• Nouvelle Star

    Une limousine débarque sur le Vieux Port et s'arrête un peu plus loin devant des centaines de personnes. A son bord, quatre individus un peu spéciaux, venus chercher la nouvelle star de demain...

    Eh oui, vous l'aurez compris, Nouvelle Star, c'est reparti pour une cinquième saison ! Petit florilège des meilleurs moments.

     

     

    LE CLASH

    Dove et Manu ont inauguré ce qui semble être le début d'une grande série, à savoir la prise de bec. Cela a commencé très fort avec Dove parlant de fashisme à propos de Manu, qui refusait d'écouter ses arguments au sujet d'une candidate. Résultat : Manu a quitté la salle avant de revenir, puis Dove a fait de même. Les autres membres, desoeuvrés, en sont venus à songer à une partie de Scrabble...

     

     

     

     

    LES CANDIDATS MARQUANTS

    -> A Marseille

    * Joseph... le roi du beat box ! Il a littéralement sidéré Marianne James. Cet homme est capable de faire plusieurs sons à la fois. Seul problème, il ne chante pas. Cela n'a pas eu l'air de déranger le jury qui a statué en sa faveur à l'unanimité.

    * Martine... elle nous vient d'Aix-en-Provence et propose un mélange de R'n b et de gospel unique.

    * Julien... ce jeune homme a la particularité d'arborer un look volontairement rétro, avec moustache. Il ne se départ pas de son ukulele, ce qui a posé d'abord problème au jury. Après un refus, il a pris son courage à deux mains et est revenu pour chanter. Réponse positive.

    * Anaïs... la paysanne n'a pas convaincu le jury. On retiendra surtout d'elle ses parents. Le père, très vieux, et la mère, très moche. On se demande si elle n'a pas été adoptée.

    * Emilie... la première candidate enceinte ! Va-t-elle accoucher en direct au Pavillon Baltar ?

    * Ilyes... le dernier candidat de Marseille. Charmeur et accompagné de sa guitare, il a fait craquer Marianne James.

     

     

    -> A Rennes

    * Priscilla... la reine du strip-tease. "Vous êtes le genre de voix où tout est bien, mais il ne se passe rien ", lui a dit Dove. Elle a été rappelée par le jury ensuite.

    * Gaël... ce jeune homme fait dix ans de plus que son âge et a une voix puissante.

    * Richard... le candidat un peu loufdingue, adepte des vêtements repoussants, est revenu pour la deuxième année consécutive. Fan des années 80, il a eu les honneurs d'un reportage forcément second degré où on le voyait nous présenter ses disques préférés et faire du sport en slip. Signes particuliers : il adore chanter à la caisse du supermarché dans lequel il travaille et n'a aucun talent.

    "Venu prendre sa revanche", selon ses propres mots, il a fait sourire le jury, qui lui a lancé :

    "Tu continues à te faire plaisir.... je ne suis pas sûre que le plaisir vienne jusqu'à nous."

    "Si tu peux aller chanter dans d'autres pays, ça nous arrange."

     

     

    LES PHRASES CULTES

    Les membres du jury ne sont jamais avares de bons mots.

    " Une grande voix mais un peu un feeling de poissonnière..." (André Manoukian)

    " C'est de la choré ou c'est de la marche à pied ? " (Dove Attia)

    Un candidat, reprenant une chanson de Claude Nougaro

    : "- Et maintenant, que vais-je faire ? Réponse de Marianne : - Prendre tes affaires et degager de là... "

    Un autre candidat, qui demande l'indulgence

    : " - J'ai jamais pris de cours de chant. Le jury : - On a vu... "

    " Tu vas pas à paris, mais tu vas au cirque gruss. " (Dove, à un candidat qui jonglait et chantait en même temps.)

     


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  • UNE DATE POUR PEKIN EXPRESS !

    Pekin Express saison 2 revient pour notre plus grand plaisir le mardi 20 mars à 20H50, à raison d'un épisode de 75' chaque semaine. Plus que quelques jours à patienter !

     

     

    Pour vous faire patienter, voici le parcours complet ainsi que le résumé du premier épisode.

    La course reprend ses droits à l’endroit même où elle s’était

    terminée l’an dernier : Pékin.

    Mais l’aventure va surtout mener nos équipes sur un nouveau

    parcours inédit et passionnant.

    Des hauts plateaux de l’ancienne Chine aux rives du Gange,

    des buildings de Hong Kong au sommet de l’Anapurna, des

    palais des Maharadjah aux dunes de sable du désert du

    Sahara Indien, en passant par le Taj Mahal, les concurrents

    traverseront des contrées majestueuses mais par fois

    hostiles, aux multiples cultures et langues inconnues, aux

    modes de vie différents.

     

     

    Pékin – Xibaipo (1er épisode)

    C’est le grand départ de la seconde édition de Pékin Express : après une intense course poursuite dans les rues de Pékin, les 10 équipes de candidats s’élancent depuis le Temple du Ciel sur la route de l’Himalaya.

    Une seule règle : les candidats n’auront qu’un euro par jour et par personne pour se nourrir et se loger ; et pour se déplacer, ils devront faire du stop !

    La première nuit est déjà sous le signe de l’aventure pour les équipes de Pékin Express: si certaines bénéficient de l’hospitalité et de la générosité des habitants, d’autres, en revanche, perdues en pleine montagne, se heurtent à la barrière de la langue et doivent se résoudre à dormir à la belle étoile dans un environnement des plus hostiles.

    La dernière équipe qui franchira la ligne d’arrivée de l’étape sera éliminée.

     

     

    Et un article de Télé-Loisirs, paru dans la semaine du 26 Février, nous apprend quelques nouveaux éléments interessants.

    " (...) Cette année, la production a mis le paquet pour corser l'aventure. (...) Côté épreuves aussi, les baroudeurs de M6 n'ont pas étés au bout de leurs surprises : foot à dos d'éléphant ou -moins plaisant - dégustation forcée de spécialités locales peu ragoûtantes et initiation aux techniques des charmeurs de serpents. Parfois aussi, ce sont des aléas extérieurs qui ont tout compliqué : conditions météo au Népal ou interventions musclées de la police chinoise et course interrompue pendant plusieurs heures.

