable. Paniqué, il annonce à Alice qu'ils ne peuvent plus partir. Mais celle-ci, machiavélique comme à son habitude, le persuade que cela n'est qu'un stratagème de Blanche pour gâcher leur escapade. Pourtant, quelques minutes plus tard, il reste fidèle à sa première conviction et part en trombe en direction de la banque. Blanche, qui ne voulait pas donner de détails à François, lui apprend que leur fille est retenue en otage par Gilles. Révolté, il ne sait quoi faire. Alice repart seule tandis que le couple part retirer l'argent.

    On sonne à l'appartement de Juliette et Samia. Surprise, il s'agit de Charles Frémont, remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il a la surprise d'apprendre de la bouche de sa fille qu'elle s'apprête à se marier, et qui plus est, avec un immigré en situation irrégulière. Pour Charles, la pilule est difficile à avaler. Suite à sa visite, il fait jouer ses relations pour obtenir une entrevue avec l'adjoint au maire de Marseille, M. Picmal. Celui-ci va en informer le procureur de la Républque.

    Pour Luna, la déprime continue. Guillaume commence à s'en inquiéter, si bien qu'il lui déniche deux places pour l'opéra le soir-même. En réalité, la jeune femme se sent inutile.

    Du côté d'Alice, on ne perd pas son temps, la veuve de David part informer Nicolas de la prise d'otages en train de se dérouler chez les Marsi. Toutes les équipes sont mobilisées.

    Séquence suspense (fin)

    -> Blanche donne l'argent à Gilles, tandis que François attend dans le hall de l'entrée. Johanna est dans sa chambre et ne pourra en sortir que lorsque Gilles aura pris la poudre d'escampette. Une fois la transaction effectuée, fidèle à sa promesses, Gilles va lui révéler le nom de son commanditaire. "Tu vas être surprise", tient-il à préciser. De fait, c'est lui qui est surpris par la brusque entrée de Nicolas, lui ordonnant de se rendre. Gilles fait mine de se saisir de son couteau lorsque Nicolas l'abat. Gilles, sous le choc, met quelques secondes avant de s'écrouler sur le sol.

    BONUS

    -- > - A la station d'essence à laquelle se trouve François, les tarifs sont les suivants. Pour le SP 98 : 1,25€... Pour le SP 95 : 1,19€... et pour le Gazole : 1,06€.

    - La fête de la veille de Christelle s'est tenue sur le vieux-port en compagnie d'autres stagiaires qui passent le BAFA comme elle.

    - Le mariage blanc est passible de 5 ans de prison et de 15000€ d'amende en moyenne.

     


    - épisode 378... (Jeudi 16 fevrier 2006)

    Guests : Alice (Mathilde Lebrequier), Nicolas (Nicolas Herman), Gilles (Jean-Luc Borras), Mélissa (Mélanie ), Picmal (Richard Guedj) et Charles Frémont (Alexandre Fabre).

    Le corps de Gilles est amené tandis que l'on s'affaire pour relever les moindres indices. Nicolas est effondré. Il aurait dû se contenter de viser l'épaule mais la balle l'a atteint en plein coeur. Les habitants du Mistral ne le soutiennent pas, Roland en tête. De fait, il propose à Mirta un remontant, mais pas au compagnon de son fils. Le lendemain, la sanction ne se fait pas attendre : Nicolas est suspendu. A titre de comparaison, Léo, après avoir descendu l'homme qui menaçait les Frémont, n'a pas été inquiété.

    Comme prévu, Juliette et Gali se rendent au rendez-vous prénuptial donné par Picmal. Gali ressent cela comme un piège, et il n'a pas tort. L'adjoint au maire lui confie savoir tout de la situation. Il va en informer le procureur de la République et espère que l'histoire de Juliette est vraie car les sanctions encourure en cas de mariage blanc sont lourdes. Au sortir de l'entretien, Juliette se précipite tout droit dans le bureau de sa soeur. Cela tombe bien, son père est présent. Elle le prévient que s'il continue à s'acharner contre leur mariage, non seulement elle coupera tout contact avec lui, mais en plus, elle partira se marier au Tchad.

    Johanna a un peu dormi pour se remettre de ses émotions. Elle confie à sa mère que Gilles a parlé d'une femme, pour qualifier son commanditaire. Lucas n'y croit pas, qui n'a vu dans ses visions que le meurtrier maintenant décédé.

    Au bar du Mistral, Mélissa ne s'intègre toujours pas. Roland, échaudé par ce qui est arrivé la veille au soir, lui parle agressivement. Au moment où il se rend compte que la jeune serveuse a modifié complètement la disposition du bar, il ne cacha pas son colère. De fait, elle doit tout ranger comme avant. Le soir, force est de se rendre à l'évidence, Mélissa n'est pas faite pour ce métier. Roland est prêt à lui accorder une autre chance mais rien n'y fait. Elle a déjà contacté son agence d'interim, qui lui a trouvé une stage d'assistante dans un cabinet de prothésie dentaire.

    Séquence suspense (fin)

    -> N'y tenant plus, Johanna se rend au Select pour prévenir son père. Elle en est convaincue : Alice est l'assassin. Comme par hasard, elle se trouvait à proximité de chacun des meurtres. François ne sait comment réagir.

    BONUS

    --> - Grâce à la répétition du questionnaire qu'ont rempli les deux futurs époux (pour préparer l'entretien qu'ils devront bientôt subir), on apprend de nombreuses choses sur chacun d'eux. Les voici.

    Juliette

    : elle prend un café au petit déjeuner..., a un grain de beauté en forme de tortue sur le haut du dos... et Gali n'hesitera pas à dire qu'elle embrasse bien.

    Gali Adoum

    : il a une brosse à dent bleue..., a 4 frères et une soeur... et porte des caleçons (cette précision ne figure pas sur le questionnaire, mais Ninon, qui les fait répéter, avait envie de savoir.)

