• LES RAISONS D'UN SUCCES

    France 3 vient de signer. Un beau contrat de trois années supplémentaires qui attache jusqu'en 2010 Plus Belle la Vie aux studios de la Belle-de-Mai. La série à - grand - succès de la chaîne publique verra donc des saisons 4,5 et 6, soit 780 épisodes de plus.

    (...) " Nous n'avions aucune intention de quitter Marseille, lance Nicole Patin, ex-productrice executive de la série pour France 3, devenue depuis directrice de la fiction de la chaîne... Bien sûr, cela pouvait se concevoir. Plus Belle la Vie peut être produite sur un autre site de studios, Paris ou Nice... Mais compte tenu de ce que nous avons construit ici, de l'accueil que nous avons reçus, nous sommes ravis de poursuivre ici. "

    (...) " Nous sommes très régulièrement au-dessus des prime time de M6, de France 3 et même de France 2 " se réjouit Hubert Besson, créateur de l'idée originale et producteur de la série chez Telfrance. "Jusqu'où irons-nous ? On peut gagner encore un peu... Nous avons un profil d'audience très atypique, où toutes les tranches d'âges sont représentées. Dans les prochaines saisons, nous allons essayer d'en faire progresser certaines, notamment les intermédiaires : les plus de 24 et les moins de 50..."

    (...) Mais le succès de PBLV ne se mesure pas qu'au point d'audience. Telfrance, qui gère les produits dérivés, s'en frotte d'ailleurs les mains : un magazine diffusé à 80 000 exemplaires, (...) des DVD qui se vendent comme des petits pains. Le jackpot ? Hubert Besson calme le jeu : "On réinvestit tout dans la série. Cela nous permet, entre autres, d'assumer les augmentations de cachets des comédiens..."

    (...) Sociologue des médias, Eric Macé, lui, n'est pas étonné de la réussite. "Il se passe des choses dans Plus Belle la Vie, notamment autour des préférences sexuelles, qui auraient fait évènement dans n'importe quelle autre série hebdomadaire. Personne n'en parle plus que ça..."

    (...) "On n'est pas au pays de Oui-Oui, poursuit Nicole Patin. C'est pas tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil. On peut montrer un gamin qui fume un joint sans en faire l'apologie. Les gens apprécient ça."

    Et Marseille dans tout ça ? (...) "Moi, je ne reconnais pas Marseille, coupe Sofiane Belmouden, alias Malik, né aux Chartreux. D'ailleurs, si on ne verbalise pas, personne ne peut dire que cela se passe dans cette ville. On n'a pas montré les travaux, pas la saleté... C'est plutôt Lyon-sur-Mer !"

    (...) La Ville et son premier élu, eux, n'y trouvent rien à redire. (...) Et même si Jean-Claude Gaudin n'apparaîtra finalement pas dans un épisode (incompatibilité d'agendas selon Telfrance), la ville a voté une subvention de 150 000 euros au producteur. (...) "Ce n'est que retour normal des choses, estime Hubert Besson. Chaque année, nous dépensons 17 millions d'euros sur Marseille. N'importe quelle autre entreprise aurait été soutenue." Plus cynique, Nicole Patin fait une simple comparaison : "Imaginez la somme que Marseille aurait dû dépenser pour une telle publicité chaque soir sur France 3 !"

     

     

    LA LOCOMOTIVE DES STUDIOS DE MARSEILLE

    Malgré l'enthousiasme affiché des débuts, l'aventure des studios et du pôle média de la Belle-de-Mai avait surtout, en 2003, des allures de plongée risquée dans l'inconnu... Trois ans plus tard, la réussite est là, elle s'appelle Plus Belle la Vie. Pourtant, ici aussi, le démarrage fut laborieux.

    (...) La chance pour Marseille, c'est que le commanditaire de la série s'appelle France 3. "TF1 n'aurait pas tenu le choc, analyse Jacques Hubinet, président des Films du Soleil, et actionnaire des studios, ils n'auraient pas perséveré les 8 ou 9 mois necessaires pour que ça décolle".

    La réussite de Plus Belle la Vie se mesure à présent à l'aune des chiffres, alignés par la production Telfrance. 23 millions d'euros de budget par an, soit plus de 17 millions en salaires, charges, location... 130 intermittents du spectacle de la région vivent à plein temps de cette manne. Ils représentent plus du tiers des 400 emplois du Pôle Média.