    (...) Sur le tournage, l'entente n'a pas été tout de suite cordiale. Pire, les premiers jours se sont même révélés explosifs, et des claques ont volé entre candidats et membres d'une même famille. Concernés ? Georges, le doyen de 68 ans et sa fille Cécilie, 28 ans ; Monique et Sefora. Et enfin, Guillaume et Nathalie, un attelage à surveiller de très près. Il a 30 ans, elle en a 38. Il est célibataire, elle est mariée et mère de famille. Ils ne se connaissaient pas avant de partir. Ca risque de faire mal ! "

     

     

    Pékin Express - la route de l'Himalaya

    RAPPEL DES REGLES DU JEU

    RÈGLE N°1

    Les candidats ont un budget défini et limité : 1euro par personne et par jour,pour

    se nourrir.Ils ne peuvent pas se payer de logement ou de moyen de transport.

    RÈGLE N°2

    La course est divisée en plusieurs étapes jusqu’à Bombay.

    Dans chaque épisode, les candidats ont pour objectif de rallier une ville-étape

    de la course.La dernière équipe arrivée à cette ville-étape est éliminée.

    Il y a 10 équipes et 12 étapes.

    Certaines étapes du parcours seront non éliminatoires.

    Ces étapes ont été déterminées avant le départ de la course et les candidats

    ne les connaissent pas à l’avance.

    RÈGLE N°3

    Dans chaque épisode, à mi-parcours, les équipes ont la possibilité de

    participer à une épreuve dite “d’immunité”.

    L’équipe qui remporte cette épreuve est protégée contre l’élimination à la fin

    de l’épisode. Les épreuves d’immunité sont de différentes natures : elles

    peuvent tout autant tester l’endurance, l’intelligence, la persévérance ou

    même la personnalité de chacune des équipes.

    RÈGLE N°4

    À la fin de chaque épisode, l’équipe arrivée en première position à la villeétape

    se voit remettre une amulette d’une valeur de 7.000 euros. Les

    amulettes remportées ne sont transformées en argent réel que pour le

    binôme vainqueur de la course, à Bombay. Tout duo éliminé, porteur

    d’amulette(s), est tenu de la (les) remettre à une équipe de son choix encore

    en course.

    Au final, en cumulant les victoires et/ou le don des candidats éliminés, le gain

    peut s’élever à 100.000 euros.

     

     

     

    Enfin, sachez que vous pourrez retrouver sur TV MANIA les résumés complets de l'aventure, chaque semaine.


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  • LE BILLET DE LA SEMAINE40

     (04/03)

    M6 20 ans anniversaire 


     Les phrases de la semaine

    L'avantage des poupées gonflables, c'est que ça ne parle pas...  "

    (Un chasseur à Dominique Voynet, dimanche 25 février, Dimanche +, après que la candidate des Verts ait reproché aux chasseurs d'avoir baladé une poupée gonflable à son effigie du temps où elle était ministre de l'environnement.)

     

    Je tiens à préciser que je voterai pour François Bayrou. "

    (Bernard, 26 février 2007, Le Parisien. L'homme, atteint de sclérose en plaques, est célèbre depuis que Segolène Royal s'est approchée de lui pour compatir à sa douleur sur TF1.)


     

    Dans l'actu 

    Revue de détail des principales annonces médias de la semaine.

     

     - Delarue passe aux aveux. A

    près avoir été entendu plus de neuf heures par la Police aux Frontières à sa descente d'avion dimanche dernier, Jean-Luc Delarue s'est expliqué sur RTL dès le lendemain. Selon lui, c'est sa peur panique de l'avion qui l'aurait poussé à prendre des médicaments et de l'alcool par-dessus le marché. Il a regretté son geste et renouvelé ses excuses au personnel de bord. Pour éviter qu'un tel incident ne recommence, il a affirmé qu'il tenter travailler sur ce problème. Pour l'heure, il ne reste plus à l'animateur-producteur qu'à patienter jusqu'à la fin mars, date de son jugement devant le tribunal correctionnel de Bobigny, où il plaidera coupable.

    Du côté de Francetelevisions, même si Jean-Luc Delarue n'écopera d'aucune sanction (il sera en prime time lundi 5 mars pour une émission sur le cancer), on s'active pour éviter à l'avenir d'assister à de tels débordements. Ainsi; une clause de bonne conduite sera introduite dans les futurs contrats des animateurs-producteurs. Elle les obligera à respecter le "droit des personnes" à l'antenne et dans tous les autres médias. Cette nouvelle clause concerne "tous les producteurs d'émissions" qui devront "répercuter cette obligation sur les animateurs des émissions qu'ils produisent", selon France Télévisions. Pour les animateurs journalistes, qui ont des contrats directs avec le groupe, cela ne s'appliquera pas "mais des obligations similaires existent déjà dans la charte de l'antenne". Il aurait été bon de l'appliquer pour le cas Sevran...

     

     

     - Alors que la campagne présidentielle bat son plein, le CSA veille au grain. La Haute Instance a ainsi calculé les temps de parole de tous les candidats, pour la periode allant du 1er décembre 2006 au 16 février 2007. Au programme, 23 pages de tableaux très détaillés, dont nous vous feront grâce. A la place, voici un extrait du communiqué de presse émis à cette occasion : "le Conseil observe à nouveau avec satisfaction que les chaînes ont consacré à la couverture de l'actualité électorale un volume horaire important, en hausse de près de 50 % par rapport à la période précédente, soit 96 heures depuis le 1er décembre 2006.

    2. Un plus grand nombre de candidats a eu accès à l'antenne : sans tenir compte des candidats s'étant retirés ou ralliés en cours de période, entre 21 et 30 candidats ont eu accès à l'antenne depuis le 1er décembre 2006 selon les chaînes.
    En particulier, les chaînes ont tenu compte des précédentes observations du Conseil concernant l'absence d'accès de candidats déjà présents lors de la précédente élection présidentielle. Désormais, tous les candidats dans ce cas ont bénéficié d'au moins un accès à l'antenne de chaque chaîne.