     


    - épisode 379... (Vendredi 17 fevrier 2006)

    Guests : Alice (Mathilde Lebrequier), Nicolas (Nicolas Herman), Charles Frémont (Alexandre Fabre), Picmal (Richard Guedj), Samia (Fabienne Carat) et

    Christelle

    (Juliette Watr)

    Au lendemain de toute l'agitation policière, Léo apprend à François que ses soupsçons se portent vers Alice, suite aux confidences de Johanna. Cela n'a fait que renforcer la conviction de celui-ci. Pourtant, François se refuse à croire sa compagne capable d'une telle chose. Il préfère mettre ça sur le compte de Blanche, qui selon lui, influence négativement ses enfants. Nicolas, qui attend la décision de l'IGS (la police des polices), est fébrile. Thomas arrive à peine à lui arracher un sourire, et il n'accepte pas d'aider Juliette qui se prépare à subir une enquête de voisinage au sujet de son prochain mariage. Enfin, quelques heures plus tard, c'est Léo qui est porteur de la bonne nouvelle, Nicolas va être inoccenté et le tir sera mis sur le compte de la légitime défense.

    Charles Frémont, de son côté, se démène pour empêcher le mariage de sa fille. Il pense avoir trouvé la solution : payer une autre jeune fille pour qu'elle se marie avec Gali. Après tout, n'est-ce-pas le but de l'action de Juliette ? Gali, réticent, n'a pas d'autre choix. C'est sans compter sur Juliette, qui ne l'entend pas de cette oreille. Pour elle, se marier avec Gali est plus que de la générosité, c'est un acte politique.

    Dans la série "les déprimés", je demande Luna. La comédienne continue de se poser des questions existencielles en se morfondant au fond de l'atelier. Christelle lui glisse alors l'idée qu'elle pourrait monter son propre one-woman show. Convaincue, Luna se lance. Le premier essai est, selon Charlotte, médiocre. Cela ne correspond pas à sa personnalité. A la deuxième tentative, cette fois, Christelle y assiste. Luna a changé de sujet et se moque ouvertement de sa mère dans un portrait au virtriol (dont vous pourrez lire le texte intégral dans les BONUS ci-dessous). Pas de chance, Mirta a choisi ce jour pour venir rendre visite à sa fille. Elle écoute sans se montrer la fin du texte. Luna, qui s'aperçoit enfin de sa présence, est pour le moins gênée. Sa mère est profondément affectée par toutes ces petites piques. Elle ne voit pas où se situe l'humour dans tout cela. Luna met donc fin provisoirement au conflit en déchirant le texte incriminé. Il n'en demeure pas moins que quelque chose s'est rompu entre la mère et la fille.

    Séquence suspense (fin)

    -> Contre toute attente, Lucas croit sa soeur lorsque celle-ci met en cause Alice. Il désire recontacter Nadine de nouveau. Avec la confirmation de la défunte, il n'y aura plus de doute à avoir. Lucas s'allonge sur le canapé, entouré de Samia et de Johanna, anxieuses. Le flash ne sa fait pas attendre. La différence majeure par rapport aux fois précédentes est qu'il fait partie intégrante de sa vision. De fait, il est dans un couloir blanc, lui même vêtu de blanc. Nadine est là, qui lui répond, sans se montrer. Mais elle ne veut rien dire sur Alice. Lucas continue son périple jusqu'à atteindre une porte. Nadine le prévient : s'il la franchit, il ne pourra plus revenir dans le monde des vivants.

    BONUS

    --> - Charles n'a pas hésité à payer 15000€ une nouvelle jeune femme pour qu'elle accepte le mariage avec Gali. De plus, Frémont aime le champagne avec de fines bulles.

    - Voici le texte intégral de la première tentative de Luna : (cela portait sur sa vie d'actrice ratée) " Je me brosse la langue pour éclaircir ma voix et chasser les bactéries. Je fais des photos montages en collant des photos de moi sur les journaux à scandales. Je compte mes rides et je m'entraîne à ne pas sourire pour éviter les pattes d'oie, sauf que je souris quand même car une actrice est toujours en réprésentation..."

    Tout cela est lu par Charlotte, dont l'avis est sollcité. En bonne amie, elle lui conseille de parler plutôt de son entourage, des habitants du Mistral... Luna prend donc pour cible sa mère. Et voici ce que cela donne.

    - Titre : Aïe, ma mère. " J'ai mis une annonce pour vendre ma mère dans le journal. J'hésitais entre vendre et donner, et puis finalement j'ai mis vendre. Oui, parce que les gens s'occupent mieux des animaux quand ils sont achetés. Alors, cinq lignes maximum, la sixième est payante. Alors, ça dit : "mère envahissante et complètement nevrosée, modèle espagnol, fabrication franquiste, ayant conservé la tolérance et l'esprit de rigolade de cette période. Vendue avec sa bible et son lot complet de psychoses, nevroses, angoisses, hystéries, et... castagnettes !".

    J'ai mis en gras les passages qui sont à mon sens les plus cruels.

     


    - épisode 380... (Lundi 20 fevrier 2006)

    Guests :

    Alice (Mathilde Lebrequier), Nicolas (Nicolas Herman), Gali Adoum (Jean-Luc Joseph), Guillaume (Virgile Bayle), Charles Frémont (Alexandre Fabre) et le Commissaire Beaumont (Marius Bruna).

    Confronté aux questions de sa soeur, Lucas ne souhaite pas s'apesantir sur ce qu'il s'est passé vendredi dernier. Il confirme seulement que Nadine lui a parlé. Léo continue à enquêter sur le passé d'Alice Jouvenin, sans succès. Nicolas, lui, est anxieux car son entretien avec les boeufs-carottes a lieu aujourd'hui. Le commissaire Beaumont est spécialement venu pour le soutenir. De plus, il lui confie qu'il n'aime pas savoir le lieutenant Castelli seul. A la sortie de son rendez-vous avec la police des polices, Nicolas n'est guère plus soulagé. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi tout le monde trouve normal qu'il ait tué un homme, quand bien même il s'agisse de légitime défense.

    De son côté, Luna reçoit un appel d'un de ses anciens metteur en scène argentin, Arturo. Il lui propose le premier rôle d'une pièce qui doit se dérouler là-bas. La jeune femme hésite. Christelle l'écoute attentivement. Suite à leur entrevue, elle raconte à Thomas que Luna va partir en Argentine. Cela arrive aux oreilles de Rachel, qui se trouvait au même endroit. La doyenne s'empresse de l'apprendre à Mirta. Furieuse, la mère de Luna se précipite à l'atelier de couture. Elle arrive en plein baiser fougueux entre Luna et Guillaume. Cela ne l'empêche pas de dire ce qu'elle pense de sa fille. Interloquée, Luna affirme avoir refusé la proposition, et s'en va voir Christelle pour mettre les choses au point. Non, elle ne partira pas, explique-t-elle, car elle a mûri, et qui plus est, elle n'a pas les moyens financiers de se rendre en Argentine. C'est d'ailleurs cet aspect qui semble la réfréner.