     

     

     

    LE SOUFFLE ROMANESQUE DU FEUILLETON, C'EST LUI !

    Olivier Szulzynger est un peu au feuilleton Plus Belle la Vie ce que Superman, en son temps, fut à la ville de New York : un super-héros. (...) Ce scénariste télé compte déjà quelques "titres de gloire" à son actif. Ses feuilletons de référence, des sagas de l'été, comme Tramontane, Mediterrannée ou Garonne. Des séries très au Sud, qu'il ponctue d'un "Je suis Catalan...".

    Autour du directeur de collection, et à son initiative, a été constitué "un vrai pool de scénaristes". Aujourd'hui, une vingtaine d'auteurs, divisés en deux équipes : l'une invente les histoires, l'autre, les dialogues. Comme les personnages qu'ils ont à faire vivre, ils sont des deux sexes et ont entre 28 et 60 ans.

    (...) Pour chaque épisode, l'équipe détermine trois histoires, dont une principale, des histoires sentimentales et des histoires de société. "On lit la presse, on s'inspire de l'air du temps, on est poreux à tout ce qui se passe", commente-t-il.

    (...) De gauche Plus Belle la Vie ? Olivier Szulzynger se défend de toute tentation d'utiliser la série pour "évangiliser". "J'ai mes propres convictions, dit-il, je les garde pour moi. Simplement, il ne s'agit pas de donner une morale, mais de donner à voir. Malik n'est pas l'arabe de service, Mirta n'a pas les mêmes opinions politiques que Blanche. Il y a des réacs et des progressistes... L'idée, c'est de susciter le dialogue autour de la table familiale."

     

    PBLV, la série qui fait les stars

    * Ninon la rebelle

    (...) Ninon reste la chouchoute du public. Même si les scénaristes ont décidé de l'envoyer faire un tour à Londres pour apprendre le journalisme. "Elle était devenue saoulante", balance une fan avertie. Pour info, Ninon reviendra bientôt, et selon la rumeur, son éternel ex petit copain, Rudy, va en prendre un coup.

    * Johanna, la lolita

    (...) Elle a d'abord songé à une carrière musicale, mais le succès de PBLV l'a poussée derrière les caméras. En 2007, on la retrouvera sur France 2 dans une adaptation de Pagnol, Le Temps des amours. Son rôle ? Isabelle, la peste qui fait manger des insectes au niais Marcel. Forcément.

    * Mélanie, la volcanique

    (...) Entre clips pour Bruel, téléfilms allemands et pubs pour Aubade, les plus accros relèvent deux passages oubliés sur le CV fourni par France 3 : élue miss lingerie FHM en 2003. Engagée par M6, ensuite, sous le nom de Camille, pour briser des couples dans une télé réalité torride, Opération Séduction...

     

     

    Ils regardent Plus Belle la Vie aux quatre coins de la France

     

    * Diane, Toulouse, institutrice retraitée

    "J'aime bien les feuilletons, et je ne les aime pas, dit-elle. J'ai toujours peur de ne pas voir la suite !" (...) Son seul regret : que l'intrigue devienne rocambolesque ("Ils ne savent plus quoi trouver") et que Marseille ne soit qu'un prétexte.

     

    * Juliette, Banlieue parisienne, commerçante

    Devant sa télé, Juliette est tellement fascinée par l'intrigue de PBLV, qu'elle crie parfois quand ça fait peur.

     

    * Marie-Claude, Rouen, professeur retraitée

    Elle dit qu'elle est "tombée dans la soupière" à cause d'une amie de passage qui lui réclamait son feuilleton à 20H20. (...) "Je le regarde toujours à deux niveaux, dit-elle, d'abord pour le goût que nous avons tous pour le mélodrame, puis parce que je m'interroge sur quels en sont les ressorts". (...) Quant à la vision de Marseille, pour elle qui connaît la ville, "c'est insupportable : on ne voit pas les galères de criculation, les travaux du tram, de la gare... C'est pas bien d'en faire un village où tout baigne !"

     

     

    [Dossier complet à découvrir dans Marseille l'Hebdo, semaine du 10 au 16 Janvier 2007, 1,20€]

     

     


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  • PARODIE "Plus jolie la vie"

     


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  • THIBAULT, AYMERIC, CECILE et FABIENNE... 