    3. Le Conseil constate avec satisfaction la nette décroissance de la bipolarisation excessive précédemment relevée sur certaines chaînes. les deux candidats bénéficiant des temps les plus importants représentent désormais en temps cumulés, en moyenne sur les cinq chaînes, 52 % du temps d'antenne et 44 % du temps de parole.

    4. Le Conseil remarque cependant, sur certaines chaînes, que les temps de parole et d'antenne accordés à certains candidats restent insuffisants au regard des critères d'équité, notamment des résultats obtenus à la précédente élection présidentielle. (...)"

     

     

     - Décès de Colette Brosset, à l'âge de 85 ans, jeudi dernier. Elle avait fait partie de la troupe des Branquignols, aux côtés de son mari, Robert Dhéry. La même troupe dans laquelle Louis de Funès a fait ses débuts

     

     

     - M6 voit les choses en grand. Pour ses 20 ans, la chaîne s'affiche en 4 par 3 dans toutes les rues de France (voir à gauche et ci-dessous), et prépare une série d'émissions évènementielles. Le point d'orgue sera sans aucun doute mardi, au cours d'un T'empêches tout le monde de dormir spécial (d'ailleurs rebaptisé M6 empêche tout le monde de dormir). Marc-Olivier Fogiel tous ceux qui un jour ou l'autre ont travaillé pour la chaîne : Michel Drucker (en hommage à son frère, Jean; l'une des grandes figures de M6), Loana, Christophe et Julie du Loft, Thierry Amiel, Amel Bent, Christophe Willem, Miss Dominique (Nouvelle Star) et les L5 (Popstars), Emmanuel Chain (Capital), Christian Blachas (Culture Pub) et Benjamin Castaldi (Loft Story, Nouvelle Star, et pas rancunier !).

    Mais aussi : Bruno Solo, Yvan Le Bolloch et Armelle de "Caméra Café", Alexandre et Lionel Astier (Kaamelot), Jean Dujardin (Graine de Star), Dove, André Manoukian, Manu Katché et Marianne James de "Nouvelle Star", Cyril Lignac, Pierre Ménès, Bernard Navarron du "Pensionnat de Chavagnes", Mya Frye et Cathy, alias "Supernanny", Alysson Arngrin, alias Nelly Olson dans "La petite maison dans la prairie". Et selon la rumeur, des acteurs de Prison Break seront en duplex depuis Dallas ! Une émission à ne pas rater.


    Le tour du PAF en audiences

    (sources : Satellifax, I mediasbiz, MSN, Le zapping du PAF)

    * DIMANCHE 25,

     Cinq ans avec... -> 2 400 000 (15,5%)

     

    En prime time,

     Seul au monde -> 9 642 320 (40,5%)

     Comme une image -> 4 316 620 (17%)

     SOS 18 -> 3 307 540 (12,7%)

     Zone Interdite -> 3 812 080 (15,3%)

     

    En seconde partie de soirée,

     Faites entrer l'accusé -> 2 074 220 (16%)

     Enquête exclusive->  2 074 220 (18,9%)


    * LUNDI 26,

    En prime time,

     J'ai une Question à vous poser -> 5 662 060 (26,7%)

    [dont 6 679 909 et 25,4% pour François Bayrou]

     FBI : Portés Disparus -> 8 296 880 (31%)

     Tout pour être heureux -> 3 363 600 (13%)

     Le médaillon -> 3 419 660 (13%)

    ReGenesis-> 504 540 (1,9%)

     

    En deuxième partie de soirée,

     Langues de VIP -> 1 793 920 (36,4%)

     Un oeil sur la France -> 1 200 000 (18,3%)


    * MARDI 27,

    En prime time,

     Les Experts : Manhattan->  10 258 980 (40,1%)

     Henry Dunant -> 3 531 780 (14,3%)

     GIGN : au coeur de l'action -> 3 756 020 (15,3%)

     E=M6 -> 3 419 660 (13,4%)

    Les Fabricants de coeur -> 560 610 (2,2%)

     

    En deuxième partie de soirée,

     Le Droit de Savoir ->  2 242 400 (29,2%)

     Rocky -> 1 569 680 (17%)

     T'empêches tout le monde de dormir-> 1 500 000 (17,7%)


    * MERCREDI 28,

    En prime time,

     Les Experts ->  8 913 540 (34%)

     Football Sochaux/PSG -> 4 989 340 (20,6%)

     14e Victoires de la musique classique -> 1 906 040 (8,6%)

     Nouvelle Star -> 5 774 180 (23,8%) démarrage en force !

    La Dynastie Nehru-Gandhi -> 896 960 (3,4%)

     

    En deuxième partie de soirée,

     Dr House ->  3 587 840 (36,6%)

     L'Arêne de France  -> 1 289 380 (19,7%)


    * JEUDI 1er Mars,

     

    En prime time,

     Navarro ->  8 184 760 (32,6%)

     Envoyé Spécial -> 4 821 160 (20,7%)

     Open Range -> 4 092 380 (18,3%)

     NCIS -> 4 372 680 (16,9%)

    Ce Diable de Garçon -> 504 540 (2%)

     

    En seconde partie de soirée,

     La méthode Cauet-> 3 027 240 (31,6%)

     Nos Juges -> 1 596 680 (16,5%)


    * VENDREDI 2,

     Le Grand Journal ->  1 800 000 (8,1%) première partie

                                                              2 240 000 (9,3%) seconde partie

    Record d'audience historique sur cette case depuis les débuts de la chaîne en 1984 ! Pic d'audience à 3 600 000 dans la seconde partie. Segolène Royal fera-t-elle mieux que Nicolas Sarkozy, rédacteur en chef d'un soir ?