    Frémont, lui, n'a pas abandonné l'idée d'annuler le mariage entre Gali et sa fille. Il montre à ce dernier la photo de Leïla, la future nouvelle épouse (pour 15000 euros) de Gali. Celui-ci la trouve trop jeune. De plus, il se rend compte qu'elle n'est pas consciente des risques qu'elle encourt. C'est non. De retour chez Juliette, le tchadien a pris sa décision. Il part dans un squat en attendant de se faire ramener par la police dans son pays. Pour Juliette, c'est le moment où jamais. Elle embrasse Gali. D'abord gêné, le journaliste réfléchit, puis fait de même.

    Séquence suspense (fin)

    -> Johanna est parvenue à prendre discrètement la clé de la chambre d'hôtel d'Alice. Elle y pénètre et se met à fouiller, en quête d'indices compromettants. Bingo, après avoir cherché dans quelques livres, elle découvre un article de journal dont le titre est le suivant : "Une jeune femme morte d'overdose à l'hôtel Select". Pas de chance, Alice rentre et la prend sur le fait. L'heure est aux explications. La veuve confesse qu'elle a été victime d'une tournante à l'âge de 16 ans. Cinq "salauds" ont abusé d'elle toute la nuit. Elle a bien sûr porté plainte, mais sans effet, car la police a estimé qu'elle portait des tenues provocantes. Il y a deux mois, à son arrivée au Mistral, elle a découvert toute l'histoire de Nadine. Comme la mort de celle-ci est restée invengée, Alice a décidé de s'en charger. Par là-même, elle avait l'impression de punir ses propres violeurs. Mais maintenant que Johanna est au courant de tout cela, il n'est plus question pour elle de quitter la chambre. Alice défait son foulard et le tend en direction de la jeune fille. Si personne n'intervient, Johanna mourira étranglée...

    BONUS -->

    - l'adresse de Juliette : 54, rue de Chambery.

                     - Alice loge dans la chambre n°16.

                     - Luna raconte que la tournée de son ancienne pièce en Argentine avait duré six mois. Ils étaient en tout sept comédiens.

                     - J'ai réussi le début de l'article qu'Alice s'est ensuite chargée de brûler : "C'est dans la nuit du 1er juillet qu'une jeune femme...". Le reste est illisible.


     

    - épisode 381... (Mardi 21 fevrier 2006)

    Guests :

    le Commissaire Beaumont (Marius Bruna), Alice (Mathilde Lebrequier), Guillaume (Virgile Bayle), Fanny Duchamp (Olivia Luccioni), Marc Verney (Jérôme Marc) et Samia (Fabienne Carat)

    Johanna se débat comme elle le peut face à Alice. Dans un réflexe de survie, elle s'empare d'un coupe-papiers. Les cris des deux femmes alertent Léo, qui dormait dans la chambre d'à côté. Alice joue alors sur le fait que c'est Johanna qui l'a agressé. Léo prend l'adolescente sous son aile et l'interroge au commissariat. Elle lui raconte tout. Malheureusement, tant qu'il n'y a pas de preuves concrètes, Léo ne peut rien faire. Pour Johanna, pas question de rentrer chez elle. Léo lui trouve donc un bureau où passer la nuit.

    Le lendemain, Roland a la surprise de constater que Malik et Mélanie sont de retour. Tout n'est pas encore réglé entre eux, mais au moins, ils sont là. A Phénicie, une suprise attend l'avocat : une jeune stagiaire, Fanny Duchamp, qui semble lui vouer une admiration sans égal. Il avait accepté de la prendre en stage il y a deux mois mais a visiblement oublié.

    Au Select, Luna en veut encore à sa mère pour ce qu'il s'est passé hier. La dispute manque de repartir de plus belle lorsque se présente un inconnu. On vient de lui voler son portefeuille et il a perdu son billet d'avion. Bref, il est perdu. Qu'à cela ne tienne, Mirta, sous le charme, lui donne une chambre (la n°13). Plus tard, il fait plus ample connaissance avec Luna et Charlotte. Marc Verney vient tout droit d'Australie. Il fait dans la peinture abstraite. Son arrivée à Marseille est l'occasion pour lui de découvrir un nouvel univers. Les deux femmes sont conquises à tel point qu'elles en oublieraient presque le rendez-vous ciné avec Guillaume et Vincent. Ces derniers font également la connaissance de Marc, mais sont quelque peu jaloux.

    Alice, qui n'a peur de rien, convoque le commissaire dans son association. Elle lui fait part de l'attitude inacceptable du lieutenant Castelli. Garder une adolescente perturbée sans raison apparente, c'est de l'abus de pouvoir ! Et que dire de la protection rapprochée de François ! Beaumont lui promet de faire tout son possible. Ca tombe bien car lui non plus n'apprécie pas trop Léo.

    Séquence suspense (fin)

    -> Léo informe Johanna qu'une recherche va être affectuée à Lille (la ville dont est originaire celle qui, avant, s'appelait Alice Chatillon) pour savoir si une plainte pour viol a été déposée. Le commissaire fait alors son entrée et règle le problème en deux temps trois mouvements. Il leur apprend que les recherches à Lille n'ont rien donné, et renvoie sans ménagement Johanna chez elle. Une fois celle-ci partie, il met les choses au point. Le principal suspect étant mort (Gilles), l'affaire est bouclée. Il en prend la responsabilité. De plus, il ordonne que cesse immédiatement la protection rapprochée de François.

    BONUS

    --> - Voici quelques informations supplémentaires sur le passé de Marc : ses parents sont ethnologues au CNRS. Ils étudiaient les aborigènes. Lui a vécu avec eux jusqu'à l'âge de six ans, âge auquel il a été envoyé dans une école française de Sydney.


    - épisode 382... (Mercredi 22 fevrier 2006)

    Guests :

    Alice (Mathilde Lebrequier), Fanny Duchamp (Olivia Luccioni), Samia (Fabienne Carat), Charles Frémont (Alexandre Fabre), Nicolas (Nicolas Herman) et Gali Adoum (Jean-Luc Joseph).