    PARRAINS POUR LA SPA

     


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  • PIERRE MARTOT EN INTERVIEW


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  • MICHEL CORDES EN INTERVIEW


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  • UN GUEST DANS LA SERIE

    José Anigo !


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  • 30 MILLIONS D'AMIS ET MARIE-SOPHIE L.

     


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  • LE GENERIQUE


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  • QUI EST LE BLUFFEUR ?

    Fabienne Carat, alias Samia dans Plus belle la vie, a participé cet été au jeu de FRANCE 2, Qui est le bluffeur. TV MANIA vous propose de revoir sa prestation.


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  • DANS LES COULISSES DE PLUS BELLE LA VIE

    Je me suis rendu pour la première fois dans les studios de la Belle de Mai le 16 decembre dernier. FRANCE 3 y avait organisé des visites guidées au profit de deux associations, dont l'une est parainnée par Colette Renard.

    Après plus d'une heure et demie de galère dans les rues de Marseille pour trouver la fameuse rue Guibal (où se trouvent les studios), je suis finalement arrivé cinq minutes après l'ouverture. La file commençait déjà à être assez importante, mais je pense être arrivé au bon moment. Côté attente, il ne fallait pas être pressé. En effet, l'équipe verifiait le nom de chaque visiteur à la main, sur un listing. Car il fallait bien sûr s'être inscrit au préalable sur le site officiel pour esperer pouvoir entrer. Une fois à l'intèrieur, chacun devait s'acquitter de 5 euros (entièrement reversés aux associations), et se voyait remettre le n°1 du magazine officiel. Pas de chance, je l'avais déjà.

    Quelques mètres plus loin

    , à une table, surprise ! Colette Renard était entièrement à la disposition du public pour signer des autographes. J'y ai eu droit moi aussi. Colette Renard a l'air fidèle à son personnage, n'hésitant pas à faire de l'humour ou à prendre les choses avec ironie. Une grande dame.

    La Place du Mistral(1)Ensuite, il fallait se masser devant une double porte, encadrée par des affiches pour la cantonale à laquelle avait participé Blanche Marci. Tout près se trouvait d'ailleurs le décor du bureau de Picmal.

    Quelques minutes de patience

    , et le grand moment est arrivé. Nous avons pénetré dans le saint des saints. Première impression : c'est vraiment très bien fait. Dire que nous sommes en studio ! Je ne savais pas où regarder tant il y avait de détails. Muni de mon appareil photo numérique, j'ai jonglé entre vidéos et photos, me faisant même tirer le portrait devant le fameux bar. J'ai remarqué à cette occasion que les décorations de Noël avaient disparu, signe que les épisodes ont déjà étés tournés au moins jusqu'à début janvier. Deux autres détails, qu'on ne voit jamais à la télé : il y a un balcon au-dessus du Select et un vélo y est accroché. On ne sait pas si cela fait partie du décor ou si il appartient à l'un des membres de l'équipe.

    De même, il y a une petite cavité contenant une vierge juste au-dessus du bar du Mistral. Et juste derrière cet endroit, on peut voir une ancienne Cremerie (tout est sur la vidéo), qui semble fermée depuis longtemps.

    Un mauvais point cependant, l'accès au décor était protegé par des barrières, comme vous pourvez le voir. Pas question donc de s'asseoir au comptoir du bar ou de prendre place dans le fauteuil favori de Rachel au Select !

    La guide nous a expliqué que l'entrée du loft de Vincent, à proximité de l'atelier de Charlotte, ne menait à rien. Et les intèrieurs des maisons sont tous situés dans d'autres studios, toujours à la Belle de Mai. Seuls l'appart' de Thomas, le cabinet de Guillaume, l'atelier de couture et l'entrée du Select sont integrés aux décors du quartier.

    Les murs du Mistral ont étés frottés avec du café pour obtenir cette couleur particulière.

    Globalement, j'ai trouvé le décor plus petit que l'impression donnée à l'écran. Et dans la cuisine de Roland, la plupart des aliments, du moins ce jour-là, sont des faux, notamment le pain, en plastique.

    A peine plus de dix minutes plus tard

    , il était déjà temps de repartir, car d'autres groupes piaffaient d'impatience. Dernière étape avec la Braderie. Les vêtements des protagonistes de la série étaient bradés à des prix défiant toute concurrence. Il fallait là-aussi attendre, les gens prenant leur temps pour essayer. Durant cet intervalle de temps, nous avons vu passer Roland, puis Thomas (à la vitesse de l'éclair, en ce qui le concerne).