    En prime time,

     Restos du Coeur 2007 ->  11 716 540 (50,2%) meilleur score depuis 1995 ! [56,6% sur les femmes de moins de 50 ans; 61,7% sur les 15/24 ans; 58,9% sur les 15/34 ans et 75,2% sur les 4-10 ans]

     PJ ->  3 200 000 (%) 

     Thalassa-> 3 200 000 (%)

     Bones -> 3 200 000 (%) 

    En fuite -> / (%)

     

    En seconde partie de soirée,

     Le temps des Enfoirés -> 2 578 760 (30,3%)


    * SAMEDI 3,

    En prime time,

     La soirée de l'étrange -> 6 700 000 (32%)

     Tenue de Soirée ->  4 200 000 (20%)

     La Louve -> 4 200 000 (20%)

     Les 4400-> 1 900 000 (9%)

    Le Sauveur du Serengeti -> /

     

    En seconde partie de soirée,

     New York, unité spéciale -> 3 600 000 (%)

     On n'est pas couché-> 1 500 000 (30%)


      La série

                                                        (n°1)

    L'art de gérer l'émotion

    La palme de l'émoi revient indiscutablement aux bonnes oeuvres d'Arthur, dont certaines émissions n'ont pas d'autre ambition que d'exhiber des larmes de pacotille. C'est le cas de Rêve d'un jour, une kermesse où, en vrai Père Noël, l'animateur se propose d'exaucer les désirs les plus fous d'une séléction d'heureux candidats.

    (...) C'est énorme, mais ça marche. Les larmes sont contagieuses; on le sait bien. Scotché devant son poste, on vibre à l'unisson. On s'émeut. On compatit... et on oublie de zapper. Sur les tracés d'audience - les fameuses courbes du "minute par minute" que scrutent tous les matins les responsables des chaînes -, le verdict saute aux yeux. Dans les flux du zapping incessant, chaque poussée d'émotion fait grimper l'Audimat. Ceux qui sont déjà branchés sur la chaîne partent moins. Ceux qui viennent voir ce qui se passe s'attardent un moment.

    Et c'est meilleur encore si l'émotion surgit à un "carrefour de programmes". Entendez ces moments stratégiques où les chaînes concurrentes lançent leurs pubs, lâchant dans la nature des millions de zappeurs.

    (...) En grande pro - rien n'est laissé au hasard -, la Une envoie sa pub juste avant le générique de ses concurrents. Puis redémarre en force.


    Lu dans la presse

     Pendant dix-sept semaines, de jeunes talents vont s'affronter sur le petit écran, avec l'espoir secret de se lancer dans le grand bain de la chanson. Pour cela, ils devront convaincre les jurés du célèbre télé-crochet de M6, Marianne James, André Manoukian, Manu Katché et Dove Attia, qui toucheront chacun environ 120 000 euros, pour les départager. Rien à voir avec les cachets du début, il y a trois ans. « Pour ma première participation, après impôts, il me restait 27 440 euros », confie Marianne James. Il est vrai qu'avec le succès phénoménal de cette émission, qui a attiré plus de 5 millions de téléspectateurs en 2006 et généré 45 millions d'euros de recettes publicitaires, le groupe M6 a bien été obligé de faire grimper les enchères.

    (...) Dans le monde, « Nouvelle star » a généré un milliard de dollars de recettes, pour le plus grand bonheur du géant du divertissement, l'allemand Bertelsmann. En France, le groupe a réussi à faire travailler main dans la main toutes ses filiales.

    (...) Mais ce n'est pas tout. Les lendemains de prime time, le jury est d'astreinte chez Marc-Olivier Fogiel sur RTL, tandis que le candidat éliminé se rend à l'émission « Morning café » sur M6. Quant à André Manoukian, il tiendra une rubrique dans Télé-Loisirs, propriété de Prisma. L'émission est aussi une bonne affaire côté musique. De Jonathan, premier vainqueur en 2003 (140 000 albums, 380 000 singles vendus) à Thierry Amiel (210 000 albums, 190 000 singles), en passant par Miss Dominique (110 000 albums vendus depuis novembre 2006), Sony BMG a réussi son pari.

    (...) Si le principe de groupe est imposé, au sein de Bertelsmann, toutes les filiales n'en réfèrent pas aux mêmes dirigeants. (...) Ainsi, Voici ne se gêne pas pour ironiser sur la soirée de lancement de la saison 2007 ou sur l'album de Christophe, le vainqueur de l'an dernier. Sans oublier ses quatre couvertures consacrées aux déboires et aux amours de la chanteuse de R'n'B Amel Bent (lire ci-dessous).

    Pour l'édition 2007, M6 et Fremantle veulent doubler le chiffre d'affaires des produits dérivés. (...) Ils veulent aussi augmenter les recettes liées aux SMS. En 2006, les téléspectateurs avaient envoyé 5 millions de textos surtaxés. Encore un business que les deux filiales vont devoir se partager.

    (" Nouvelle Star : le jackpot de M6 ", Le Figaro, mercredi 28 février)

     

     

     

     

    M6 a 20 ans. (...) La chronique retient que c'était un dimanche, qu'il était 11 h 15, et que les premiers présentateurs, Charlotte Sciandra et Georges Lang, avaient fait connaissance juste avant l'émission.

    (...) Le ton général est alors décontracté et jeune. Les moyens, eux, sont limités. Sur M6 à l'époque, on fait de la télé comme on peut, avec un peu de bric et un peu de broc.

    (...) Dans le paysage audiovisuel français (PAF), transformé en Far West après les privatisations décidées par la droite revenue au pouvoir en 1986, M6 devient "la petite chaîne qui monte". Mais personne ne peut parier sur la suite. Les incertitudes économiques et politiques demeurent à quelques mois de l'élection présidentielle de 1988.

    (...) Arrivée sur les écrans un an après la Cinq (qui disparaît en 1992 au grand soulagement de TF1 et de M6), la sixième chaîne - qui n'est alors captée que par 14 % de la population - est considérée comme "une chaîne de trop". Patiemment, elle va pourtant se construire un destin.

    (...) Lentement mais sûrement, M6 va trouver un rythme différent, en proposant une offre alternative de semi-généraliste. (...) Quand la France s'éprend de football en 1998, elle s'affiche "0 % foot". Ce qui ne l'empêche pas, huit ans après, de signer un chèque de 27 millions d'euros pour pouvoir diffuser 31 rencontres du Mondial allemand.