    Le jour se lève à peine sur le Mistral. Alice sort discrètement de l'hôtel en compagnie de deux grands gaillards transportant une longe caisse métallique. Sa taille convient parfaitement pour transporter un corps, en l'occurence, celui de François. Elle le transfère à la clinique Jouvenin. Là, elle peut lui infliger des doses de morphine à volonté. François est obligé d'écrire une lettre pour rassurer sa famille. De retour au Select, Alice rassure Mirta sur le départ de Mirta, mais en tendant la main pour récupérer sa clé, la gérante aperçoit du sang. Toutes les hypothèses sont permises.

    Juliette se réveille aux côtés de Gali. Elle a 19 ans aujourd'hui. Alors que Gali est dans la salle de bains, Nicolas vient apprendre à Juliette qu'une descente de police est prochainement prévue chez elle. La jeune fille met au point un plan. Elle prétend à son père que Gali l'a giflé (en réalité, il s'agit de Ninon, qui l'a fait sur sa demande) et elle veut donc quitter Marseille. Son projet est de partir dans une Business school californienne. Le seul problème est qu'elle n'a pas assez d'argent. Pas de problème pour son père, qui dispose de plusieurs comptes en Suisse. L'argent est viré dans l'après-midi même. Revenu de sa promenade, Gali offre à sa douce un bouquet de fleurs pris dans le parc Borély. Malgré tout, Juliette ne peut passer la soirée avec lui. Comme tous les anniversaires, elle a rendez-vous avec son père et sa soeur. Les Frémont réunis pour l'occasion, trinquent. Céline lui offre un superbe lecteur MP3. Charles lui demande si le virement est bien arrivé à destination. Juliette le lui confirme. Mais elle n'a aucunement l'intention de partir en Californie. Elle dispose du numéro de compte suisse de Frémont, et le fait chanter. Si Charles n'empêche pas le commissaire Beaumont d'intervenir, elle dira tout à la police. Frémont s'est fait prendre comme un gamin. Suite au départ de sa fille, Charles confie à Céline qu'il a mené sa petite enquête sur Gali. Et ce qu'il a découvert n'est pas glorieux. Le tchadien est lié à un groupe politique terroriste !

    La relation est toujours bloquée entre Mélanie et Malik. Elle ne parvient pas à oublier tous ses malheurs récents. Fanny, la jeune stagiaire, ne déséspère pas de le conquérir. Elle lui voue une admiration sans limites, ce qui le met un peu mal à l'aise.

    En début de soirée, Johanna passe voir Alice. L'adolescente se comporte de manière étrange, comme si elle dissimulait un dictaphone sous sa veste. Alice n'avoue rien cependant et reste de marbre lorsque Johanna la supplie d'épargner son père.

    Séquence suspense (fin)

    -> Johanna a gaspillé sa salive pour rien. Alice est de retour à l'hôpital et prépare une nouvelle injection de morphine pour François. Son geste est soudain bloqué par une main invisible. La veuve comprend qu'il s'agit de Nadine, et, comme si les deux femmes communiquaient, Alice s'exclame qu'elle tuera François le jour de l'anniversaire de la défunte.

    BONUS

    --> - On a l'impression ce soir d'un épisode à la 24H CHRONO, mais sans tous les effets, car Juliette ne dispose que de ce laps de temps pour sauver Gali. La solution du chantage paraît être la bonne.

                    - Selon Juliette, son grand-père aurait spoilié des juifs durant la guerre. Une information qui résonne étrangement en pleine médiatisation du meurtre d'Ilal.


    - épisode 383... (Jeudi 23 fevrier 2006)

    Guests :

    Nadine (Murielle Huet des Aunay), Alice (Mathilde Lebrequier), Fanny Duchamp (Olivia Luccioni), Samia (Fabienne Carat), Nicolas (Nicolas Herman) et Gali Adoum (Jean-Luc Joseph).

    Lucas enquête au sujet des fameuses gouttes de sang apparues sur les mains d'Alice. Pour Mirta, elles ne venaient pas du plafond. Alice entend la conversation et se justifie en disant qu'elle saigne souvent du nez. Peu convaincant. Lucas sort du Select et croise Ninon. Celle-ci est pressée. Elle a tout de même le temps d'assister à l'hallucination de Lucas : il est persuadé pendant quelques secondes que ses mains sont couvertes de sang, puis recouvre sa vision normale. Sa soeur ne va pas mieux. Elle ressort tout juste de chez sa psy, qui la prend pour une aliénée. Elle est convaincue que l'adolescente éprouve un complexe d'Oedipe à l'égard d'Alice.

    Gali et Juliette, eux, sont de sortie. Sur le cours Estienne d'Orves, Gali lui apprend qu'il a beaucoup de choses à faire aujourd'hui. Il invente de toutes pièces l'existence d'un second journaliste clandestin, qui a besoin de son aide et pourrait être intimidé par la présence de Juliette. Une fois séparés, Gali se dirige discrètement vers un vendeur ambulant, qui lui remet des papiers. Invitée à déjeuner chez Céline, Juliette est lise au courant des pratiques de son compagnon. Gali est lié à un mouvement extrémiste entretenant une guerilla locale sanglante. Si ce dernier est à Marseille, c'est seulement pour faire du racket auprès des vendeurs de rues africains. Ainsi, il pourra financer la guerilla. Juliette tombe des nues. En rentrant chez elle, elle retroive Gali en train d'écrire un article, qu'il refuse de lui montrer. De plus en plus louche.

    Fanny, la brillante stagiaire, n'a pas le coeur à sourire. Demain, son stage se termine. Au bar du Mistral, elle fait part de son desarroi à Thomas, tout en ne cessant de faire des éloges sur son mentor. Cela a le don d'exaspérer Mélanie. Plus tard, alors qu'ils sont seuls à Phénicie, Fanny demande à Malik s'ils pourront se revoir. Il lui répond très franchement qu'il est déjà avec quelqu'un. La jeune fille pleure alors. Malik se sent obligé de la prendre dans ses bras pour la consoler. C'està ce moment-là que Mélanie lui rend une visite à l'improviste et les découvre enlacés. Elle ne parviendra à lui pardonner son geste somme toute anodin que le soir.