    Roland m'a pris pour un idiot fini

    . Je lui ai demandé un autographe, lui tendant un carnet et un stylo, mais il n'a rien voulu signer, pretextant qu'il fallait avoir une photo officielle, disponible dans la Braderie. On dirait que les comédiens ont reçu pour consigne de ne signer que sur ces photos. Mais, là où Roland m'a pris pour un idiot, c'est qu'il n'y avait aucune photo de lui disponible ! Il avait également promis de revenir, chose qu'il n'a pas faite. Dommage.

    D'après ce que j'avais entendu, il était prévu que quelques comédiens de la série jouent des scénettes pour les visiteurs. Léo, Roland, Rachel et Thomas étaient attendus. Mais apparemment, cette petite animation était reservée aux visiteurs plus tardifs, notamment ceux du samedi après-midi. Pas vraiment équitable.

    Un quart d'heure de patience après, c'était l'heure de la Braderie. Je n'ai pas vraiment trouvé mon bohneur, sauf à la fin, où je suis tombé complètement par hasard sur un pull (visible dans les dernières minutes de la vidéo), ayant appartenu à Rudy. Taille S (il n'y en avait pas tant que ça !) et à 15€. Heureusement, les chèques étaient acceptés. Des magazines officiels étaient aussi en vente. Deux pour le prix d'un. Mais bon, mon compte en banque aurait trop souffert.

    La sécurité nous a un peu pressé car les dix minutes autorisées pour choisir, étaient largement depassées. Je suis donc reparti vers 11H05, la tête pleine de souvenirs. Ma galère n'était cependant pas fini ! Il me fallait maintenant retrouver mon chemin jusqu'à la Porte d'Aix. Mais ça, c'est une autre histoire...


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    Découvrez l'intégralité du documentaire diffusé sur France 3 il  y a quelques mois. La vie plus belle de l'intèrieur revient sur les tous débuts de la série.


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    A l'occasion du 400e épisode de PLUS BELLE LA VIE, Florence Dauchez recevait dans +Clair deux comédiens de la série ainsi que la productrice. L'occasion de découvrir également comment se déroulent les tournages.

     


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  • PLUS BELLE LA VIE : la 500e !

    TV Grandes chaînes

    A l'occasion de sa 500e, PLUS BELLE LA VIE a l'honneur de plusieurs articles dans les hebdos télé. Plus précisément dans Télé Z, Télé Poche et TV Grandes chaînes, ce dernier étant certainement le plus complet. Et les infos sont nombreuses.

    Télé Z fait la part belle aux chiffres. Par exemple, saviez-vous que chaque épisode coûte la bagatelle de 75 000€ ? La ville de Marseille donne chaque année 150 000 € de subventions. Les acteurs gagnent entre 400 et 800 euros par épisode, ce qui n'était pas le cas au début. Les techniciens, eux, sont originaires à 95% de la région de Marseille et gagnent entre 400 et 1300 € par semaine.

    Télé Poche

    se concentre davantage sur les anecdotes. Lors de la soirée organisée pour la 500e, l'acteur qui incarnait François était présent, alors qu'on le croyait en froid avec la production. Il a décidé de se lancer dans la musique et veut le faire savoir. Serge Dupire profite de l'attention portée sur la série pour lancer un cri du coeur : "J'aimerai un Vincent moins lisse !". Hubert Besson, le producteur, se voit déjà fêter la 1000e. Il confirme que l'agent de Daniel Ducruet était interessé par la série pour son comédien, mais la production a refusé. De même, l'apparition de Jean-Claude Gaudin n'est plus à l'ordre du jour. Le maire de Marseille n'a toujours pas digeré les actions de son alter-ego de Picmal.

    Pour en revenir à la fête, sachez qu'elle a duré jusqu'à 5 h du matin. Serge Dupire s'est fait remarquer sur un rock endiablé, qu'il a entrepris sans sa compagne, Rebecca Hampton. Le gâteau tant attendu était en fait, ... en carton !

    Par contre, au niveau originalité, il faudra repasser. Les deux hebdos concluent leur article de manière similaire : "Elle est pas belle la vie ?" Jeux de mots très facile.