    (...) Mais c'est la télé-réalité qui lui a donné son impulsion la plus notable. En 2002, le très controversé "Loft Story", adapté du "Big Brother" américain, va en effet offrir à M6 les plus beaux scores d'audience de son histoire (8,2 millions de téléspectateurs en moyenne le 11 avril 2002, record absolu pour la chaîne) et créer un véritable phénomène de société sur lequel se penchent sociologues, journalistes et mêmes les politiques.

    (...) Jouer sur le terrain des généralistes tout en restant M6, c'est sans doute le nouveau défi à relever.

    (" 20 ans après sa création, M6 rivalise avec les généralistes ", Le Monde, mercredi 28 février)

     

     

     

     

    Question de : COUCOU

    Et votre spectacle, c´est pour quand?

    Réponse

    : L´année prochaine j´espère. Mais il me faudrait pour ça arrêter Inter et ne plus me lever à 3h du matin.

    Question de : COUCOU

    A part vos chroniques et vous occupez de Madame, vous faites quoi de vos journées?

    Réponse : Je me lève et je la bouscule, elle ne se réveille pas... Sérieusement, après la chronique, je rentre me coucher. L´après-midi, j´écris mon bouquin en cours ou bien ma chronique pour Télé 2 semaines ou encore mon spectacle. Le soir, je cherche l´idée pour la chronique radio du lendemain. Puis je me couche vers 21h. A 3h du matin, je me lève et je la bouscule...

    (...)

    Question de

    : marie

    pourquoi êtes vous méchant ?

    Réponse :

    Vous avez raison je suis méchant et Julien Courbet est gentil.

    Question de : Internaute

    bonjour Guy, aurons nous le plaisir de vous revoir sur le petit écran dans les mois a venir ?

    Réponse :

    J´ai dit oui à ma copine Isabelle Giordano pour participer à son émission sur le cinéma "Jour de fête" parce que j´aime le cinéma et parce que j´aime Isabelle. Mais surtout, je prépare un talk show façon Larry King qui devrait voir le jour à la rentrée prochaine.

    (...)

    Question de : gold31

    FAUT-IL BOYCOTTER L´ANIMATEUR LAURENT RUQUIER ?

    Réponse

    : Il me semble que dans ce qu´il est convenu d´appeler la bande à Ruquier, toutes les sensibilités politiques sont exprimées, même les plus connes (mais non je ne parle pas de Steevy).

    (...)

    Question de : marie

    Mais que fait donc Stephane Bern dans cette galère de l´arene de France qui n´a aucun interet ?

    Réponse

    : No comment. Ce qui est déjà , vous l´avez compris, un commentaire éloquent.

    (...)

    Question de : Pierre

    Salut Guy. Combien touchiez-vous sur les SMS chez MOF ? Vous qui avez dénoncé si souvent cette façon de voler les spectateurs, c´était le saleire qui vous masquait la réalité de la télé poubelle?

    Réponse

    : Bien entendu je ne touchais rien sur les SMS et si vous étiez totalement objectif, vous auriez pu rappeler que je brocardais souvent Marco à ce sujet.

    (...)

    Question de : Internaute

    bonjour, pensez-vous que l´on puisse encore déconner sur tout a la télé sans être censurer?

    Réponse :

    Franchement non. Mais la censure à la télé n´est pas seulement politique, c´est la qualité que la télévision ne supporte pas. Il faut du trash, du grossier, du vulgaire, de l´émotion frelatée. Enfin tous les ingrédients pour rendre le cerveau disponible. C´est pour ça que je retrouve la radio avec plaisir.

    (...)

    Question de : Internaute

    vou ete gros et moche

    Réponse :

    Et toi tu es anonyme et nul en orthographe.

    (...)

    Question de : Internaute

    que pensez des frasques sexuelles de Delarue?

    Réponse :

    Je trouve beaucoup plus grave la vulgarité des émissions que nous inflige M. Jean-Luc Delarue. Le reste est un dérapage de la vie privée comme nous en avons tous connu un jour ou l´autre.

    (" Rire et médire " Guy Carlier, invité du chat du Nouvel Obs.com, jeudi 22 février)

     

     

     

     

    Emmanuel Chain : Y a-t-il un concept de télé-réalité que vous n'avez pas osé mettre à l'antenne ?

    Nicolas de Tavernost

    : (...) Je sais qu'il y a des versions de Big Brother qui en sont à la 7e, 8e ou 9e saison. Sur la durée, ce genre de programme ne fonctionne que s'il y a scandale. Nous avons préféré passer à autre chose.

    (...)

    Marc-Olivier Fogiel

    : Quelle émission d'une autre chaîne manque à M6 ?

    N. de T.

    : Je trouve que nous aurions pu être meilleurs concernant Harry Roselmack. La Une a très bien agi et je pense que M6 aurait dû être un peu plus innovante dans ce domaine.

    (...)

    Emmanuel Chain

    : Et, justement, M6 aura-t-elle un jour son 20H ?

    N. de T.

    : Que ce soit un 20H, un 19H30 ou un 20H15, M6 proposera dans les prochaines années une grande émission d'information, un journal du soir.

    (...)

    E.C

    : Dans vingt ans, combien y aura-t-il de chaînes publiques selon vous ?

    N. de T.

    : Je n'en sais rien, mais elles réclament toujours de l'argent ! L'excès nuit à la qualité. On ne peut pas multiplier les bons programmes à l'infini. Plus on a de chaînes, plus on éparpille le talent. C'est vrai pour le privé comme pour le public. Je trouve qu'on a crée énormément de chaînes publiques.

    (...)

    E. C

    . : Je vous propose, au choix, trois cadeaux : le débat de la présidentielle, la finale de la Ligue des champions, ou la diffusion en clair des Visiteurs 3. Lequel vous séduit le plus ?

    N. de T.

    : Les Visiteurs 3, on pourra toujours les acheter. La Ligue des champions, on tentera un jour ou l'autre de la récupérer. Mais, le débat de la présidentielle, probablement entre les deux tours; il est unique. Alors, je le choisis, conscient que ce ne sera sans doute pas encore pour cette fois-ci.