    Plus tôt dans la journée, Alice est venue commander une robe à Charlotte. Elle lui en a fait un dessin et désire la réplique exacte pour un anniversaire. Surtout, elle fait promettre à la couturière de ne rien dire à personne. Une fois dans sa chambre d'hôtel, elle tente à nouveau de parler avec Nadine. Elle lui confie qu'après avoir tué François, elle se suicidera pour la rejoindre à son tour.

    Séquence suspense

    -> Johanna en a assez de cette situation. Puisque Lucas refuse de renouer le contact avec Nadine, elle va prendre les choses en main. Sa méthode est pour le moins radicale : elle veut tuer Alice. Pour empêcher sa soeur de finir ses jours en prison, Lucas se prête à l'exercice. Il est de nouveau dans un long couloir blanc, lui-même vêtu de blanc, et se dirige vers la porte sous les supplications de Nadine lui interdisant de l'ouvrir. Mais le mal est fait. La porte est ouverte. Une lumière blanche aveuglante envahi le couloir et Lucas disparaît.

    Sa soeur, dans l'appartement, est paniquée. Lucas a les yeux ouverts, inconscient. Il a peut-être commis l'irréparable.

    BONUS

    -- > - Surprise, depuis ce soir, Nadine est créditée au générique. Une petite recherche sur l'internet m'a permis de retrouver sa photo. L'actrice qui l'incarne a notamment joué dans Groupe Flag sur France 2 et Trois pères à la maison sur M6.

    - Le menu de Roland est à 12€, quart de vin compris.

    - D'après Thomas, Fanny a les genoux cagneux.

    - Fanny et Malik ont rendez-vous avec un certain M. Badoni. On en saura pas plus.


    - épisode 384... (Vendredi 24 fevrier 2006)

    Guests

    : Nadine (Murielle Huet des Aunay), Samia (Fabienne Carat), Nicolas (Nicolas Herman), Gali Adoum (Jean-Luc Joseph), Guillaume (Virgile Bayle) et Marc Verney (Jérôme Marc).

    Lucas est dans un état cataliptique. Il demeure les yeux ouverts sans pouvoir bouger le moindre muscle. Blanche apprend à cette occasion que Johanna est en grande partie responsable de son état, elle qui lui a demandé de reprendre contact avec Nadine. Mais si Lucas paraît inanimé au premier abord, il n'en est rien dans l'autre monde. En effet, il y fait la connaissance de la fameuse Nadine. Celle-ci semble très jeune. Devant les supplications du jeune homme, elle consent à dévoiler une part du mystère. Oui, elle a un lien avec Alice. C'est sa demi-soeur, et pour cette raison, elle a décidé de la venger en tuant François. Malheureusement, elle n'en dira pas plus.

    Mélanie arrive radieuse au bar du Mistral. Elle a passé une très bonne nuit en compagnie de Malik, et son bloquage a disparu. La jeune serveuse est confrontée pour la première fois à Marc, le peintre bohème. Charlotte boit justement son café en compagnie de Rachel. L'artiste lui confie qu'il n'a toujours pas pu récupérer sa valise. Et qui dit pas de valise, dit pas d'argent. Mélanie lui annonce l'addition (7,90€), mais complètement démuni, il lui propose un dessin. Mélanie n'en veut pas. Le salut de Marc vient de Rachel qui accepte de payer à sa place en l'échange d'un dessin. De retour chez elle, Charlotte essaie de convaincre avec beaucoup de mal Vincent de prêter quelques affaires, et quand elle y arrive, cela ne sert plus à rien car Marc a récupéré sa valise. Tout est réglé.

    En revanche, pour Juliette, le doute demeure. Elle prend donc en cachette certains documents que Gali a récupéré hier, écrits en arabe. Malik est appelé à la rescousse pour la traduction. Il s'agit d'appels à la haine. Révolté, Malik assure qu'il se chargera de faire quitter l'appartement au supposé journaliste, si Juliette ne le fait pas. Mais pendant ce temps, l'homme tant décrié a rendez-vous avec Ninon. Il lui propose une sorte de partenariat. Il écrira des articles qu'elle signera de son nom. Ninon est partante, malgré le risque encouru.

    Au retour de Gali, c'est un interrogatoire qui l'attend. Est-il un terroriste ? Il réfute tout en bloc. Selon lui, le Tchad est un pays gouverné par des clans, qui font tout pour étouffer l'opposition. En agissant de la sorte, ils accusent les partisans de cette dernière des pires maux, et en l'occurence, de liens avec des factions sanguinaires. Les informations disponibles en France sont falsifiées. Gali demande à Juliette de lui faire confiance. Pour cette fois, elle le croit.

    Séquence suspense

    -> A l'hôpital, Nicolas a décidé de rentrer en contact avec Lucas, au grand désarroi de Samia, qui voudrait bien que l'on arrête d'invoquer des esprits et de parler de Nadine. Johanna lui assure que c'est la seule solution. Nicolas parle donc au jeune malade. Très loin de là, Lucas est en compagnie de Nadine. Il entend Nicolas, et sait qu'il est temps de partir. Nadine, qui est tombée amoureuse de Lucas (car il ressemble beaucoup à son père), ne tient pas à le laisser s'en aller. L'épisode se conclut par sa phrase : "Je veux être avec toi pour l'éternité.".

    BONUS

    --> - Mélanie est du genre interressée. Après avoir refusé le crédit à Marc et ayant appris qu'il était vraiment peintre, elle souhaite qu'il fasse son portrait.

    - L'arabe est la deuxième langue du Tchad. L'actuel président est au pouvoir depuis 1990. Son éléction s'est faite dans des conditions peu démocratiques.

    - Lucas est hospitalisé dans la chambre 385 de la Timone.


    - épisode 385... (Lundi 27 fevrier 2006)

    Guests : Nadine (Murielle Huet des Aunay), Nicolas (Nicolas Herman), Guillaume (Virgile Bayle), Alice (Mathilde Lebrequier), Nathan (Thibault Vaneck) et Christelle (Juliette Watr)

    Nombre de scènes : 18.