    TV Grandes chaînes

    , enfin, nous propose l'interview de Juliette, Johanna et Nathan. On y apprend que Johanna a sacrifié ses études quand elle a appris que son personnage allait être recurrent. Nathan, lui, ne devait rester au départ que trois mois. Il en est aujourd'hui à 300 épisodes. Côté vacances, Johanna aura droit à une semaine de repos en septembre et Juliette ira passer quinze jours le même mois dans la maison familiale en Corse. Côté bons et mauvais côtés de la télé, Juliette trouve les marques d'affection des fans touchantes, mais trouve un peu demesuré le fait que les gens lui racontent leur vie. Nathan ajoute : "Les filles sont plus interessées et plus faciles à séduire. Mais elles veulent connaître le comédien, pas forcément l'homme. Mes histoires sentimentales ne durent donc pas longtemps."

    Et l'hebdo y va lui aussi de ses chiffres sur la série. Petite sélection.

    - 13000

    minutes de la série ont étés diffusées depuis sa création, pour un total de 780 jours de tournage.

    - 150

    costumes sont confectionnés chaque semaine par cinq habilleuses qui travaillent à plein temps.

    - 50

    à 70 figurants apparaissent à l'écran chaque jour. Ils doivent être originaires de la région de Marseille. On compte une vingtaine d'habitués qui organise en moyenne une soirée par semaine à laquelle les comédiens sont conviés.

    - 22

    rôles récurrents et 3 guests par trimestre.

    - 3

    tournages exceptionnels. * L'accident de voiture de Lucas et Johanna, en août dernier, a necessité deux jours de tournage. Une route sur les hauteurs de Marseille a été fermée pour les besoins du tournage.

    * En decembre 2005, pour couvrir le Mistral de neige, il a fallu des heures de préparation.

    * Et, dans l'épisode que nous attendons tous, le 500e, l'action principale se déroulera au cours d'une randonnée en montagne ! Deux jours de tournage. Que va-t-il se passer lors de cette randonnée ? Mystère...


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  • Photo : pe-4.jpg

    Dans les coulisses de... "Un parfum d'engambi", avec Fabienne Carat

    C'est presque par hasard que j'ai eu connaissance du passage de Fabienne Carat dans ma ville. Pour tout vous dire, c'était la veille, dans un hebdomadaire local. Ni une, ni deux, je prend mon portable et j'appelle pour réserver une place. Miracle, il en reste une !

    Le jour J, je suis fébrile. Plus que quelques heures à patienter. La journée s'écoule longuement. J'écris même sur un carnet quelques questions dans l'espoir de pouvoir les lui poser.

     

    18H50

    J'arrive à l'auditorium de ma ville où doit avoir lieu le spectacle. Plus que dix minutes à patienter, normalement. La plupart des gens patiente dehors. Par esprit de mimetisme, je fais de même, avant de me rendre compte que je n'ai toujours pas de billet. Je me dirige donc vers la caisse, située près de la porte de la salle. 12 euros. Ca n'est pas cher payé. Et puisque je suis devant la salle, j'y reste.

    19H

    La porte s'ouvre. On nous demande d'entrer sans bousculade. Je suis l'un des premiers à pénétrer à l'intèrieur. Une maman, pas gênée pour deux sous, dit à sa fille de réserver tout le côté droit du premier rang. Et pourquoi pas toute la salle pendant qu'on y est ? Je m'installe donc au premier rang, à proximité de la fille, et je la regarde avec un air de défiance. Qu'elle essaie un peu de me faire dégager !

    Ensuite, les minutes s'écoulent sans que rien ne se passe. Il fait chaud. Certains ont déjà dégainé appareils photos et téléphones portable. J'ai moi-même amené le mien mais je n'osais pas le sortir. Mon voisin n'y voit pas d'oppostion. Je m'évante avec l'affiche du spectacle. A quelle heure est-ce-que ça va bien pouvoir commencer ?

    19H25

    L'animateur de la soirée, qui a eu un coup de coeur pour le spectacle Parfum d'engambi, arrive sur scène. Une femme dans la salle s'exclame : "Qu'il est beau !". Rires gênés. Avant d'accueillir les comédiens, Gianni Palazzo se propose de nous interpréter une chanson. Soit. J'écoute d'une oreille distraite.