    E.C.

    : Le slogan qui a marqué M6 est "la petite chaîne qui monte." Quel serait celui des 20 ans ?

    N. de T.

    : Toujours de l'audace !

    ("M. le président, on voudrait savoir... ", Télé 2 Semaines, lundi 26 février)

     

     

     

     Un Corse chasse un Breton chez TF1 ! Dans quelques semaines, les colères légendaires du PDG Patrick Le Lay ne feront plus trembler les salariés dans la tour ronde du siège de Boulogne-Billancourt.

    (...) Les élections passées, le PDG deviendra un simple « président », et c'est le directeur général Nonce Paolini qui sera le nouvel homme fort du groupe.
    Il va hériter d'une chaîne plus influente que jamais, comme le prouve le succès de ses émissions électorales. Mais c'est aussi un groupe fragile, avec des résultats nets qui ont reculé de 10% l'an dernier, à 198 millions d'euros, hors la plus-value de cession sur TPS. Nul ne sait comment va évoluer l'audience avec l'apparition de la TNT et, surtout, avec la concurrence d'internet, privilégié par les adolescents. Jusqu'à présent TF1 n'a pas réussi à s'imposer dans ce monde numérique.

    Martin Bouygues va donc imposer un changement de génération, qui se fera en douceur au fil des mois. Le vice-président Etienne Mougeotte (67 ans) va lui aussi s'effacer, sans doute au profit de Takis Candilis. Jean-Claude Dassier, qui pilote LCI, a déjà annoncé à ses équipes sa volonté de partir après les élections. Et Claude Cohen, la très efficace Mme Publicité, atteint également les 65 ans. La « machine TF1 », impeccable dans sa conquête de l'audience depuis la privatisation de 1986, va donc être revue de fond en comble. Officiellement, «tant que Nonce Paolini n'est pas arrivé, aucune décision n'est prise», fait savoir la chaîne. Ensuite, tout pourra aller vite.

    (" Les dirigeants de TF1 à la retraite ", Le Nouvel Obs, jeudi 1er mars)


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     LE PALMARES

    Meilleur film français :
    LADY CHATTERLEY de Pascale Ferran

    Autres nominés :
    INDIGENES de Rachid Bouchareb
    JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS de Philippe Lioret
    NE LE DIS A PERSONNE de Guillaume Canet
    QUAND J'ETAIS CHANTEUR de Xavier Giannoli


    Meilleure actrice :
    Marina Hands (LADY CHATTERLEY)

    Autres nominées :
    Cécile de France (QUAND J'ETAIS CHANTEUR)
    Cécile de France (FAUTEUILS D'ORCHESTRE)
    Catherine Frot (LA TOURNEUSE DE PAGES)
    Charlotte Gainsbourg (PRETE-MOI TA MAIN)


    Meilleur acteur :
    François Cluzet (NE LE DIS A PERSONNE)

    Autres nominés :
    Michel Blanc (JE VOUS TROUVE TRES BEAU)
    Alain Chabat (PRETE-MOI TA MAIN)
    Gérard Depardieu (QUAND J'ETAIS CHANTEUR)
    Jean Dujardin (OSS 117 : LE CAIRE, NIDS D'ESPION)



    Meilleure actrice dans un second rôle :
    Valérie Lemercier (FAUTEUILS D'ORCHESTRE)

    Autres nominées :
    Christine Citti (QUAND J'ETAIS CHANTEUR)
    Dani (FAUTEUILS D'ORCHESTRE)
    Mylène Demongeot (LA CALIFORNIE)
    Bernadette Lafont (PRETE-MOI TA MAIN)



    Meilleur acteur dans un second rôle
    Kad Merad (JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS)

    Autres nominés :
    Dany Boon (LA DOUBLURE)
    François Cluzet (QUATRE ETOILES)
    André Dussolier (NE LE DIS A PERSONNE)
    Guy Marchand (DANS PARIS)


     
    Meilleur espoir féminin
    Mélanie Laurent (JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS)

    Autres nominées :
    Déborah François (LA TOURNEUSE DE PAGES)
    Marina Hands (LADY CHATTERLEY)
    Aïssa Maïga (BAMAKO)
    Maïwenn Le Besco (PARDONNEZ-MOI)
     


    Meilleur espoir masculin :
    Malik Zidi (LES AMITIES MALEFIQUES)

    Autres nominés :
    Georges Babluani (13 TZAMETI)
    Rasha Bukvic (LA CALIFORNIE)
    Arié Elmaleh (L'ECOLE POUR TOUS)
    Vincent Rottiers (LE PASSAGER)
    James Thierrée (DESACCORD PARFAIT)


     
    Meilleur réalisateur :
    Guillaume Canet (NE LE DIS A PERSONNE)

    Autres nominés :
    Rachid Bouchareb (INDIGENES)
    Pascale Ferran (LADY CHATTERLEY)
    Philippe Lioret (JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS)
    Alain Resnais (COEURS)


      
    Meilleur premier film
    JE VOUS TROUVE TRES BEAU de Isabelle Mergault

    Autres nominés :
    13 TZAMETI de Gela Babluani
    LES FRAGMENTS D'ANTONIN de Gabriel Le Bomin
    MAUVAISE FOI de Roschdy Zem
    PARDONNEZ-MOI de Maïwen Le Besco


     
    Meilleur scénario original :

    Olivier Lorelle, Rachid Bouchareb (INDIGENES)

    Autres nominés :
    Xavier Giannoli (QUAND J'ETAIS CHANTEUR)
    Isabelle Mergault (JE VOUS TROUVE TRES BEAU)
    Danièle Thompson, Christopher Thompson (FAUTEUILS D'ORCHESTRE)
    Laurent Tuel, Christophe Turpin (JEAN-PHILIPPE)

     

     


    Meilleure adaptation
    Pascale Ferran, Roger Bohbot, Pierre Trividic (LADY CHATTERLEY)