    Lucas est toujours profondément plongé dans le coma. Néanmoins, les appareils témoignent d'une activité cérébrale intense, ce qui signifie qu'il rêve beaucoup. Et pour cause, il est en compagnie de Nadine, qui le retient toujours. Lucas se laisse aller à l'écouter. Au bar du Mistral, Roland, qui doit lui rendre visite le soir-même, demande conseil à Thomas. Il a en effet acheté quelques CD pour stimuler son petit-fils mais a peur de ne pas avoir pris les bons. Thomas le lui confirme, et lui conseille plutôt de prendre des bandes originales de films.

    Au commissariat, Léo décide de focaliser l'enquête sur Alice car selon lui, c'est avec son arrivée au quartier que tous les meurtres ont commencé. Puisque les recherches du côté de la mère n'ont rien donné, c'est du côté du père qu'il va falloir trouver des éléments concordants. Nicolas reste sceptique malgré tout.

    Mélanie et Malik viennent de passer leur quatrième nuit d'affilée ensemble. La serveuse pense qu'il serait bon de passer quelques temps chacun de leur côté, pour mieux se retrouver ensuite. Plus tard, l'avocat consulte les annonces immobilières en buvant son café, ce qui n'échappe pas à l'oeil inquisiteur de Rachel. Après son départ, elle prend le journal qu'il a laissé et en fait part à Mélanie, étonnée. Elle aborde alors le sujet avec le principal interessé, assez vague. Il étouffe dans sa chambre d'hôtel et a besoin de davantage d'espace. Pour lui, un T3 sera donc parfait. Mélanie essaie de lui faire dire qu'elle sera la bienvenue, ce que ne confirme pas Malik, sans doute échaudé par le comportement de Mélanie de ce matin.

    Christelle quant à elle, n'abandonne pas son objectif de convaincre Luna de partir au Chili. Malgré toute sa détermination, la comédienne est coriace. Elle se sent bien dans son travail et dans son couple. Bref, elle est épanouie. Cela n'empêche pas Christelle d'aller en toucher deux mots aux deux hommes qui partagent sa vie : Guillaume et Nathan. Ceux-ci ne se montrent guère convaincus au début mais, inconsciemment ou non, sont plus attentionnés. Nathan se propose d'aider Luna, et Guillaume l'invite sur le Vieux Port à trinquer au champagne, sans rien à fêter de particulier.

    En fin de journée, Alice vient récupérer sa robe chez Charlotte. Beau travail, car ça en est la copie parfaite. Elle confime de nouveau à Charlotte et à Mirta qu'elle la mettra pour l'anniversaire d'une amie très proche.

    Séquence suspense -> Quelques minutes plus tard, fermant le local de son association, elle croise Blanche. Cette dernière la supplie de prévenir François de l'état de son fils. Selon la veuve, François est en Savoie, mais elle pourra partir le chercher mercredi soir. Arrive Johanna qui prend violemment à partie Alice, la traitant de "salope". Blanche, dans un geste spontané, la gifle. Sa fille commence à l'exaspérer.

    BONUS -- > - Selon les estimations de Nicolas, le bar du Mistral compte une centaine de clients.

    - Voici quelques-uns des CD que Roland a acheté pour son petit-fils : "Chants tyroliens", "Folklore bulgare" et "Polyphonie hongroise". Même si Roland n'est pas forcément au goût du jour en matière de musique, les scénaristes ont un peu trop forcé le trait sur sa pseudo-naïveté. Qui songerait à acheter des CD du 3eme âge pour un adolescent ?

    - Luna a exercé 25 métiers différents.

    - D'après Alice, François a trouvé son lieu de villégiature en Savoie sur le net. Et l'on connaît maintenant la date à laquelle elle compte le tuer : mercredi soir.


    - épisode 386 (Mardi 28 fevrier 2006)

    Guests : Nadine (Murielle Huet des Aunay), Gali Adoum (Jean-Luc Joseph), Marc Verney (Jérôme Marc) et Alice (Mathilde Lebrequier).

    Pour Alice, il n'y a plus de temps à perdre. Léo a des soupçons sur son implication dans les meurtres. A la clinique, elle annonce à François que la fin est proche. François essaie de la ramener à la raison mais sans succès, faible comme il est. Pendant ce temps, Lucas passe un marché avec Nadine. Elle veut rester avec lui pour toujours, soit. Mais pour cela, il faudra qu'elle dauve d'abord son père. Nadine tente alors de contacter Alice, mais celle-ci résiste, se prenant la tête à deux mains et suppliant sa demi-soeur de la laisser tranquille. Elle semble décidée à aller jusqu'au bout, d'ailleurs elle porte la réplique exacte de la robe que Nadine avait le soir de sa mort.

    Dans l'affaire Gali, Juliette a décidé de faire confiance à son compagnon, malgré les mises en garde répétées de Céline. Pourtant, elle prend Gali en filature et le surprend en train de récupérer des documents auprès d’un vendeur ambulant comme l'autre jour. Le prenant sur le fait, elle fait fuir le vendeur. Enervé, Gali n'hésite pas à lui crier : "J'ai pas besoin d'un chien qui me colle au cul !" Quelque chose vient de se briser entre les deux amoureux.

    Marc offre à Charlotte un portrait d’elle, dénudée. Fruit de son imagination, il est accompagné d'une dédicace ambigüe mais qui ne laisse guère de place au doute et ressemble à s'y méprendre au dessin que Jack fait de Rose dans Titanic. Vincent ne compte pas se laisser faire. C'est sans compter sur l'anticipation de Marc, qui lui offre aussitôt un portrait de lui, dans le même style, mais habillé cette fois. Il aura au moins réussi à le destabiliser et à éviter un coup de poing par la même occasion. Pour Marc, l'explication est simple : chez les aborigènes, les rêves sont une allégorie de l’Art...