     

    Enfin, après son interprétation, le chanteur nous présente la pièce qui nous attend. Elle a déjà été jouée à Marseille en mai dernier. Il quitte enfin la scène le rideau peut s'ouvrir complètement. On découvre le décor, assez simpliste. Un pan de mur représente ce qui est censé être l'intèrieur d'une cage d'ascenceur. Le premier à entrer en scène est Jeff Carias. J'avais lu que l'un des comédiens était le cousin de Patrick Bosso, et j'étais sûr qu'il s'agissait de lui. Pas du tout. Pourtant, il a le même crâne chauve, les mêmes mmiques et le même accent. D'emblée, on voit que l'ensemble ne va pas voler très haut. Jeff s'amuse à péter dans l'ascenceur et à nous en décrire la senteur. Peu râgoutant. Pourtant, dans la salle, c'est l'hilarité générale. Peu après les pets, Fabienne Carat entre dans l'ascenceur et manque défaillir sous l'odeur. Jeff pretexte que des gamins ont mis des boules puantes. Troisième acteur à entrer en scène, Bruno Gallisa est vêtu de façon assez burlesque. Un short ultra-moulant et un débardeur. Il incarne la "folle" caricaturale. Dernier personnage, Jean-Luc Bosso, le fameux cousin. Il est armé et menace les autres occupants, lorsque l'ascenceur tombe en panne, par un subtil jeu de lumières.

     

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    Je ne vous décrirai pas davantage la suite pour vous laisser la primeur de la découverte, mais je peux tout de même vous donner mon sentiment général. Pour tout vous dire, je n'ai pas été passionné. Certaines répliques font sourire, mais pas au point de se tenir les côtes, tel mon voisin. L'interprétation n'est pas à remettre en cause. Fabienne a eu à plusieurs reprises des fous rires, difficilement réprimés. Au début, je croyais que cela faisait partie de la pièce...

    Parmi les bons moments, on peut noter la chanson "Gigi l'amoroso" interprétée par tous les acteurs, une mini-parodie du fameux 118 218. On peut saluer le courage de ceux-ci pour tenir 1H15 sous la chaleur des projecteurs, avec pour seul boisson, l'eau d'un arrosoir (les spectateurs de la pièce comprendront !)

     

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    Concernant Fabienne, j'ai trouvé sa voix très différente de celle qu'elle a dans la série, peut-être est-ce sa voix "spécial théâtre".

     

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    Après le spectacle et une chanson ritale supplémentaire, nous avons attendu que Fabienne descende de sa loge. Comme l'attente était longue, et que des privilégiés étaient déjà montés, nous avons pris notre courage à deux mains et nous y sommes allés. J'étais accompagné de deux collégiennes et d'un petit d'école primaire.

     

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    Fabienne s'apprêtait à sortir de sa loge. La fille à côté de moi n'en pouvait plus. Elle se croyait prête à pleurer. L'émotion était forte. Enfin, quand elle est sortie, accompagnée de son petit copain (que je n'avais jamais vu), Fabienne a pris le temps de nous signer les photos dédicacées qu'elle avait prévue pour l'occasion. Elle nous a demandé si nous n'avions pas eu trop chaud, nous a confié ses fous rires... Voyant que j'avais mon appareil photo, elle en a déduit que nous souhaitions poser à côté d'elle. C'est donc son petit copain qui nous a pris en photo tous les quatre.

     

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    Elle est ensuite descendue, beaucoup de monde l'attendait. Une mère de famille, fan de la série, lui a demandé si l'ambiance chaleureuse visible à l'écran était la même que pendant le tournage, ce qu'elle a confirmé.

     

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    Quand je suis parti, elle était encore en train de signer des autographes, sur de simples feuilles de papier, car à court de photos officielles. En tout cas, j'ai passé une très bonne soirée, et je suis content de vous en avoir fait profiter. Si vous aussi vous avez déjà vu cette pièce et que vous voulez exprimer votre avis, n'hésitez pas, en laissant un commentaire.

     

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    Et voici maintenant, des vidéos dans les coulisses...

     

     

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    Et en bonus, la fameuse chanson interprétée par les comédiens...

     

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  • Rebecca Hampton, l'interview !