    Autres nominés :
    Guillaume Canet, Philippe Lefèbvre (NE LE DIS A PERSONNE)
    Jean-François Halin, Michel Hazanavicius (OSS 117 : LE CAIRE, NID D'ESPIONS)
    Philippe Lioret, Olivier Adam (JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS)
    Jean-Michel Ribes (COEURS)



    Meilleure musique écrite pour un film
    Mathieu Chedid (NE LE DIS A PERSONNE)

    Autres nominés :
    Armand Amar (INDIGENES)
    Jérôme Lemonnier (LA TOURNEUSE DE PAGES)
    Mark Snow (COEURS)
    Gabriel Yared (AZUR ET ASMAR)



    Meilleur court-métrage
    FAIS DE BEAUX REVES de Marilyne Canto

    Autres nominés :
    BONBON AU POIVRE de Mars Fitoussi
    LA LEÇON DE GUITARE de Martin Rit
    LE MAMMOUTH POBALSKI de Jacques Mitsch
    LES VOLETS de Lyèce Boukhitine



    Meilleure photo :
    Julien Hirsch (LADY CHATTERLEY)

    Autres nominés :
    Patrick Blossier (INDIGENES)
    Éric Gautier (COEURS)
    Christophe Offenstein (NE LE DIS A PERSONNE)
    Guillaume Schiffman (OSS 117 : LE CAIRE, NID D'ESPIONS)

     

    Meilleurs décors :  
    Maamar Ech Cheikh (OSS 117 : LE CAIRE, NID D'ESPIONS)

    Autres nominés :
    Dominique Douret (INDIGENES)
    Jean-Luc Raoul (LES BRIGADES DU TIGRE)
    François-Renaud Labarthe (LADY CHATTERLEY)
    Jacques Saulnier (COEURS)



    Meilleur son :  

    François Musy, Gabriel Hafner (QUAND J'ETAIS CHANTEUR)

    Autres nominés :
    Jean-Marie Blondel, Thomas Desjonquères, Gérard Lamps (COEURS)
    Jean-Jacques Ferran, Nicolas Moreau, Jean-Pierre Laforce (LADY CHATTERLEY)
    Pierre Gamet, Jean Goudier, Gérard Lamps (NE LE DIS A PERSONNE)
    Olivier Hespel, Olivier Walczak, Franck Rubio, Thomas Gauder (INDIGENES)


    Meilleur montage
    Hervé de Luze  (NE LE DIS A PERSONNE)

    Autres nominés :
    Martine Giordano (QUAND J'ETAIS CHANTEUR)
    Yannick Kergoat (INDIGENES)
    Sylvie Landra (FAUTEUILS D'ORCHESTRE)
    Hervé de Luze (COEURS)


     

     


    Meilleurs costumes :

    Marie-Claude Altot (LADY CHATTERLEY)

    Autres nominés :
    Jackie Budin (COEURS)
    Charlotte David pour (OSS 117 : LE CAIRE, NID D'ESPIONS)
    Pierre-Jean Larroque (LES BRIGADES DU TIGRE)
    Michèle Richer (INDIGENES)



    Meilleur film étranger
    LITTLE MISS SUNSHINE de Valerie Faris et Jonathan Dayton

    Autres nominés :
    BABEL de Alejandro Gonzalez Inarritu
    LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN de Ang Lee
    THE QUEEN de Stephen Frears
    VOLVER de Pedro Almodovar



    Meilleur film documentaire :
    DANS LA PEAU DE JACQUES CHIRAC de Karl Zéro et Michel Royer

    Autres nominés :
    LA FILLE DU JUGE de William Karel
    ICI NAJAC, A VOUS LA TERRE de Jean-Henri Meunier
    LA-BAS de Chantal Akerman
    ZIDANE, UN PORTRAIT DU XXIEME SIECLE de Philippe Parreno et Douglas Gordon


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  • TF1 j'ai une question à vous poser

     

    « J'ai été membre du panel de TF1 »

    Didier était parmi les 100 français qui ont pu poser une question à Segolène Royal. Il revient pour TV MANIA sur une première expèrience télé un peu particulière.

     

    Pour Didier, tout a été une question de hasard. « C'est une amie, membre du panel, qui a parlé de moi à la Sofres. L'institut manquait de professions libérales. Une personne m'a donc contacté le mardi avant l'émission. Je crois qu'ils recherchaient un retraité, mais cela n'a pas posé de problème. On m'a rappelé le lendemain pour avoir ma réponse définitive. »

    Avant l'émission, il a pris soin de télécharger le programme de Ségolène Royal, qu'il ne connaissait pas jusque-là.

     

    Dimanche, à 12H30, il prenait le train direction Paris. « Tous nos frais, le TGV comme l'hôtel quatre étoiles, sont remboursés », affirme-t-il. L'hôtel justement, Didier a finit par le connaître par coeur. « Nous n'avions pas l'autorisation d'en sortir. La production craignait que nous ne soyons influencés par les journalistes qui connaissent bien l'endroit. » Pour éviter le moindre intrus, les participants ont étés d'entrée munis d'un badge, et répartis par groupe de dix, chacun supervisé par une « nounou ». "Nous avons également signé un contrat pour les questions de droit à l'image."

    TF1/LCI Patrick Poivre d'Arvor

    A 20H, premier repas. L'occasion de faire connaissance avec d'autres membres du panel. "Les profils étaient très variés. Cela allait du Rmiste au chef d'entreprise, jeunes comme vieux."

    Le lendemain, tout le monde a été réuni dans l'auditorium de l'hôtel (au sous-sol) durant près de trois heures, avec les grosses pointures de TF1. Etienne Mougeotte, Robert Namias, Brice Teinturier (de la SOFRES), Serge Khalfon (réalisateur), et Patrick Poivre d'Arvor, bien sûr, étaient présents sur l'estrade. Le but de cette réunion était de déterminer des thèmes, indispensables au fil conducteur de l'émission. « Aucun des professionnels n'a fait de commentaires ni de suggestions. Ils se contentaient de prendre des notes », tient à assurer Didier. Il n'a pas hésité à demander au présentateur vedette si Segolène Royal serait munie d'une oreillette. Réponse négative. "Je serai le seul à en avoir une.", lui a-t-il précisé.