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    Mistral gagnant</titre>

    <chapeau>Chaque soir, à l’heure des JT, "Plus belle la vie", le feuilleton de France 3 grignote un peu plus d’audience. Populaire mais novateur, il rassemble tous les publics. Elle est pas belle, la vie !</chapeau>

    <texte>Jusqu’ici, tout allait bien au royaume des JT. Jusqu’ici, PPDA et David Pujadas régnaient presque sans partage sur la tranche du 20 heures. Et puis, un soir, un concurrent a déboulé à 20h20 et entamé l’audience des grands-messes de l’info. Ce concurrent, d’un genre oublié – un feuilleton quotidien et populaire ! –, s’appelle Plus belle la vie, PBLV pour les intimes. Et chaque soir, ils sont plus de cinq millions à se brancher sur France 3 pour suivre les aventures de Blanche, Malik, Mélanie et les autres. Il faut dire que, le temps d’un épisode, Blanche, Malik, Mélanie et les autres sont plongés dans un tourbillon de rocambolesque, de thriller, de psy, et même (si, si)… de fantômes. Bref, difficile de rivaliser pour un JT, fut-il le mieux doté en faits divers, mariages people et catastrophes naturelles. Résultat, en janvier, le journal de France 2 n’avait plus que 200 000 téléspectateurs d’avance. Quant à la sitcom de M6, à la même heure, elle en a carrément perdu plus de 500 000.

    C’était pourtant loin d’être gagné. Lancé en fanfare le 1er septembre 2004 comme un Marius et Jeannette version télé, Plus belle la vie a d’abord traîné la patte, rassemblant difficilement 1,6 million de téléspectateurs. Eclairages désastreux, intrigue mollassonne servie par des comédiens tâtonnants, le feuilleton cherche ses marques et son public. La direction de la chaîne hésite, mais tient bon malgré le coût du projet

    – vingt-trois millions d’euros – le plus gros budget annuel de fiction française… Les producteurs revoient quand même leur copie et appellent à la rescousse Olivier Szulzynger, un maître en la matière, auteur de sagas estivales à succès, Méditerranée et Tramontane. L’équipe apporte alors un nouveau souffle romanesque, muscle le rythme et les dialogues et, quatre mois plus tard, l’audience décolle… pour ne plus jamais retomber. Aubaine pour France 3, qui requinque une audience globale en perte de vitesse, remplit ses quotas de production et invente un rendez-vous quotidien ultra-fidélisant, avec produits dérivés à la clé (deux sites Internet, lancement d’un magazine, etc.) Encore plus fort : la chaîne attire à elle un public jeune qui d’ordinaire la délaisse et boude la fiction française. Les plus âgés ne sont pas non plus en reste. « C’est la seule fiction transgénérationnelle », analyse Vincent Meslet, directeur des programmes de France 3, « elle réunit les seniors et les jeunes, mais gagne aussi chez les quadras ». Bref, plus fédérateur, tu meurs. Plus belle la vie est regardé partout en France (Nord-Pas-de-Calais,

    Limousin et Méditerranée en tête), à la campagne comme à la ville (dans une moindre mesure à Paris, plus rétif au phénomène), par les ouvriers et employés comme par les cadres. Rien d’étonnant donc s’il pique des téléspectateurs aux autres chaînes, mais draîne aussi par centaines de milliers un public qui se passait jusqu’alors de télévision à cette heure-là.

    Le genre n’est pourtant guère orthodoxe. Les décors ont beau rappeler ceux d’un Hélène et les garçons à la sauce Pagnol (puisque nous sommes à Marseille), PBLV n’est ni une sitcom (ce n’est pas de la pure comédie) ni un soap (car non purement sentimentalo-sirupeux). Olivier Szulzynger préfère parler de « feuilleton du quotidien ». Certes, mais un quotidien très particulier… Osons une formule : PBLV, c’est un mélange furieusement kitsch d’Alexandre Dumas (pour les rebondissements), de Sous le soleil (pour le générique), de fiction radio (pour le bavardage) et d’Almodóvar (pour le côté roman-photo). Un feuilleton à la fois émotionnel et cérébral, où les héros traversent des épreuves terribles, mais font preuve d’une étonnante capacité à les digérer et les verbaliser. Un feuilleton qui se laisse regarder, au choix, au premier ou au troisième degré.

    Bref rappel des faits pour ceux qui auraient raté le phénomène : en quelques mois, la petite communauté du Mistral, un quartier fictif de Marseille, a dû faire face à un serial killer, des mafieux, une petite dizaine de meurtres éparpillés, un virus importé d’Afrique, un accident de voiture, des tentatives de suicide, un fantôme, une bonne fournée de séparations et de retrouvailles et autant de trahisons. Dans le même temps, la sexy Mélanie, serveuse au bar le Sélect, a eu une aventure avec Arthur, qui était mineur (mais elle ne le savait pas), avec François, le mari de Blanche, puis Malik, l’ex de Céline, avant d’épouser Anthony, le trouble neveu du vieux Laroque, pied-noir d’Algérie, qui avait violé sa grand-mère, kabyle, et s’est donc révélé être son grand-père. Quant à Roland, le patron bien-aimé de Mélanie et le père de François, il s’est découvert un fils caché homo, Thomas, en couple avec Nicolas, un flic, et a bien failli épouser Mirta, avant que celle-ci ne soit rattrapée par son passé et son ex-mari, le terrible Manuel, père de leur fille Luna, elle-même mère de Rudy, né de son union avec Damien, un Africain ex-toxico, converti en prison et devenu prêtre.

    Vous suivez ? Normalement, pas un téléspectateur sensé ne devrait croire à une telle accumulation de drames et d’invraisemblances. Mais c’est cela, précisément, qui séduit. « C’est un concentré de vie, donc plus intense, plus dense que la vraie vie », résume Christiane Lebrima, l’une des dialoguistes. « La fiction française est souvent trop vériste, renchérit Olivier Szulzynger. Pour PBLV, on a accepté les règles du feuilleton, on a créé un jeu avec le téléspectateur. Quitte à être excessif. »

    Et le téléspectateur marche. Mieux, il s’investit. Sur Internet, et notamment sur le site de France 3, les ados se déchaînent en hypothèses de scénarios et questionnements divers, dans une prose qui mêle langage SMS et orthographe approximative. Agnesdu66 : « Pk Léo et Nicolas se sont complètement désintérésés à la mort des 2 anciens amis de François et Blanche ?? Ils ont complètement tournés la page !! Que fais t’on des taches de sang qui coulait sur le cahier de Mirta ??? » Lili3000 : « Je trouve que Gil est bizarre. Moi, je pense qu’il est liés aux meurtres car il n’est pas inqiet d’être tuer à son tour. » Magelune : « Moi je pence ke c alice ki a organisé son agresion pour foutr en ler le couple de fransoi !!!! »

    L’identification joue à fond parce que les héros se rapprochent, émotionnellement, des téléspectateurs. Comme eux, ils ont des déboires sentimentaux, des soucis matériels et des dilemmes moraux. Bref, ils leur ressemblent. La qualité de l’écriture – scénario et dialogues – y est pour beaucoup. « On nous a demandé de nous lâcher, et on l’a fait avec plaisir, insiste Christiane Lebrima, du coup, on a beaucoup plus de liberté d’écriture que dans la fiction française de prime time. » Une gageure, vu le rythme intensif de fabrication : un épisode écrit par jour et vingt minutes utiles tournées quotidiennement, soit cinq épisodes par semaine ! « On concilie un projet industriel avec une organisation à l’américaine, et une réelle liberté d’auteur », commente le producteur Hubert Besson, de TelFrance. Et puis, bien sûr, l’identification réussie tient encore au choix des acteurs, à leurs physiques jamais stéréotypés.