    (morceaux choisis et commentés)

    "J'adore quand nos personnages ont des séquences ensemble parce que j'aime travailler et jouer avec

    Serge Dupire. On en a tourné pas mal ces derniers temps. Il va bientôt nous arriver des choses qui vont nous rapprocher, mais pas amoureusement.

    Après je ne sais pas ce qui va se passer car je n'ai que 6 semaines d'avance sur les téléspectateurs...
    Quand j'ai débarqué, je n'étais pas sûre de moi. Comme

    Serge a 15 ans de plus, il a davantage d'expérience et c'est un comédien confirmé. Il m'a un peu pris sous son aile et m'a fait bosser, sur le plateau, mais aussi le soir quand on se retrouvait avec d'autres comédiens. On s'est rencontré avant tout par le boulot, et on s'est aperçu qu'on avait les mêmes sensibilités et les mêmes envies. C'est très banal, comme toute histoire d'amour, même si elle est belle."

    "Dans les comédiens, j'ai une énorme tendresse pour

    Juliette Chêne qui joue ma petite soeur. C'est une jeune femme extraordinaire et une superbe comédienne. Je suis aussi très admiratif de quelqu'un comme Thibaud Vaneck qui vient de débarquer. Je trouve qu'il fait un travail vraiment très bien. Dans les guest, on a en ce moment Guillaume Romain, qui joue Renaud, avec qui j'ai tourné il y a quelques années dans un téléfilm de Joël Santoni ("Le prix de la vérité" en 2001, ndlr). Et sans oublier deux personnes primordiales, Richard Guedj le directeur d'acteurs et Marie-Anne son assistante, qui sont là pour l'humeur, la continuité. Grâce à eux, on est toujours de bonne humeur !"
    (N.B A noter qu'elle parle de Nathan comme si il était là depuis deux jours ! Un problème de calendrier ?)

    Parfois, ça me coûte de jouer Céline Frémont, car elle peut être fatigante. Jouer un autre rôle, aller dans un autre univers, travailler avec d'autres gens, c'est très plaisant et ça nous fait du bien à tous. Je n'ai pas beaucoup de temps mais je préfère bosser sur un autre projet sur mes temps de vacances plutôt que de me reposer, même si je vais prendre des vacances en septembre. (NB L'intrigue avec les Mercoeur ou l'héritage devrait donc durer tout l'été...)
    Il va m'arriver beaucoup de choses, et je ne suis pas responsable de ce que je fais ! C'est écrit, je ne fais que le jouer..." (NB message subliminal adressé à tous ses fans, rassurez-vous, elle n'est pas lesbienne !)

    Le principe de départ était une sorte de gazette. Tous les jours, on allait dans une représentation du Panier, un quartier magnifique, un des plus anciens de Marseille. C'était le quotidien des habitants du Mistral, plutôt tranquille. On s'est rendu compte que ce n'était pas très attrayant, ni pour nous, ni pour le public.

     

    Je "mange" du

    Plus belle la vie toute la journée. J'avais 9h de danse par semaine depuis des années, et je ne fais plus rien. Mais ça m'ouvre des portes sur des choses super intéressantes. Je viens d'être la marraine d'une émission de Gérald Dahan pour le primetime, et je suis invitée d'honneur et membre du jury au festival du Cap d'Agde. C'est sûr qu'avant Plus belle la vie, on ne me l'aurait pas demandé !

    (NB La nouvelle émission de Gerald Dahan, sur France 3, sera basée sur des canulars téléphoniques)

     

    A noter enfin que Rebecca Hampton est une fan inconditionnelle de Desperate housewives et de Nip/Tuck. Par contre, elle n'a jamais vu un seul épisode de Lost !

     

    [extrait de l'interview accordée à Allociné, mi-juin 2006]


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  • Gendarme

    Diffusion : jeudi 27 avril 2006

    Episode dans laquelle a exceptionnellement joué Rebecca Hampton, (Céline Frémont dans Plus belle la vie). Elle y incarne Zoé Turner, un personnage qui comporte de nombreuses similitudes avec son autre rôle.

     Zoé vient déposer plainte pour viol. Un gendarme, Claude Dupré, en serait à l'origine.

     

    Flashback : Zoé se fait arrêter car elle téléphone au volant

    Elle risque un retrait de permis.

     

     Le gendarme lui propose un arrangement à l'amiable.

     

     

    Il l'emmène alors dans un pavillon et lui dit de se déshabiller. Claude Dupré prétend faire des photos d'art.