    Chacun était muni du numéro figurant sur leur badge, et interrogé dans l'ordre. Didier, numéro 72, a donc dû attendre un certain temps. Au cours de ces trois heures, les questions ont surtout tourné autour des préoccupations quotidiennes des français, laissant peu ou aucune place aux enjeux internationaux. Didier, lui, souhaitait aborder différentes thématiques avec la candidates, comme le montant dissuasif des charges sociales pour les professions libérales, ou encore l'économie française et ses répercussions à l'international.

    Bernard, l'homme atteint de scléroses en plaques depuis 34 ans, s'est exprimé sur l'intégration des handicapés dans la société, et a éclaté en sanglots. TF1 devait donc savoir à quoi s'attendre. Mais, selon Didier, de la part de la candidate socialiste, rien n'était calculé.

    A 16H, départ pour les studios de Boulogne. Avec, à chaque fois, le même rituel, à savoir l'obligation pour tout le monde de monter dans les deux bus réquisitionnés par groupes de 10, toujours par crainte d'être infiltré par un journaliste. Sur place, chacun a dû laisser toutes ses affaires aux vestiaires, portables, et stylos (!) compris. "J'ai tout de suite pensé qu'ils craignaient que cela serve d'arme blanche, comme le redoutent les américains à bord des avions." Avant d'enfin entrer sur le plateau, il a fallu se plier à la fouille au corps, moment forcément pas très agréable. Dans le studio, chaque siège était numéroté. Les participants avaient simplement à se référer au numéro de leur badge pour savoir où se placer.

    Patrick Poivre d'Arvor est venu les saluer un par un

    , avec chaque fois un mot pour chacun. Quand il est arrivé à la hauteur de Didier, ce dernier lui a demandé si Ségolène comptait faire un discours préalable. "Non. Mais j'ai déjà repéré quelqu'un pour poser la première question."

    Des essais de caméras et d'éclairage ont duré jusqu'au repas, pris dans un restaurant habituellement réservé au personnel. Les 100 étaient passés entre-temps au maquillage, très léger. Pas question non plus de se faire recoiffer, par manque de temps.

    PPDA a présenté son journal télévisé depuis le plateau de l'émission, et ceux qui n'étaient pas au maquillage ont pu y assister, depuis leur place, à condition de ne pas faire trop de bruit. Petite précision : à chaque entrée et sortie du plateau, la fouille au corps était obligatoire.

    Ségolène Royal, elle, est arrivée dès 20H15

    , escortée de Jack Lang, son porte-parole. Le temps d'échanger quelques mots avec les participants, et l'émission débutait. Didier a changé de question à la dernière minute, et est allé voir PPDA pour lui en donner la teneur, pendant la coupure pub.

    Il faut dire que la question qu'il avait l'intention de poser l'avait déjà été. Le journaliste s'est montré interessé, et lui a donné la parole peu après. La question portait sur le rôle que jouerait François Hollande en cas de victoire. « J'étais stressé, et je regrette de ne pas avoir pu davantage argumenter. PPDA me faisait des signes, hors champ de caméra, pour me pousser à approfondir. » En tout cas, la candidate est restée très évasive, et n'a répondu qu'après avoir été relancée plusieurs fois. "Certains m'ont reproché après coup d'être tombé dans le people. Mais, c'était de l'ordre du politique à mon sens. Car vivre avec le chef de son parti peut nuire à la façon de gouverner." Didier a d'ailleurs commis un lapsus plus ou moins volontaire en l'appelant Mme Hollande. "J'ai longuement hésité à l'appeler comme ça, puis, quand j'ai repris la parole, c'est sorti tout seul", avoue-t-il. Le public a ri, tout comme elle, "mais après un petit décalage."

    Au cours du direct, c'est uniquement PPDA qui distribuait la parole. Quelques doigts se sont bien levés, mais le journaliste ne les a pas pris en compte. Chaque rangée de cinq personnes était munie d'un micro, et Didier est catégorique, "il n'y avait pas de chauffeur de salle". Les rares applaudissements étaient donc ponctuels, tout comme les rires. Et la sécurité ? "Il devait sûrement y avoir des vigiles, mais ils n'étaient pas visibles depuis le plateau."

    Ségolène Royal est restée seule durant toute l'émission. Même lorsque la publicité a été lancée, elle est restée sur le plateau, sans que personne ne vienne lui donner de conseils.

    Après l'émission, cette dernière a participé à un cocktail (le fameux apéro évoqué lors de la première avec Nicolas Sarkozy) d'environ une heure. Jack Lang, Jean-Pierre Chevènement et Julien Dray étaient aussi de la partie. Didier a joué les photographes pour certains des participants, qui ont posé à côté des politiques. Les photos n'étaient pas autorisées, mais tolérées, semble-t-il.

    A la sortie, vers 0H30- 1H, de nombreux médias attendaient pour recueillir les réactions du panel.

    Didier est rentré dès le lendemain matin

    . Les réactions de son entourage, le plus souvent étonnées, ont étés nombreuses. Il avait eu pour consigne au préalable d'en parler au moins de personnes possibles. Mais les rares à avoir étés mis au courant ont affirmé qu'ils n'auraient pas eu le courage de participer à J'ai une question à vous poser. A ce sujet, Didier pense que tous ceux qui avaient quelque chose à dire ont pu s'exprimer. Les autres étaient figés par le stress, comme ce fut le cas avec les deux femmes assises à ses côtés, qui ont renoncé à poser la moindre question.

    Au final, l'homme juge l'expérience "interessante". "Ségolène Royal est très gentille et abordable. Elle ne fait vraiment pas son âge. Dommage cependant que ses réponses aient étés un copier-coller de son discours de Villepinte. C'est pour cela que je me suis efforcé de poser une question différente, à laquelle elle ne pourrait pas répondre en se référant à son programme."

    Et sur le principe de l'émission ? "Les français ne posent pas forcément les mêmes questions que les journalistes, alors, pourquoi pas ? Je suis sûr que de nombreux professionnels auraient souhaité être à notre place."

     

    Ségolène Royal était l'invitée de \


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