    Ninon, la jolie blonde un peu ronde ; François, le Français moyen maladroit, souvent ridicule ; Rudy, l’étudiant métis, beau gosse à la tête bien sur les épaules : le téléspectateur a l’impression de retrouver chaque soir ses voisins de palier.

    PBLV est ainsi bien ancré dans une France contemporaine et populaire, une France où l’on dit « merde » et pas « flûte », où l’on parle d’« histoires de cul » et où les comédiennes s’habillent chez Promod. Une France où générations et populations se mêlent, où les Beurs sont des gens comme tout le monde (Malik est avocat, sa sœur Samia, lycéenne), et pas forcément des racailles ou des hommes exemplaires. Une France où une femme de 40 ans peut avoir une aventure avec un homme de 20 ans sans faire jaser dans les chaumières. Une France confrontée à des questions sociétales aussi diverses que les fins de mois difficiles, le métissage, l’avortement des ados, les sans-papiers ou l’expulsion des pauvres des centres-villes. Fait suffisamment rare pour être noté, à 20h20, PBLV donne à voir le quotidien de deux homos, couple comme tant d’autres, qui s’aime, s’embrasse à pleine bouche, et prend son petit déjeuner au lit.

    De tout cela, les héros de PBLV parlent et parlent même beaucoup. Surchargé en dialogues démonstratifs (quand Anthony, mine torturée et regard fixe, s’apprête à tuer sa jeune épouse, Mélanie, il la prévient « oui, je suis obligé de te tuer »), le feuilleton ne laisse aucune place aux émotions silencieuses. Dommage qu’il n’échappe pas non plus à un côté pédago-gentillet, à mille lieues de la rugosité de certaines séries américaines. Morceaux choisis : « Etre métis, dans le monde d’aujourd’hui, c’est une chance » ; « Expulser des pauvres des centres-villes, j’ai des collègues qui ne font plus que ça, à se demander pourquoi on est entrés dans la police ! » ; « Avoir deux pères, c’est super ! ». Bref, le parfait feuilleton de service public. « Un scénariste est aussi un citoyen et forcément son regard sur le monde traverse l’écriture, commente Olivier Szulzynger. Cela dit, il faut essayer de donner tous les points de vue et de poser des questions plus que d’y répondre ». Ainsi, après avoir été à deux doigts d’adopter un enfant, Thomas et Nicolas renoncent. Et quand Johanna, 15 ans, est enceinte, un accident de voiture résout le dilemme de l’avortement.

    Souvent, les débats que suscite la série se poursuivent dans les familles et sur Internet. Sur l’homosexualité par exemple, qui déclenche des avalanches de réactions sur les forums et au service téléspectateurs de France 3. Alainbamba m : « Ma fille de 3 ans regarde tous les soirs. Elle a été choquée de voir Christelle et sa copine s’embrasser. Le film veut justement arrêter les tabous comme le racisme et l’homosexualité, c’est super, mais là vous y allez fort, à 20h20, une heure pour tous publics ! » Tête de z’nœuf : « Moi j’trouve au contraire que c’est bien. Je m’explique : vos enfants auront affaire à ce type de situation dans leur vie future et il faut qu’ils s’y fassent ! Je sais ils sont jeunes mais il faut savoir que c’est censé être de l’amour et l’amour n’a pas de sexe, non ? ». Helene4 : « Je ne suis pas encore maman car j’ai 14 ans mais je dois dire que christelle m’a choquée aussi. Mais nicolas et thomas me choquent beaucoup moins…Pourquoi, je ne sais pas. »

    Blanche, Malik, Mélanie et les autres renvoient une image plutôt progressiste de la société d’aujourd’hui. Ils parlent aussi d’une France qui rêve de fuir le monde urbain, vote contre la Constitution européenne et cherche refuge, pour échapper à la violence et la compétition du libéralisme, dans un quartier à taille humaine, quintessence du village. De quoi apaiser, chaque soir, le téléspectateur : malgré les assassinats et les histoires d’amour ratées, malgré l’absurdité du monde contemporain, et grâce à la solidarité, la vie l’emporte toujours pour notre petite communauté de destin. Comme dans Astérix, le village peuplé d’irréductibles Mistraliens résiste encore et toujours à l’envahisseur…

     

    A voir

    Plus belle la vie, du lundi au vendredi, 20h20, France 3.</texte>

    Weronika Zarachowicz



    Télérama n° 2927 - 16 février 2006
     
     
     
     
    L'avis de TV MANIA : c'est à une analyse très juste que se livre Télerama, l'hebdo tv elitiste par excellence, preuve s'il était necessaire que la série est entrée dans les moeurs.
    On regrettera toutefois la tendance du magazine à caricaturer le tout. Par exemple, l'énoncé en quelques lignes de l'intrigue principale et des personnages n'a d'autre but que de ridiculiser. Daniel Schneidermann avait agit de la même manière lorsqu'il avait consacré un dossier spécial à la série en octobre dernier.

    De plus, en ce qui concerne le FORUM, il y a une tendance à généraliser qui ne me plaît pas trop. Tous les participants ne s'expriment pas dans un langage bâclé !

    On notera enfin la réflexion peu galante sur le tour de taille de Ninon (que, personnellement, je trouve parfaite. M'est avis que l'actrice n'appréciera pas...).

    Et vous, quel est votre avis sur cet article de Télérama ? Exagéré ? Juste ? Incomplet ? N'hésitez pas à réagir en laissant un commentaire.


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