     

     

     

     Claude est convoqué par la police. Il nie tout en bloc. De plus, il est agent immobilier, pas policier. Et le jour du viol, il était à des kilomètres de là, à faire visiter une maison.

     

     

    Les deux lieutenants menent l'interrogatoire. Un costume de gendarme a été retrouvé dans le pavillon.

     

     

     Pendant ce temps, Mathilde, la juge d'instruction, et son greffier, visionnent une cassette retrouvée dans le pavillon. On y voit Zoé. Au bout de dix secondes, le film s'arrête.

     

     

    Interrogatoire de Claude. Mathilde donne ses instructions par téléphone. Zoé y assiste par écran interposé et affirme que le gendarme porte un tatouage sur la poitrine. Element confirmé.

     

     

    Hebergement gratuit avec Mezimages.com A la pause déjeuner, Mathilde prétend ne pas avoir le temps de voir son petit ami. En réalité, elle lui en veut encore de lui avoir posé un lapin.

     

     

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    L'experte rend son verdict, Zoé a bien eu un rapport sexuel, qui plus est non protégé. Etrange pour une infirmière...

     

     

    Hebergement gratuit avec Mezimages.com Mathilde organise une confrontation dans son bureau. Elle affirme aux deux prévenus qu'ils mentent, et exige la vérité.

     

     

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    Claude avoue tout. Zoé et lui ont étés amants pendant trois ans.

     

    Hebergement gratuit avec Mezimages.com la vidéo retrouvée dans le pavillon

     

     

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    Ils aimaient jouer des rôles différents pour mettre du piment dans leur relation de couple. Ici, en llivreur de pizza.

     

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    Là, en gendarme.

     

    Hebergement gratuit avec Mezimages.com Tout allait bien jusqu'au jour où la femme de Claude est tombée enceinte. Il annonce donc à Zoé qu'il veut rompre.

     

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    Elle ne le supporte pas et jure de se venger.

     

     

    Hebergement gratuit avec Mezimages.com la sentence finale, assez clémente.

     

     

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    Les lieutenants Belmont et Samovitz ramènent le costume de gendarme dans le pavillon. Alexandre affirme qu'il vaut mieux que les fantasmes le restent.

     

     

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    Sortie du tribunal. L'ami de Mathilde vient la rejoindre. Tous deux se réconcilient par un baiser langoureux.


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    Le samedi 11 mars, deux acteurs de Plus belle la vie ainsi que la productrice du feuilleton, Michèle Podrosnik, étaient les invités de Plus Clair, sur CANAL +. Outre les informations que l'on commence à connaître (le rythme de tournage effrené, le desastre du début...), le mini reportage diffusé nous a appris quelques élements.

    Le tournage de la série a connu quelques difficultés dans la semaine du 6 mars. Le lundi, pour cause de mistral trop violent, il était impossible de tourner, et le mercredi, la manif anti CPE a ralenti le mouvement. Une des scènes a été tournée à la rue Brochet. Dans les autres extraits que l'on a pu voir, Blanche semblait très proche de Guillaume..., et Johanna discutait avec une nouvelle amie. Charles Frémont a également fait une apparition, surnommé le "JR de la Canebière". On a découvert à cette occasion qu'il porte des lunettes en temps normal.

    De retour en plateau, il a été question du départ de François. Officiellement, son rôle ne lui convenait plus mais il se chuchote qu'il aurait peu apprécié de voir le montant de son cachet stagner. Michel Cordes et Anne Decis, les invités, ont confié que leur salaire a été revu à la hausse lors de la signature du dernier contrat, et que le prochain se profile à l'horizon. Certains aimeraient d'ailleurs que les cachets soient indexés sur l'audience.

    Pour terminer, concernant l'exportation des épisodes à l'étranger, l'idée fait son chemin mais la productrice a mis en avant le fait que le rythme quotidien du feuilleton dissuadait certaines chaînes. Osant la comparaison avec Sous le soleil, elle s'est exclamé : "Nous n'avons pas de belles filles !". A ce moment-là, Anne a rit jaune.

    Et sachez que dès le mois d'avril, France 3 lancera la collection officielle de tee-shirts à l'effigie de la série. L'idée est, à terme, de créer une vraie communauté. Maintenant, quant à savoir qui osera porter ces vêtements, c'est une autre question.


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